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Un visiteur
2,5
Publiée le 4 janvier 2014
Manque un peu de crédibilité dès le début. Une réalisation intéressante mais autant Marchal est crédible dans son rôle, autant Gamblin l'est moins au départ. Ce sont deux très bons acteurs mais la paire ne fonctionne pas parfaitement. Le scénario n'est pas franchement passionnant mais rares scènes d'actions sont plutôt bonnes. D'ailleurs, il en manque. Ce film manque sensiblement de rythme. Cela dit, à voir, quand même.
Mal construit, mal rythmé, mal joué, mal écrit... Que reste t-il à ce film peu crédible, sans profondeur et bourré de clichés? Même la musique digne d'un Kavinsky discount est risible. Pourtant abonné aux films du genre et grand fan de Marchal, je me demande comment on peut cautionner un tel gâchis?
Pas terrible, on attend beaucoup mieux d'Olivier Marchal. Le scenario est très mince et malgré un excellent musical, le film manque de profondeur et de liant.. Les acteurs semblent empétrés dans un film court avec des dialogues moyens, bref à refaire..
je viens de le finir malgré une atmosphère stylisé ,une musique moderne ,de bons acteurs (toujours les mêmes tètes en passant) on retrouves tous les travers du cinema de chez nous un rythme longuet , des longs moments ou il ne se passes rien ,un final qui n'en finis plus etc etc le film dures a peine 1h25 mais on as l'impression que ça dures des plombes a l’écran un peu plus d'action aurait été bien venu
Le film s’ouvre sur une scène dans le désert mexicain plutôt inhabituel pour un thriller français qui n’a pas fini de surprendre mais de manière bien négative. Après un interrogatoire local dirons-nous, on se rend vite compte que le jeu des comédiens sonne faux et le reste de l’histoire ne va pas combler ces lacunes. A cela il faut ajouter la réalisation peu inspirée d’Edgar Marie qui tente de se donner un certain style comme l’illustrent cette fusillade dans la boite du turc ou cette conclusion qui n’est pas loin de nous arracher un sourire. Oui Le jour attendra et il me semble bien que ce film aussi et longtemps !
Une bonne bande son mais du reste je n'ai pas apprécié le rythme ainsi que le jeux des acteurs. J'ai trouvé l'ensemble du film stéréotypé, j'attendais une réalisation et un montage sortant de l'ordinaire j'ai eut tout l'inverse.
Olivier Marchal est un ancien flic qui fait du cinéma et on commence à le savoir !! Il est peut être temps pour lui de penser à une VRAIE reconversion !! Quitter la Police et ne jouer QUE des rôles de flic ou de voyou sans jamais y ajouter un renouvellement dans le jeu se rapproche de l’image que l’on a des fonctionnaires : Faire du vent pour faire passer le temps ! Dommage pour Jacques Gamblin, qui lui, est un véritable acteur et qui nous le prouve une fois de plus dans ce film. Mais ce n’est pas suffisant pour effacer les irritables prétentieuses scènes de son partenaire. Ce film qui aurait pu être un bon polar de plus, frôle le ridicule et on ne peut que conseiller à Olivier Marchal s’il s’obstine à penser qu’il est un acteur, de postuler pour jouer dans des séries telles que Navarro ou commissaire Moulin où là, il trouverait sa place !
Quand un scénariste de série télé glauque (Edgar Marie) s'auto-bombarde metteur en scène, ça donne ça : un drame policier qui a provoqué notre hilarité pendant 1h35, hilarité provenant de l'aspect ridicule d'un scénario usé jusqu'à la corde, que même la télé n'oserait plus produire. Dialogues d'une profondeur à mourir de rire : "c'est pas d'avoir 50 ans qui me fait chier, c'est de ne plus en avoir 30" ou bien répliques, qui comme la mise en scène, veulent se prendre pour un film américain. Malheureusement, en version française, ils ne peuvent pas pas placer les "fuck" à tout bout de champ. Du coup ça donne : "j'aime cette PUTAIN de ville !". Concernant le casting, Jacques Gamblin est à peu près aussi crédible en proprio de boîte de nuit usé que le serait Daniel Auteuil en empereur romain. Mais il joue toujours mieux qu'Olivier Marchal, dont les trois ou quatre mimiques principales donnent l'impression qu'il est acteur. Ajoutons une scène de torture au Mexique, à la mauvaise sauce Tarantino, inutile et dégueulasse, qui donne envie de quitter son fauteuil au bout de 5min. Ce film est un feu d'artifice de tous les clichés, déjà vus, lieux communs qu'on nous a servis mille fois : le gangster sans scrupule (à part qu'il ne touche pas aux enfants), les boîtes de nuit branchouilles (avec des figurantes improbables), la grosse voiture qui fera sa course poursuite, les femmes victimes/objets qui permettent aux héros machos de se mettre en valeur. Les musiques se veulent fashion, mais celle de c2c arrivent tout de même avec quelques mois de retard. Vous aurez une idée du package proposé par cette bande de joyeux artisans, qui en plus se croient malins. Seule chose à sauver : les cadrages et plans nocturnes sont moins mauvais que ceux qu'on fait à la télé. Bref, un film à fuir.
Bonjour, je m’appelle Edgar MARIE et je suis le réalisateur du JOUR ATTENDRA. Je me permets de m’immiscer dans votre forum pour prendre part à la fête. La critique officielle a rejeté mon film et vous êtes nombreux à en avoir fait autant. Je salue donc tous ceux qui ont eu le courage de le défendre ici et ailleurs. Pour les autres, je tiens à m’excuser de vous avoir infligé une si terrible épreuve, surtout en constatant l’énergie déployée par certains. Je n’ai nullement l’intention de contester ou d’argumenter face à vos critiques. Certes ce lynchage peut paraître un peu disproportionné vu la taille et l’ambition modestes de notre film. On retrouve quand même des arguments communs avec « Cloud atlas », c’est pour dire ! C’est toute la magie du commentaire sur internet ! On est rarement dans la demi mesure. Mais comment avons nous pu vivre à l’époque du « Gendarme et des gendarmettes » sans pouvoir nous exprimer ? Je vais vous faire une confidence, il y a encore peu, j’étais moi aussi un adepte de la détestation. Car il faut bien le reconnaître, on est beaucoup plus prolixe dans ce domaine. Et de ce point de vue là, j’étais une référence. Je me suis défoulé avec tant d’aisance et de gratuité sur le cinéma des autres, qu’il m’a fallu attendre d’être rhabillé pour l’hiver (que dis je, pour plusieurs hivers) par vos soins pour rencontrer la compassion vis à vis de mon prochain. Et quand bien même, Max Pecas renaitrait de ses cendres pour tourner un film avec Dolph Lundgren que je ne piperais mot désobligeant à son égard. Votre défouloir m’a ouvert les yeux et grâce à vous, me voilà doté d’une part d’humanité supplémentaire. Vive le cinéma français, vive la critique et…..et…. éclatez vous bien les mecs à la rentrée, ya un paquet de daubes qui se profilent !!! Ah crotte, voilà que ma médisance naturelle me reprend ! Vite, je relis la critique de Télérama pour me calmer.
Pour moi, Olivier Marchal est le maître du polar... quand il est à la réalisation. Lorsqu'il fait simplement l'acteur, je suis déjà plus circonspect. Comme dans ce film moins bien palpitant que ceux tournés derrière la caméra par ce néanmoins fort sympathique ex-flic. "Le jour attendra" n'est toutefois pas dépourvu de qualités, bien loin de là. Et l'unité de temps (comme son titre l'indique en creux, pendant une nuit) en est un aspect intéressant, d'autant que pérégriner dans Paris by night est toujours magique. Mais la mise en scène un peu trop grandiloquente et empâtée empêche de se passionner vraiment pour cette histoire par ailleurs assez classique. Trop d'effets de manche tue le plaisir.
On ne pouvait que se réjouir d'une association comme celle d'Olivier Marchal et de Jacques Gamblin. Mais soyons franc, "LE JOUR ATTENDRA", n'est pas à la hauteur des bons polars auxquels nous fûmes habitués ces dernières années. Le film ne rencontre jamais la sobriété et patauge entre mise en scène nanar (on rigole bien quand même de temps à autre) et passages ésthétisants à la DRIVE( 2011). En dépit de quelques moments de bravoure, le jour n'est effectivement pas pour tout de suite...
Autant le dire tout de suite, "Le jour attendra" est un film sombre.
L'histoire ainsi que la dualité des personnages de Gamblin et Marchal manquent un peu d'originalité mais l'histoire tient la route. A aucun moment le réalisateur fait dans la surenchère et c'est appréciable. Les acteurs sont convaincants avec notamment un Carlo Brandt/Serki terrifiant. La violence est parfois crue sans pour autant être outrancière, la musique électro qui rythme le film est également excellente.
A recommander pour tous les amateurs de films noirs.
Scénariste de Les Lyonnais et de la saison 2 de Braquo, Edgar Marie passe pour la première fois à la réalisation avec Le Jour Attendra. Il offre à son mentor Olivier Marchal un rôle principal qui tient pour une fois la route dans un thriller français qui n'a rien à envier à ses homologues venu des Etats Unis ou de Hong Kong.
Pour une première réalisation, il faut reconnaître qu'Edgar Marie a su parfaitement digéré et intégré ses influences. Il propose un thriller moderne inspiré aussi bien des œuvres de Nicolas Winding Refn que de John Woo sans pour autant faire dans le plagiat. On sent aussi planer l'influence d'Olivier Marchal a qui le cinéma français doit beaucoup dans la modernisation de ses polars.
Une ambiance sombre et tendu plane sur Le Jour Attendra. Un casting de gueules cassés auxquelles on n'aimerait pas être confronté et une violence par moment assez insoutenable. La scène de la torture dans la prison mexicaine n'est définitivement pas à mettre devant tous les yeux. La très bonne bande originale constitué d'artistes Electro à la mode participe aussi grandement à l'ambiance du long métrage.
Pas trop de surprises de trouver Olivier Marchal dans ce genre de long métrage, l'ex policier est totalement à l'aise dans ce genre d'univers. Il est ici parfaitement crédible le flingue en main pour régler de la façon la plus brutale ses problèmes. Il est par contre plus rare de retrouver Jacques Gamblin dans ce genre de film même si on l'a vu récemment dans le polar A L'Aveugle. Il est plus habitué aux films de sociétés mais il est parfait pour jouer la victime. Le pauvre en prend plein la gueule pendant la majorité du film.
Il y a quand même quelque chose d'assez bizarre dans le film. Alors que le retour du fou furieux Serki semble faire peser une grande menace sur Milan et Victor ainsi que sur leur famille, les deux hommes ont toujours le temps de se poser pour discuter. De trop nombreux tunnels de dialogues qui font baisser le niveau de tension d'un long métrage qui aurait pu être bien plus nerveux.
Pour un premier essai, Le Jour Attendra est une bonne surprise qui révèle un réalisateur auquel il faudra désormais prêter une attention particulière. Espérons pour lui que les producteurs et distributeurs français lui donneront la possibilité d'exploiter ses capacités.
Ce film est plutôt déboussolant, le rythme du film est très lent, avec des ralenties, des gros plan sur les visages. Peu de dialogue, beaucoup d'émotion passe par le visage des acteurs. Le duo Marchal-Gamblin est super. C'est surtout grâce à eu que le film tiens la route. C'est loin d'être le meilleur polar que j'ai vue, mais on va dire qu'il change de l'ordinaire.