Âpre, rugueux, amer. Je ne sais pas s'il existe d'autres adjectifs pour tourner autour de ce qu'est ce film. C'est une plongée dans un monde avec ses propres codes mais c'est surtout une histoire d'amitié entre deux hommes. Tout est là. Ces deux hommes, ils sont différents, il n'y a pas de doute. On ne saurait presque plus savoir ce qui les a un jour lié, mais petit à petit on le découvre et l'amitié, la vraie, comme chacun sait, transcende la différence. C'est très bien joué, Gamblin et Marchal incarnent leurs personnages à la perfection. C'est parfois un peu manichéen mais au final c'est une belle gifle ce film, peut-être pas une grosse claque mais ça reste du bon cinéma.
NUL. Vraiment, nous sommes allés le voir après avoir vu les critiques assez bonnes sur le site. Quelle déception, on s'est ennuyés pendant tout le film. Des personnes ont même quitté la salle, ce que nous avons failli faire, mais on a attendu la fin pour voir si ça s'arrangeait. L'histoire : d'une banalité affligeante, on n'y croit pas ; des poursuites et cascades sans grandes originalité, du déjà vu et revu, les acteurs que j'adore d'habitude, là.... bof, de la violence gratuite, Bref, un vrai navet. Bilan on a perdu 2 places de ciné, c'est pas grave, mais ça fait rager, on a vu largement mieux.
Quand un scénariste de série télé glauque (Edgar Marie) s'auto-bombarde metteur en scène, ça donne ça : un drame policier qui a provoqué notre hilarité pendant 1h35, hilarité provenant de l'aspect ridicule d'un scénario usé jusqu'à la corde, que même la télé n'oserait plus produire. Dialogues d'une profondeur à mourir de rire : "c'est pas d'avoir 50 ans qui me fait chier, c'est de ne plus en avoir 30" ou bien répliques, qui comme la mise en scène, veulent se prendre pour un film américain. Malheureusement, en version française, ils ne peuvent pas pas placer les "fuck" à tout bout de champ. Du coup ça donne : "j'aime cette PUTAIN de ville !". Concernant le casting, Jacques Gamblin est à peu près aussi crédible en proprio de boîte de nuit usé que le serait Daniel Auteuil en empereur romain. Mais il joue toujours mieux qu'Olivier Marchal, dont les trois ou quatre mimiques principales donnent l'impression qu'il est acteur. Ajoutons une scène de torture au Mexique, à la mauvaise sauce Tarantino, inutile et dégueulasse, qui donne envie de quitter son fauteuil au bout de 5min. Ce film est un feu d'artifice de tous les clichés, déjà vus, lieux communs qu'on nous a servis mille fois : le gangster sans scrupule (à part qu'il ne touche pas aux enfants), les boîtes de nuit branchouilles (avec des figurantes improbables), la grosse voiture qui fera sa course poursuite, les femmes victimes/objets qui permettent aux héros machos de se mettre en valeur. Les musiques se veulent fashion, mais celle de c2c arrivent tout de même avec quelques mois de retard. Vous aurez une idée du package proposé par cette bande de joyeux artisans, qui en plus se croient malins. Seule chose à sauver : les cadrages et plans nocturnes sont moins mauvais que ceux qu'on fait à la télé. Bref, un film à fuir.
En allant voir ce thriller par un chaud soir d’été, je me demandais ce que donnerait le tandem Gamblin-Marchal, aux personnalités au combien opposées. Les séquences s’enchaînent, tantôt lentes, tantôt mouvementées mais on a régulièrement l’impression que les deux acteurs principaux ne croient pas en leur jeu, notamment Jacques Gamblin qui semble quelquefois être sous l’effet d’un sédatif. Le point fort du film est la manière avec laquelle le réalisateur Edgar Marie, réussit à faire plâner un parfum de trouille tout au long de l'histoire. Le tandem est sans cesse aux aguets, le moindre claquement de porte ou coup de klaxon a des arrière-goûts de fatalité, souvent injustifiés mais savamment distillés. Pourquoi cette peur dans le quotidien des deux anciens associés patrons de boîte de nuit ? Tout semblait aller pour eux, vie paisible, famille en bonne santé quand ressurgit soudain, après un long moment dans les geôles mexicaines, un patibulaire personnage, fort motivé à régler ses comptes avec ces messieurs night-clubbers. Ce dernier, Carlo Brandt, pour ne pas le nommer, campe habilement son rôle de salaud parfait, comme s’il avait été major de promotion à l’école des nuisibles. Il apparaissait déjà dans le même registre dans “Déjà mort” d’Olivier Dahan, film d’une rare noirceur tourné dans la bleutée French Rivieira. Un halo un peu faiblard éclaire l'amitié "relative" de ces deux copains de longue date mise à mal par le temps qui les rattrape, dans cette un peu longue poursuite en pleine nuit parisienne. Ma nuit me tendait quant à elle les bras, d'un coup de ligne 10, pour sans doute goûter à des songes plus plaisants.
Pour un thriller, il y a beaucoup de blabla mais très peu d'action. Malgré l'excellente prestation de Jacques Gamblin et d'Olivier Marchal, qui forment un très bon duo, le film tombe à plat. Les rares scènes d'action sont ratées, je pense notamment à la fusillade, au milieu du film, qui était pathétique. Mais que sont venu faire ces deux comédiens dans cette galère ? En particulier Olivier Marchal, pourtant habitué des polars.
Bon et bien moi à l'instar des critiques officielles j'ai bien apprécié cette histoire d'hommes qui se passe à un rythme d'homme. spoiler: Il est clair qu'au lieu de se sauver en barque sur la seine ils auraient défouraillé tel des cow-boys made in US les critiques auraient très certainement étés plus élogieuses. Je m'y serais bien baladé de nuit sur la seine moi ! . De bonnes prises de vues ajouté à cela un scénario tenant la route tout cela sur une excellente musique savamment choisie ça donne du bon. Les acteurs sont bons. J'ai adoré le plan dans le couloir avec la super zik façon "Drive" quand Olivier Marchal se fait tourner autour avec la caméra. Des hommes devenus avec l'age un peu plus philosophes et blasés. Des routes qui se séparent mais des hommes toujours reliés par leurs amitiés. Je vous conseil de le regarder. Au début on se demande où ca va aller car on ne comprend l'histoire du désert que bien plus loin. J'ai attendu en me disant "bon c'est quand que l'on m’explique" ça nous tiens en haleine. spoiler: Ah si Victor n'avait pas appelé les flics !!! . J'ai vu que le réalisateur avait posté une critique. Il a du être sacrément blessé des critiques du microcosme journalistique. En tous les cas bah moi je l'ai bien aimé.
Premier film d'Edgar Marie, déjà responsable de plusieurs travaux de 2ème unité techinque, notamment sur MR73 d'Olivier Marchal, Le Jour Attendra ressemble malheureusement plutôt à un téléfilm de luxe qu'à un long métrage. Le scénario assez simpliste n'est pas transcendé par les deux acteurs principaux, qui sont généralement assez bons. Pas ici. Marchal cabotine, Gamblin surjoue. De nombreuses fausses mauvaises idées, des partis pris délicats et des interventions techniques maladroites (cette caméra portée à l'épaule est par moments très pénible) sont certainement les raisons principales du peu de succès de cette première réalisation. En espérant qu'un nouveau travail pour Edgar Marie voit le jour prochainement pour donner tord à cette critique.
Quitté la salle au bout de 45 minutes. Heureusement il y a le synopsis pour comprendre l'histoire. Dialogues et acteurs ennuyeux. Quelques belles photographies au début mais c'est tout.
Bonjour, film vu en avant première le mardi 23 à l'ugc des halles. Mon opinion est comme elle est, et je trouve que dans ce film l'amitié est absolument mis en avant et s'accorde parfaitement avec la bande son. Une bande son qui est tout a fait en rapport avec le monde de la nuit, ( je ne me voyais pas regarder ce film avec du Mozart ou Chopin) Je ne vais pas vous raconté l'histoire mais je pense que ce film est un shaker d'amitié de vengeance,d’humour, de compassion, de sacrifice et le tout mélangé donne un très bon film. Félicitation au réalisateur car pour un premier c'est top,
un bon film, avec une bonne histoire. peut-etre un peu trop de plans fixes sur des regards trop expressifs pour etre naturels ;) mais sinon bon film, bien réalisé et un très bon casting.
Manque un peu de crédibilité dès le début. Une réalisation intéressante mais autant Marchal est crédible dans son rôle, autant Gamblin l'est moins au départ. Ce sont deux très bons acteurs mais la paire ne fonctionne pas parfaitement. Le scénario n'est pas franchement passionnant mais rares scènes d'actions sont plutôt bonnes. D'ailleurs, il en manque. Ce film manque sensiblement de rythme. Cela dit, à voir, quand même.