Doté d'un bon scénario, "Alceste à bicyclette" est une comédie se basant surtout sur une histoire bien écrite. Par ailleurs, la réalisation est intéressante mais on a du mal à être vraiment captivé malgré des scènes drôles. Toutefois, les acteurs sont excellents. Ainsi, le film est divertissant avec un bon ensemble mais ne reste pas dans les mémoires.
Film ennuyeux qui tourne en rond, un scénario vraiment faible enfin sa aura permis au acteur de toucher un bon cachet payer en partis par nos impots ( voir luccini chez taddei)
Un film dont je n'est guère apprécié. Cette production est ennuyante malgré d'assez bon dialogues, le scénario tourne en rond dans ce huit clos. Mais on notera la performance de ce duo dynamique qui fonctionne à merveille. Film qu'on recommandera sans doute à nos profs de français.
Un humanisme à la hauteur de sa discrétion... Mais un film très élégant. Des acteurs magnifiques. Un texte essentiel... Et un indescriptible(!) petit rien qui fait de cette comédie un film réussi et plein de charme. Je ne sais pas si Molière aurait apprécié, sûrement, mais La Fontaine c'est évident...! Merci;-))
Alexandrie. Alexandrins. Luchini, Wilson, Molière… Une comédie bien stimulante de la part du réalisateur des Femmes du 6ème étage, Philippe le Guay. Les gags s’enchainent pour notre plaisir et Le Misanthrope se ré-pète, pouette-pouette pour le vôtre. Les 2 acteurs principaux (Fabrice Luchini, Lambert Wilson) sont impeccables. Et Luchini, pour une fois me fait plaisir et n’en fait pas trop en faisant moins déborder son personnage. Merci Mr. Le Guay, votre film il est drôle et il est Guay !
Tiens ! se dit Fabrice Lucchini, depuis toujours je rêve de monter Le Misanthrope… et de me donner le rôle d’Alceste, ce rôle admirable, l’un des plus beaux du répertoire classique français… Mais comme il est un peu trop paresseux - ou simplement lucide - il va adopter une démarche similaire à celle d’Al Pacino dans son Looking for Richard, c’est-à-dire se contenter de faire un film autour de la pièce choisie et d’en montrer de larges passages en prenant soin de se donner le beau rôle (à tous les sens du terme). Malheureusement, ce qui fonctionnait à merveille avec Pacino ne marche pas ici. Tout d’abord, Lucchini, encore plus paresseux que son homologue américain, confie la réalisation à son metteur en scène fétiche, Philippe Le Guay… Celui-ci a pu se montrer à son avantage précédemment et notamment dans le drôle et pertinent Les Femmes du sixième étage, où Lucchini était étonnant de sobriété. Mais comme ici, c’est Lucchini qui dirige, adieu la sobriété et adieu surtout la mise en scène… Le cinéma, c’est avant tout l’image, je n’en démordrai jamais. En dehors de quelques cartes postales de l’île de Ré, d’image il n’y a ici point. C’est d’ailleurs fort dommage car le propos n’était pas inintéressant en soi : l’idée de transposer Le Misanthrope dans le petit monde des acteurs d’aujourd'hui, celle de faire se confronter deux « monstres » tels que Lucchini et Lambert Wilson, celle d’y introduire une rivalité de femmes, celle encore d’y ajouter une Célimène bis qui viendra subrepticement découvrir les vraies valeurs du théâtre… Mais au final, tout est gâché par une imprécision qui tue : ainsi les remarques sur la diérèse : très juste en effet, ôter un pied à un alexandrin, c’est du vol… sauf que c’est précisément ce que fait Lucchini dans les premières « italiennes » qu’il pratique avec son partenaire… les italiennes… Ah, l’admirable terme qui montre que l’on s’y connait vraiment en théâtre ! Sauf que les italiennes sont des filages de texte à toute allure dans lesquelles on cherche juste à se mettre le texte en mémoire et pas des répétitions où l’on a le souci du jeu… des détails certes… mais Dieu gît dans le détail ! Enfin, la conclusion est sans saveur, convenue et au bord du ridicule. Deux étoiles pour les deux protagonistes qui font étalage avec des dictions admirables de tout leur savoir-faire de comédiens, ainsi que pour la bonne idée de départ. Mais le couple Le Guay–Lucchini nous doit une sacrée revanche.
Quand j'ai vu "Alceste à bicyclette", j'étais quasiment le plus jeune spectateur dans la salle. Le fait est suffisamment rare - et le sera de plus en plus - pour être signalé. Le million de spectateurs qui est allé voir le film de Philippe Le Guay est donc plutôt âgé, féminin et provincial. Fabrice Luchini et Lambert Wilson est un tandem qui séduit les vieilles bourgeoises de Saumur. Elles savent qu'ils prêteront leur talent à un film "sans sexe ni violence" parsemé de bons mots et agrémenté d'une ironie de bon goût. Sans surprise, "Alceste à bicyclette" satisfait soigneusement au cahier des charges : Lambert Wilson est une star de la télé qui à force de se compromettre dans des séries télévisées, court le risque de se perdre. Fabrice Luchini est lui un grand acteur classique qui vit cloîtré sur l'île de Ré au risque de s'y aigrir. Le premier propose au second de remonter sur scène et de monter le Misanthrope. Mais qui jouera Alceste ? et qui jouera Philinte ? La première moitié du film se laisse regarder sans déplaisir mais le scénario tombe vite en panne. Et ce n’est pas l’arrivée d’un personnage féminin, très librement inspiré de Célimène, qui aidera à le relancer. On sent que le réalisateur n’a pas su terminer son scenario et on peine dans le dernier quart d’heure. Un film à voir à la rigueur un dimanche soir sur Antenne 2 avec sa belle-mère et une bonne verveine.
Sa-vou-reux. Un petit bonbon que l'on roule entre langue et palais ... plus d'un mis après avoir vu le film. Et une furieuse envie voir le Misanthrope sur scène. Chaque instant, chaque geste, chaque silence est juste. Merci
Deux cabotins à bicyclette, le texte merveilleux de Molière, un paysage un peu morne et beaucoup de paraître: voilà un mélange a priori peu attractif, surtout connaissant les fortes personnalités des deux acteurs. Ce film tourne-t-il à l'auto célébration? Non. L'île de Ré en prend un coup, mais pas les deux compères, qui jubilent manifestement à nous montrer toutes les facettes d'Alceste et Philinte, avec ou sans diction classique. On peut s'identifier à l'un ou l'autre, alternativement, et on découvre que ce sont deux faces d'une même pièce… de monnaie. Deux aspects de l'humaine conditions, deux façons de s'accomoder de la société. La fuir? Lui faire face? A vous de voir. Très bon film.
Très décevant Un casting en or mais un film décevant on a l'impression que une scène se répète pendant tout le film, au résultat un film ennuyant et sans intérêt
Il fallait oser réaliser un film sur la base d'une pièce populaire de Molière. C'était sans le génie de Fabrice Luchini, bien accompagné par un Lambert Wilson inspiré lui aussi. Comme par magie, on boit comme du petit lait les séquences de lectures de notre duo, emprunt d'amitié, de sentimentalisme et de rancœurs. Faire aimer le théâtre au cinéma, défi réussi !