Inutile de présenter le groupe Metallica, pionnier du métal (et plus précisement du trash métal), groupe mythique composé de génie de la musique (James Hetfield, Lars Ulrich, Kirk Hammett et Robert Trujillo), inutile aussi de dire que j'aime beaucoup ce groupe, sinon je n'aurais pas regarder ce film, enfin ce concert filmé plutôt.
Lorsque Metallica annonça le projet de faire ce concert filmé, pas mal de personnes (dont des fans) prirent peur, en-effet, quel besoin, pour un groupe tel que celui-ci de faire ça ? Faire comme tout le monde ? La chose se démocratisant de plus en plus malheureusement et polluant nos salles de cinéma avec des pseudo-chanteurs tel que Justin Biberon (merci 21st Jump Street pour cette vanne plus que mauvaise), Katy Perry (bon heureusement, celui-là n'est pas sorti en sale chez nous) et dernièrement les One... One... non je peux pas le dire celui-là (et je ne parle pas de la musique de Metallica du même nom). Autant dire qu'au milieu de tout ces tocards, Metallica faisait figure d'intrus. Cependant l'originalité de Through the Never était sa supposé histoire parralèle au concert démentiel joué par Metallica (avec tout plein de gagdegts comme une chaise électrique géante, des pierres tombales, la statue de la justice, des geysers de flammes, des mitralleuses, du brouillard et puis les classiques projos et écrans géants). Cette histoire parallèle est concentré sur Trip, un roadie, qui va être charger de récupérer un objet dans un sac dont le groupe aurait besoin pour le spectacle, le contenu de ce sac, qui ne sera jamais révélé (volontairement), semble faire des envieux puisqu'il s'en suivra une course poursuite entre Trip et des assaillants munis de batte de baseball et d'objet tranchants en tout genre (ainsi que d'un cavalier de l'apocalypse, référence à la musique The Four Horsemen), à chacun de se faire sa propre opinion sur le fameux objet, un nouvel album ? Un moyen d'arrêter le bord*l en ville ? Un yukulélé ? Un cadavre ? Des slips de rechanges ? A chacun de se faire son avis, mais au vu de la tronche de Dane DeHaan (ultra-classe en rebelle), c'est le Graal pour les fans de Metallica. L'ennui c'est que cette partie "film" ne dure que 5 minutes au total et n'a ni queue ni tête, enfin peut-être une tête, celle de Trip puisqu'il semble qu'on soit dans la sienne, le trip (oui d'où son nom) qu'il se tape étant expliqué par un trop pein de dolipranes ingurgiter. Mais cette histoire (qui n'en est pas vraiment une finalement) aurait vraiment mérité d'être plus longue au lieu de ne servir que d'entractes au concert tant c'est beau, c'est classe, c'est violent et c'est brutal. Chaque plan de Nimrod Antal (pas un très grand réalisateur pourtant) sont d'une maîtrise ahurissante et les transitions utilisées pour passer du concert à l'histoire sont très bien trouvées (sauf une qui est vraiment mal faite, les mouvements de caméra étant très saccadé ), à l'avenir, ce réalisateur devra faire des films apocalyptiques tant il s'en sort apparemment magnifiquement bien avec ce "genre".
Ce Metallica – Through the Never est donc destiné aux adorateurs du groupe, un cadeau voire un os à ronger en attendant peut-être un nouvel album (qui sait ?), un délire qui s'assume en tant que tel, superbement filmé, un mastodonte brutal qui écrase tout sur son passage mais globalement inutile tant le concept n'est pas utilisé à fond.
Plaisant mais vain.