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🎬 RENGER 📼
7 220 abonnés
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3,0
Publiée le 20 janvier 2013
Pour son premier long-métrage, Ciaran Foy réalise un thriller urbain fantastique qui a pour particularité de traiter de l’agoraphobie (peur des grands espaces ou des lieux publics). Le film se déroule dans une banlieue HLM assez glauque de l’Angleterre, un jeune père de famille est devenu agoraphobe depuis que sa femme (enceinte) a été tuée par un gang d’enfants cagoulés. Depuis ce triste évènement, sortir de chez lui est devenu un véritable calvaire, encore plus lorsqu’il se retrouve seul dans son lotissement désaffecté (qui s’apprête à être détruit pour laisser place à une résidence). Seul, avec son nourrisson, la crainte de l’extérieur le consume de jour en jour, pourtant il doit y faire face s’il veut s’en sortir, car le gang d’enfants cagoulés est de retour, bien décidé à lui prendre son enfant. Ce que l’on ressent très rapidement, c’est le réalisme avec lequel Ciaran Foy est parvenu à retranscrire et à nous faire ressentir ce qu’est l’agoraphobie (et pour cause, il a lui-même été agoraphobe). Démarrant dans un premier temps comme un polar, sorte de thriller urbain, c’est vers la seconde partie du film que ce dernier vire totalement dans le fantastique, un revirement de situation que Ciaran Foy est parvenu à mettre en scène, grâce à un scénario efficace et d’excellents acteurs (mention spéciale à Aneurin Barnard, qui porte le film sur ses épaules. Citadel (2012) joue constamment avec vos nerfs, le montage sonore y est pour beaucoup et par le biais de ce premier film, oscillant brillamment entre thriller, fantastique et flirtant avec le "home-invasion", Ciaran Foy prouve qu’il est un cinéaste prometteur.
"Citadel" est un film plutôt angoissant et anxiogène, qui se déroule dans un milieu urbain totalement froid et inhospitalier, dans lequel un personnage agoraphobe évolue avec son enfant. Quelques scènes sont assez flippantes, notamment lorsque les enfants sauvages attaquent, car on ne comprend pas tout de suite ce qu'ils sont. Malheureusement les origines de ces enfants ne sont pas vraiment crédibles et inspirent plutôt un WTF ? plutôt qu'une véritable révélation. Quelques scènes sont un peu longues, notamment celles où le personnage fait des crises d'angoisse, un peu exagérées, qui ne le rendent pas toujours attachant. Ceci dit, ce film est une véritable surprise et malgré tout l'histoire est bien menée, je vous conseille d'y jeter un œil.
Tommy, un jeune père vit dans une tour avec son enfant, traumatisé depuis la mort de sa femme tuée par des adolescents criminels le jour de son déménagement. Il devra surpasser ses démons pour tourner la page et s'en sortir.
"Citadel" est un drame horrifique de Ciaran Foy, réalisé en 2012. Il faut savoir que le réalisateur fut lui même agressé par des ados à la seringue, agression à la suite de laquelle il est devenu agoraphobe. D'entrée, Citadel cloue le spectateur sur son siège avec la scène d'agression de la jeune femme enceinte par 3 avortons démoniaques. Le film est un cauchemar éveillé dont la force est de balancer entre le film horrifique et le drame social sordide des zones de non droit.
Plus on avance dans le film, plus l'empreinte fantastique prend le pas.
C'est ainsi que l'on apprend que la bande d'avortons dégénérés est née d'une union consanguine dans la tour et qu'ils se nourrissent de la peur des habitants du quartier.
Au vu des faits et actes des avortons monstrueux à capuche, on pense bien évidemment aux enfants monstrueux meurtriers engendrés par Nola Carveth dans Chromosome 3 de David Cronenberg. Le climat du film est gris, dépressif et effrayant grâce à une photographie sinistre et à une bande originale des plus inquiétantes.
Le reproche qui pourrait être fait au métrage est que même si la société occidentale est chroniquement d'une faiblesse coupable face à de tels comportements, le film se situe dans un registre délibérément non réaliste, ceci certainement pour éviter de pointer du doigt le problème et son incurie dans la durée. Pour échapper à cette critique, le réalisateur fait très rapidement glisser son film vers le registre fantastique.
Le film s'appuie sur les interprétations de grande qualité de James Cosmo (le prêtre) et d'Aneurin Bernard (Tommy).
Au delà de la fable fantastique, il ne faut pas oublier que ce film constitue certainement pour son auteur une catharsis et que ce qu'il a vécu en Irlande, dans le monde réel, se produit hélas très souvent ailleurs.
13 726 abonnés
12 426 critiques
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2,0
Publiée le 6 décembre 2013
Dans cette sèrie B horrifique venu d'Irlande, il n'est pas conseillè d'aller dans la tour du bloc Nord-Ouest! Si vous y allez, c'est à vos risques et pèrils! Et ce n'est pas peu dire! Une première partie prenante mais une seconde qui s'èssouffle rapidement, la faute incombant au personnage du prêtre et surtout à la rèvèlation sur la nature de ses jeunes crèatures! Heureusement en père de famille agoraphobe, Aneurin Barnard tire son èpingle du jeu (il est bien le seul) et sa traversèe du couloir dans le final est rèussie même si elle semble par la suite inaboutie! il y avait pourtant matière à èlaborer une vèritable tension dans une histoire qui prend malheureusement trop la voie de la facilitè dans sa deuxième partie! Malgrè ses dèfauts et son petit budget, "Citadel" se laisse voir pour son ambiance bien glauque et son irrèel mètaphorique même s'il risque de se mettre à dos quelques banlieusards qui habitent dans ce genre de bloc! Mauvaise image pourrait-on dire...à moins que ce ne soit le contraire...
Plus que le revirement fantastique de la seconde partie du film et les créatures démoniques que l’on y voit dès lors hanter cette tour désaffectée à laquelle le titre fait référence, c’est le traitement psychologique de son héros qui rend Citadel réellement efficace dans son potentiel horrifique. Cette excellente idée qu’a eu Ciaran Foy de donner une place centrale à la peur que ressent son personnage agoraphobe et de réussir à mettre en place une mise en scène qui la rende aussi tangible fait de son premier film un thriller fantastique qui sort des sentiers battus et parvient à installer une ambiance sordide qui prend le spectateur aux tripes du début à la fin. Le fameux changement de style à la moitié du film, le faisant passer du drame psychologique à une histoire de maison hantée pourrait sembler complètement tiré par les cheveux si elle n'était pas bien amené par le biais du personnage du prêtre. Même s’il manque de charisme, le jeu très convaincant d’Aneurin Barnard réussit à donner à son rôle le réalisme nécessaire à rendre solide un film aussi atypique.
Idée intéressante, départ prometteur mais l'ensemble reste très (et trop) inégal. Des situations de tension bien amenées, certaines réussies mais sous exploitées. Dommage ! Toutefois, pour un premier film horrifique, c'est prometteur. 2.5/5 !!!
Sujet intéressant que l'agoraphobie, thème déjà traité avec plus ou moins de réussite, Citadel s'y essaie avec une certaine adresse. Film fantastique à l'ambiance glaciale et au décor épuré, il est la première réalisation de Ciaran Foy et ce mec pourrait enchanter dans les années à venir. Une dextérité évidente pour narrer une histoire, un climat bien travaillé et une mise en image assez fine. The Citadel, cependant, avec son parti pris esthétique et son rythme léthargique ne plaira pas à tout le monde. Tommy et sa femme Joanne, enceinte, sont sur le point de partir de leur appartement. La laissant un instant, il est témoin de son agression par d'étranges individus. Les médecins parviennent à la faire accoucher et Tommy, perturbé, doit jongler avec son rôle de père et ces choses qui le harcèlent... Citadel n'est pas un film qui cherche à plaire à tout prix, il décevra nombre de spectateurs : un traitement narratif extrêmement dépouillé, à l'image de son décor qui se résume à des plans d'extérieur où la torpeur semble envahir tout l'espace ou d'intérieur tendus, une quasi absence d'action qui se traduit donc par un rythme contemplatif et un portrait pour le moins singulier de cet anti-héros. Oui mais voilà, Ciaran Foy a quelque chose, il n'est pas simple spectateur de son métrage, il l'imprègne d'une originalité, d'une atmosphère presqu' étouffante. Son paysage urbain froid comme la mort, il l'utilise intelligemment, il en fait une correspondance de l'agoraphobie de Tommy. Cet extérieur austère le ramène à sa propre psyché. Citadel n'est pas énorme, nan, c'est juste un film qui ne s'égare pas, qui s'est fixé un but et qui y va. Excellent travail sur la lumière et les maquillages. Parfois trop rigide. 2,5/5
Ce n'est pas mal comme film, surtout le PREMIER film de Ciaran Foy. L'idée de l'agoraphobie et de l'immeuble condamné, c'est une idée assez originale. Les décors nous rappellent à quel point nous vivons dans la réalité.Je ne comprends pas pourquoi il y a tant de mauvais critiques qu'on peut lire ci-dessous : faire un film et écrire un scénario avec un faible budget, ce n'est pas toujours facile ! L'acteur est terrible dans son rôle d'agoraphobe, ainsi que ces "adolescents" qu'on avait envie de dévisager par moments. C'est un très bon film, dont l'histoire on ne peut pas trouver mieux.
Absolument pas convaincu par ce "Citadel" qui ne provoque en moi ni frisson, ni un quelconque intérêt. L'idée promettait pourtant quelque chose de sympathique mais le voile de mystère du début se lève vite pour laisser la place à une banalité affligeante cotoyant la médiocrité. C'est d'autant plus dommage que les acteurs jouent bien avec une mention spéciale à Aneurin Barnard en jeune père agoraphobe. "Citadel" ne produit pas l'effet escompté et ne réussit pas à se détacher du grand nombre de films d'horreur à deux sous.
Un petit film d'épouvante qui crée la surprise avec une ambiance qui fait son effet et une intrigue plutôt originale même si elle ne voit pas plus loin que le bout de son nez. Le suspens est au rendez-vous et le maquillage efficace et surtout l'acteur principal est plutôt convaincant malgré sa tête de Frodon croisé avec le chanteur de Green Day. En outre l'ensemble est pas mal glauque et assez concis, c'est bien mené et les quelques longueurs ne gênent pas trop le déroulement du métrage. Pas un grand film d'horreur mais pas mal finalement, à voir au moins une fois.
Directement sorti en DVD ce premier film irlandais sans démériter sur tous les plans n’en est pas moins un peu prisonnier des codes du genre horrifique. Il parvient néanmoins à installer une ambiance un peu différente de la masse du genre avec son décors de banlieue irlandaise à l’abandon en périphérie d’une grande ville. Le héros est lui aussi assez peu conventionnel, c’est un jeune père agoraphobe suite à l’agression de sa femme qui peine à canaliser sa phobie tout en élevant sa fille encore bébé. Malheureusement ces touches d’inédit s’insèrent dans une histoire peu convaincante d’enfants mystérieusement agressifs et hantant cette cité en voie de réhabilitation. Et ce même si le parallèle entre ces personnages quasi zombie et les jugements sociaux que les jeunes en déshérence entrent ironiquement en écho. Malheureusement les péripéties font tourner le film un peu en rond et le dénouement et les explications de la situation sont parfois un peu grotesques, ce qui rend le film un peu faible sur la longueur. À voir si le DVD atterrit entre vos mains, mais sinon il n’y a pas de quoi à se précipiter.
Film plutôt simple dans sa narration mais efficace dans sa réalisation. On sent que le film, je peux me tromper, n'a pas bénéficié d'un budget énorme, mais le sujet est plutôt intéressant. Les acteurs font le job, la durée est suffisante et le sujet intéressant. Le film peut être vu au premier degré, sans trop réfléchir et se laissant regarder. Et sur un second plan, je vous laisse y réfléchir. Maintenant le film accuse quelques lacunes, l'absence d'autorités qui enquêtent, le manque de suspense quand au futur de notre "héros" et certaines facilités concernant les personnages secondaires. L'ensemble se laisse néanmoins regarder sans ennui.
Centrant son récit sur un personnage de victime plutôt bien construit (et ayant l'excuse d'une paternité prématurée), Citadel joue la carte de l'excuse fantastique (ce ne sont pas des kaïras, mais des créatures en anorak) pour se lancer dans une revanche nerveuse à l'encontre des délinquants juvéniles. Gérant efficacement le cadre de la banlieue délabrée, parvenant à saisir le glauque et la crainte de vivre à la merci des mêmes agresseurs que sa femme, notre personnage est forcé de se prendre en main, jusqu'à un dénouement plutôt ambitieux pour un maigre budget. Relative bonne surprise, campée par des acteurs convaincants, Citadel vaut le coup d'oeil, au moins pour l'originalité de sa formule...