City on Fire a plutôt une bonne réputation néanmoins je le trouve décevant, de Ringo Lam j'ai vu de bien meilleur film. Ce polar est assez mou, contrairement à ce que j'ai lu dans les autres avis je ne le trouve pas du tout nerveux, niveau violence il ne l'est pas plus que d'autres polars d'action hongkongais de la même période, les scènes d'action n'y sont pas nombreuses (elles sont correctes bien que pas réellement impressionnantes). L'intrigue à base de flic infiltré dans un gang sans être originale n'est pas mauvaise mais elle est touffue et l'histoire d'amour du flic est mal intégrée au récit, Chow Yun-fat acteur que j'apprécie joue ce flic quoiqu'il ne m'a pas semblé sortir le meilleur de lui-même. Cela se veut par moment une sorte de drame intimiste or le réalisateur n'est pas à l'aise avec ses passages qui sont illustrés par une musique jazzy sirupeuse. City on fire n'est pas désastreux cependant il n'est pas du tout à la hauteur de sa réputation.
City on fire est une pure baffe, ça fait longtemps que je voulais le voir, notamment parce qu'il avait inspiré Tarantino pour Reservoir Dogs, mais je n'avais jamais vraiment pris la peine de m'y pencher. En réalité c'est bien mieux que le Tarantino (ou du moins du souvenir lointain que j'en ai). C'est le genre de film où il y a tout, de l'humour, de l'action, de l'amour, du drame, de l'amitié et où le tout forme quelque chose de profondément cohérent et tragique.
Le film est violent, sec, nerveux lorsqu'il le faut, ce qui tranche assez radicalement avec les phases plus légères où le héros essaye de reconquérir sa copine. Ceci participe à rendre le personnage humaine, attachant et surtout ça lui fixe un objectif : rejoindre sa dulcinée. De manière générale les relations entre les personnages sont très bien traitées, même ceux qui sont des tueurs à sang froid finissent par être touchant, notamment dans le final.
La force du film est là, montrer des policiers et des voleurs se courir après car c'est dans la nature de chacun d'entre eux et pourtant réussir à s'attacher l'un à l'autre, à se comprendre, malgré cette opposition fondamentale. C'est d'autant plus intéressant que le héros, flic infiltré s'entend bien mieux avec les gangsters qu'avec les autres policiers qui ne lui épargnent aucun supplice.
Forcément la tension monte lorsqu'on approche du dénouement, le moment venu quel camp va-t-il choisir ? Va-t-il oser trahir ses amis ? Va-t-il oser tirer sur un collègue policier ? Les dilemmes moraux sont donc vraiment bien gérés, sans en faire des caisses (à part avec quelques analepses un peu tape à l’œil, mais rien de bien grave
City on fire c'est donc un grand film qui brille vraiment par la construction de ses personnages, un beau film !
Film qui a inspiré le "Reservoir Dogs" de Q. Tarantino, même si on peut parler d'inspiration au sens large, le film de Tarantino ne copiant que la dernière partie de celui de Lam, tant au niveau du dispositif que des péripéties (avec quelques plans en sus). Mais pour le reste, on dirait bien que Tarantino a tout zappé, y compris le fort romantisme désespéré qui s'en dégage (mais au fond, c'est bien normal vu que Tarantino n'est pas un romantique). Voilà donc un polar estampillé HK par un maître du genre, avec une histoire assez classique. Le hic, pour moi, ce sont les pitreries incessantes de C.Y Fat, qui campe un personnage parfois horripilant, sans oublier son amourette de lycée avec sa donzelle. Mais bon, le film reste bien mené, parfois spectaculaire, et assez bien fait pour nous captiver de bout en bout. Sympathique mais sans plus. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
L'histoire captive, Chow Yun-Fat a un charisme impressionnant, c'est bien shooté mais ce polar est peut-être un peu trop sage en comparaison aux films Hongkongais de l'époque.
"City on Fire" a été réalisé en 1987 par Ringo Lam, c'est un film dont Tarantino s'est grandement inspiré pour Reservoir Dogs, il a repris cette histoire de flic s'infiltrant dans un gang mafieu. Ringo Lam réussit à introduire de nombreux passages comiques notamment dans cette rigolote romance entre Chow interprété par l'acteur Chow Yun-Fat et sa petite amie Huong. Ces moments comiques sont très bien insérés dans cette histoire qui n’a pourtant rien de drôle. Le cinéaste Hong-Kongais fait dans le pur style asiatique, les acteurs brillent par leur charisme, allumant cigarette sur cigarette les yeux cachés derrière leurs lunettes de soleil. Les asiatiques ont un don pour faire de beaux polars, celui-ci ne déroge pas à la règle.
La bonne idée d’un policier infiltré, Chow Yun Fat tenant un rôle comique, la filature de sa couverture révèle une intrigue classique, la cassette magnétoscope est une œuvre d’art.
Alors qu'il sort tout juste de quatre premiers films qui n'ont eu que peu de visibilité, Ringo Lam met en scène en 1987 City on Fire, où il évoque l'infiltration d'un flic dans un gang de dangereux malfrats qui sévis en plein cœur de Hong-Kong.
Ayant notamment influencé Quentin Tarantino et son Reservoir Dogs, City on Fire propose, en opposition au Syndicat du Crime, une vision réaliste et sans glorification du monde du crime. Il met en place une ambiance assez sombre où il va rendre intéressant les enjeux et personnages, notamment Ko Chow, la taupe qui va se retrouver infiltré en terrain ennemi et qui devra jongler entre ses convictions et les liens qu'il développera avec le chef du gang.
Tout n'est pas parfait dans ce cinquième essai de Ringo Lam, notamment l'exploitation de l'amitié entre Ko Chow et Fu qui se révèle décevante, et dont on ne ressent pas vraiment les dilemmes. De la même façon, c'est dommage que le rythme soit parfois inégal, du moins pas toujours bien géré, et que le jeu des acteurs se révèle par moment un peu trop outrancier. Sans être totalement préjudiciable, ça empêche l'oeuvre d'exploiter la totalité de son potentiel, et il était très grand.
C'est donc par son ambiance, mais aussi son intensité que City on Fire prend tout son sens, certaines séquences sont vraiment remarquables alors que Lam privilégie l'action et le suspense (parfois un peu trop au détriment de l'épaisseur des personnages), et cela il le maîtrise vraiment bien, à l'image du final ou du premier braquage. Il arrive tout de même à nous projeter dans l'histoire et à ressentir le poids et les dilemmes que le protagoniste portent sur ses épaules.
En mettant en scène City on Fire, Ringo Lam nous plonge dans une ambiance aussi sombre que tendue et réaliste où ses maladresses sont compensées par un certain savoir-faire dans l'action, le thriller et la tension.
Un bon polar, ça se suit bien. Malheureusement j'ai toujours du mal avec le jeu des acteurs asiatiques, un bon film de Ringo Lam même si on sait que c'est loin d’être ce qu'il a fait de mieux, mais c'est sur qu'il a inspiré certains film américains sorti dans les années 90.
L'ancétre de Reservoir dogs est honk kongais.Parfois d'une violence inouie et aussi d'un romantisme proche de la parodie:City on fire est un pur polar HK où Chow Yun fat traine son charisme dans une ambiance hyper réaliste mais qui offre parfois des temps morts et nous montre que le film a plus de 20ans.
On ne peut nier que City On Fire fut une source d'inspiration (entre autres) pour le Reservoir Dogs de Tarantino, mais le film a fort vieilli avec un rythme irrégulier qui fait que l'on s'ennuie un peu parfois. L'amitié entre Chow Yun Fat et Danny Lee est fort mal exploitée si bien que la fin tombe un peu à plat. Les scènes d'action manquent de spectaculaire et la violence souvent associée au film est un peu une chimère, un pétard mouillé. Décevant et surtout bien en deçà de Reservoir Dogs.
Un film qui a malheuresement beaucoups vieillit. Voir juste la scène ou Chow Yun-Fat cache un micro de 10 cm. Le duo Fat/Lee fonctionne à merveille; cependant, l'amitié qui lie Chow et Lee Fu n'est pas assez exploité, de meme que le personnage de Lee Fu manque d'épaisseur faute du scénario qui priviligie l'action, le suspense et Chow Yun-Fat, dans un role à la foi délirant et sérieux qui est différent des roles que John Woo lui est fait tenir. Mais comment ne pas etre séduit devant ce polar qui se suit de bout en bout grace à un rythme intense régulier.
Un bon polar avec des fusillades dont le film "heat" s'est surement inspiré et une histoire semblable à celle de "reservoir dogs" de Tarantino. Le film est prenant parfois émouvant et le rythme bien soutenu avec notamment de belles poursuites. Chow Yun Fat dans un rôle moins invincible qu'à l'acoutumée est excellent(comme d'hab)Bon film!
Un film qui porte trop la marque des années 80. Il a sans doute été époustouflant à son époque, mais désormais, il fait plus office de curiosité historique. A voir pour les amateurs de polars sombres des années 80.
Un bon polar, noir, violent, bien réalisé par Ringo Lam et bien interpreté par Chow Yun Fat et Danny Lee (qui est le meilleur duo d'acteurs à Hong Kong).