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Terreurvision
211 abonnés
505 critiques
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4,0
Publiée le 25 février 2013
Simple sur le fond mais efficace dans sa forme, Citadel offre une plongée vertigineuse dans la psyché vacillante de son héros. Une petite production indépendante à première vue inoffensive, mais qui se révèle au final, redoutablement efficace. La critique est en ligne sur le site terreurvision.
Citadel possède un bon scénario et de bon acteur mais malheureusement le rythme ne suit pas , lent a vous endormir ce film perd tout son potentiel a cause de ça et c'est bien dommage . La mise en scène est plate et le film met du temps a vraiment démarrer . Vraiment déçu au vu des nombreuses bonnes critiques je m'attendais a un bon film mais finalement ça ne tient pas debout , le scénario et les acteurs sont la mais ça ne sauve pas le film pour autant , vite vu vite oublié , a éviter .
L'idée de départ aurait pu être intéressante mais bon le résultat final est assez mauvais, c'est mou , aucune tension rien...en plus pleins d'incohérences. Bref film aussitôt vu aussitôt oublié !
Je ne m'attendais pas mais alors pas du tout a voir un bon film comme on en fait pas beaucoup depuis quelques temps ! Citadel rappel etrangement le film Chromosome 3 de Cronenberg et tous ca sur un scenario qui tiens bien la route ! bref mon nouveau coup de coeur de cette année !
Je n'adhère pas à ce genre de film mou, tiré par les cheveux avec un acteurs au charisme d'une chenille. Franchement comment ne pas perdre son temps avec ces soit disant monstre. Une grosse blague, un film sur nos banlieu fera plus paniqué quelqu'un que CA.
Introduction qui promet : Un jeune homme coincé dans un ascenseur qui ne veut pas s'ouvrir regarde, impuissant, sa femme enceinte se faire tabasser par des jeunes à capuche à la dégaine plus que douteuse. Dès lors, on va suivre ce jeune homme, dans sa peur, et sa paranoia. il est seul avec son enfant. Agoraphobe, il n'ose plus sortir. C'est pour moi ici que réside l'intérêt du film. L'acteur, même si son teint apeuré finit par agacer, est d'une belle justesse, et l'on se sent coincé comme lui. Mais nous, spectateurs, avons besoin d'une intrigue n'est-ce pas ? Et c'est là que le bas blesse. Un personnage apparait (un prêtre, eh oui...) et lui apprends que les agresseurs de sa femme sont bien plus que de simples voyous. Nous voilà maintenant à la lisière du fantastique, avec un prêtre taré qui va aider notre héros à contrôler sa peur. Bref, c'est à partir d'ici qu'il ne fallait pas se louper, mais malheureusement le réalisateur semble ne plus avoir grand chose à dire, et le dénouement final manque d'intérêt, et de profondeur. Il y avait pourtant de belles idées, mais pour moi, ça ne suffit pas ici. C'est vous qui voyez
Ce n’est pas la première la première fois que le cinéma de genre irlandais arrive sous nos latitudes. Avec plus ou moins de réussites ("Spiderhole", "Daisy", "Shroom", "Stitches", "Dead Meat", "Legend of the Bog"), certains ont même réussi à emporter des prix dans des festivals spécialisés comme "Isolation" (Grand Prix et Prix de la Critique Internationale Gerardmer 2006), "Wake Wood" (Prix de la Jeunesse du NIFF 2011) ou encore le très sympathique "Grabbers" (Grand Prix et Prix du Public du Samain du cinéma fantastique 2012 + Prix du Public du FEFF de Strasbourg 2012). Et bien le premier long métrage de Ciaran Foy a l’air de plus lorgner vers cette catégorie tant il s’agit d’un très joli premier coup !! Suivant un jeune homme devenu agoraphobe suite à la mort de sa fiancée après qu’elle ait été agressée par une bande de jeunes délinquants, "Citadel" frappe plus par sa forme maîtrisé que par son fond simple : jouant à fond la carte de l’ambiance, l’atmosphère du film de Foy est totalement angoissante et poisseuse, à la lumière blême, les décors sont froids et inhospitaliers (cela renforçant l’aspect « monstrueux » de ce milieu urbain). Voilà le mot d’ordre du film : la PEUR. La peur, on la retrouve dans le traitement de notre héros Tommy : après le décès de sa compagne, il ne peut même plus sortir de chez lui, ça le terrorise (notez le subtil paradoxe entre l’agoraphobie de Tommy et le milieu urbain claustro présent pendant tout le film). Même sortir sa petite fille devient un calvaire. Et oui car Tommy est aussi devenu papa lorsque sa chère et tendre a accouché juste avant de rendre l’âme. Et à sa peur de la foule s’ajoute sa peur en tant que tout jeune père. Et il va devoir combattre ses deux peurs en affrontant une troisième qui n’est autre que le déclencheur de tout ce qui a bouleversé sa vie. C’est très intelligent scénaristiquement parlant : ainsi, le dernier acte du film représente pour Tommy un véritable acte de foi en soit. La peur, il en est question aussi lorsque les jeunes délinquants sont à la poursuite de Tommy : on assiste alors à de bonnes scènes de trouilles, le tout renforcé par l’aspect « monstrueux » des jeunes (ils me rappellent d’ailleurs un film de Cronenberg : "Chromosome 3", pas vous ?!). Je terminerais en soulignant la jolie prestation de celui qui joue Tommy : le jeune Aneurin Barnard (qu’on a déjà pu entrevoir dans "Le Sang des Templiers") nous livre une très belle interprétation de victime traumatisée. Bref, en ayant réalisé un premier film certes imparfait, Ciaran Foy nous a apporté un bel exemple d’œuvre anxiogène et originale. Il faudra garder un œil sur ce réalisateur : à suivre au prochain épisode !
Hormis quelques incohérence dans le scénario , ce long métrage est une petite pépite de l angoisse ............Une tension durable , une atmosphére poignante , un scénario mélancolique et dark a la fois , des effet spéciaux plutot réussi et une musique envoutante ...........Ce film mérite largement sa place dans une grande salle de cinéma .........bravo a ca talentueux réalisateur et hate de voir son prochain projet artistique .......... Vivement sa sortie en bluray en france ...
Alors qu'une horde de yes-men s'en mettent plein les fouilles avec des produits aussi formatés que rabâchés, certains réalisateurs méconnus ont juste ce qu'il faut dans le pantalon et arrivent à nous livrer des œuvres inédites. C'est le cas de Ciarán Foy, jeune réalisateur irlandais qui nous livre son premier long-métrage horrifique après une série de courts-métrages remarqués. Ici, pas de vampires romantiques ni de zombies numériques. Pas besoin. Pas besoin non plus de Brad Pitt ni de CGI ringards. Ciarán Foy a juste en lui un budget serré, une palette d'acteurs convaincants et un script en béton. Il n'en faut pas plus pour faire un bon film et Foy l'a parfaitement compris... Un homme tout ce qu'il y a de plus normal (Aneurin Barnard, une révélation) voit sa femme se faire agresser par une bande de jeunes sous ses yeux. La jolie dame meurt après avoir donné naissance à un joli bébé. Quelques mois plus tard, notre héros, devenu agoraphobe, tente d'élever seul sa fille dans une cité délabrée quand les encapuchonnés qui ont zigouillé sa femme reviennent et enlèvent de force son nouvel être le plus cher. Notre héros va alors surmonter sa phobie pour aller secourir son enfant. Pour cela, il va s'allier à un prêtre peu orthodoxe (l'Écossais James Cosmo, toujours aussi badass) qui en sait plus qu'il n'en faut sur les ravisseurs, sur ces êtres dénués de pitié, sur ces démons. Autour de cette histoire sombre et originale, le metteur en scène nous offre un film particulièrement désespéré où les quelques instants de violence surviennent quand on s'y attend le moins, nous glaçant immédiatement le sang. Et si l'intrigue met un certain temps avant de pénétrer dans la fameuse citadelle du titre, l'atmosphère poisseuse et la torture psychologique de notre héros sont parfaitement entrevues pour devenir un film agréable et parfaitement maitrisé, contenant ce qu'il faut de séquences effrayantes pour nous garder éveillés (notamment la scène du bus). Bref, on ne remerciera jamais assez les distributeurs français de ne pas avoir attendu des années avant de nous sortir cette perle directement en DVD.
Ce film est une bonne surprise on rentre directement dans le vif du sujet, on est intrigué par un bon scénario, les acteurs sont bons puis tout le reste du film repose sur l'ambiance qui est parfaitement maitrisée bien glauque et bien flippante accentuée aussi par un cadre parfait pour l'histoire. Tout n'est pas parfait mais pour un 1er film c'est bien réussi.
Un film réussi qui oscille entre réalité et irréel métaphorique. Ce n'est pas le film de l'année mais il mérite d'être vu. Trés bonne interprétation d'Aneurin Barnard. 13/20
Un assez bon film dans l'ensemble, pas trop long, qui met une bonne ambiance glauque dans très belle mise en scène et photographie, acteurs convaincans. La menace est pesante et aucun abus de jump scares... Pas mal du tout
Très bonne surprise de ce film que je classerai plus dans suspense/fantastique qu'épouvante, l'acteur principal pour moi n'est pas étranger à cette réussite dans le rôle du père meurtri devenu agoraphobe sa prestation est excellente, le scénariste à très bien tenu son film grâce à la tension et la fragilité de son protagoniste principal. A voir !!!
Citadel commence plus au moins comme un drame social de plus ça se déroule dans une banlieue qui rendrait dépressif le plus optimiste et joyeux des hommes pourtant dès le début Citadel se démarque de ce type de cinéma par son climat étrange et lugubre. Puis on sombre dans le film d'épouvante, Citadel est court et son scénario peu paraître peu développé mais il joue bien sur nos peurs et le réalisateur rend vraiment dans son atmosphère un effet perturbant. Pas extraordinaire mais un bon film tout à fait inquiétant.