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stanleyk
3 abonnés
12 critiques
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5,0
Publiée le 10 janvier 2017
Je regarde les films de Dante Desarthe un par un depuis que j'ai vu le Passe-Muraille. Et bien celui là est incroyable. On dirait du Nani Moretti qui aurait fait un film à deux avec Woody Allen, mais monté par les frères Cohen. Complètement atypique dans le paysage du cinéma actuel, très libre, et tellement drôle. Il y a un morceau de bravoure avec l'agent des frères Cohen qu'il essaye à tout prix de rencontrer, mais je ne spoile pas. Il faudrait que ce film, que j'avais enregistré sur Canal, sorte en DVD. Je ne le trouve pas.
J'avais déjà vu et aimé le film précédent, "Je me fais rare". C'est le même personnage, qui veut devenir le troisième frère Coen. Que dire, sinon que c'est très drôle, que c'est subtil, que ça fait réfléchir sur la vie et le cinéma aussi. Quelques scènes cultes, comme sur le paquebot, au bowling, avec des reconstitutions désopilantes du Big Lebowski. On pense à Gondry dans "Be Kind Rewind", les bons sentiments en moins. Bravo !!!
Un film super original, à la croisée du documentaire et de la comédie. Dante Desarthe, l'acteur/réal, est un passionné de ciné et ça se ressent avec toutes les références à la mythologie des frères Cohen et à la planète cinéma en général. C'est drôle, absurde, ironique (sur les gens blasés par le cinéma d'auteur) et pas mal écrit du tout. Si on oublie sa mise en scène et sa photographie simplistes et son rythme inégal, y a pas à hésiter : OVNI cinématographique à voir!
C'est très dur de noter ce film. Je pense qu'il faut saluer la liberté de ton, l'esprit et une certaine maîtrise de l'absurde, surtout durant la première demi-heure. Il y a peu de films qui osent vraiment aujourd'hui et celui-ci en fait partie. En revanche, il faut créditer l'auteur de bonnes intentions pour ne pas hurler à l'autosuffisance, au chef d'œuvre autoproclamé, tourné sur un coin de table. C'est dommage, en troquant un peu de liberté contre un peu de discipline, en pensant davantage à ceux derrière l'écran qu'à ceux derrière la caméra, le film aurait sûrement été très réussi.
En quête d'un peu de fraîcheur, de nouveauté, d'audace dans le cinéma français ? Envie d'autre chose, qui sorte des sentiers battus et rebattus, qui ose ? Sur le papier, "Je fais feu de tout bois" fait partie de ces films qui donnent l'impression de proposer autre chose, une certaine liberté, une certaine vision du cinéma. L'argument de base, absurde et potentiellement drôle, de trouver un frère à chaque cinéaste était prometteur. Quelques scènes y répondent plutôt bien (la rencontre avec un ami réalisateur, avec un producteur à Cannes). Et puis ? Plus rien. Dante Desarthe abandonne son sujet, au gré de ses loufoqueries personnelles qui n'amusent guère que lui. On sent bien un soupçon d'auto-dérision, mais est-ce la laideur des images ou l'horrible jeu des acteurs (Desarthe lui-même, sorte de Jérémie Elkaïm vieilli de 10 ans) ?... toujours est-il que cela transpire surtout la prétention et l'auto-suffisance. Au final, on se dit que la production française n'est pas si mauvaise que ça, qu'il y a même (parfois) de très bons films, et que, ma foi, il faut savoir se contenter de ce qu'on sait faire plutôt que d'aller chercher des films qui se croient plus malins que les autres.