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    Archibald T.
    Archibald T.

    19 abonnés 209 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 décembre 2015
    Un film attendu après le magnifique Oslo.

    Back Home dévoile l'impossibilité de communiquer entre les membres d'une famille dont la mère est décédée. Les images sont douces et apaisantes donnant un sentiment contemplatif.
    papalou
    papalou

    15 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 décembre 2015
    Avant tout laissez vous entraîner dans l'atmosphère de ce récit de deuil et de découverte de l'autre....aussi plonger vous dans les photos d'Alexandra Boulât dont les photos du film sont prises ....
    Film très fort et dont le fantôme de la photographe hante chaque image...
    Les acteurs incarnent la famille qui doit continu a faire son chemin avec un être manquant définitivement....même si elle était souvent absente pour ces missions sur le terrains...
    C'est d'ailleurs tout le fond du récit. Comment avoir une place dans une famille au quotidien alors que sa passion pousse à être ailleurs...
    Sensible, doux et passionnant!
    vidalger
    vidalger

    321 abonnés 1 250 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 décembre 2015
    Très vite, une sensation de déjà vu...Back Home marche allègrement sur les traces de L'Epreuve d'Erik Poppe et Juliette Binoche en photographe de guerre téméraire et qui a du mal à s'adapter à la petite vie pépère du père de ses enfants, est remplacée par notre autre gloire nationale, Isabelle Huppert. On démarre ici quelques années après la mort de la reporter et le film se concentre sur le comportement de ses enfants et de leur père, à l'occasion d'une exposition à la gloire de celle-ci. Le propos est tantôt subtil et émouvant (le nouveau père qui cède à la tentation d'un vieux flirt), tantôt lourd et insistant (le cadet quasi-autiste au comportement plus que bizarre). Beaucoup de longueurs et de redites finissent par plomber le bel élan lyrique que l'on perçoit à de trop rares moments de grâce. Belle composition de Gabriel Byrne.
    jmsvr
    jmsvr

    6 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 décembre 2015
    Film très touchant. Devin Druid interprète merveilleusement le rôle difficile d'un adolescent qui semble perdu. Je dis "qui semble" car il ressemble par beaucoup aspects à bon nombre d'adolescents.Le scénario est bien mené. Film sensible et émouvant.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 décembre 2015
    Le personnage le plus touchant, celui du jeune fils, campé par l’excellent Devin Druid, rappelle les ados paumés de Gus Van Sant. Il représente la pureté là où les adultes sont tous corrompus par le mensonge – dont il va découvrir qu’il est aussi une victime. La mise en scène d’une grande beauté, avec des ralentis particulièrement poétiques, cache cependant mal, dans sa dernière partie, un scénario un peu faible par rapport à son ambition. (...) Back home reste un film de qualité mais Trier nous avait habitué à un tel niveau de maîtrise que cela ne suffit pas pour convaincre totalement.

    LA SUITE :
    traversay1
    traversay1

    3 572 abonnés 4 861 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 décembre 2015
    Pour son premier film en langue anglaise, le norvégien Joachim Trier livre avec Back Home, précédemment connu sous le titre de Plus fort que les bombes un honnête récit psychologique que l'on aura du mal à trouver follement original. Autour de la mort prétendument accidentelle d'une femme reporter (après Juliette Binoche dans L'épreuve, à Isabelle Huppert de s'y coller sans avoir quelque chose de guère plus consistant à défendre), son mari et ses deux fils confrontent leurs névroses. Le résultat est davantage dans le scénario que sur l'écran tant Trier a de la peine à transcrire en images un matériau littéraire, limite conceptuel. Quelques scènes, celles où apparaît Jesse Eissenberg par exemple, sont relativement réussies. Mais l'ensemble est insatisfaisant. Joachim Trier serait plus inspiré de revenir tourner des sujets norvégiens et personnels comme l'étaient ses précédents films.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 décembre 2015
    Les Cahiers du cinéma parlent de snobisme à propos de Back home. C'est en effet la prétention qui domine ce film. Cinéaste prometteur, Trier, dont le film précédent recelait quelques belles scènes intimistes mais semblait un peu surestimé, joue maladroitement sur les différentes strates de temps. Surtout, le film n'est pas très original sur sa mise en scène faite de petites vignettes modes et des gros plans peu judicieux. Le récit évoque le travail de mémoire sur un substrat familial assez banal. Back home ennuie souvent par ses scènes sans surprises répétées à l'envi. Isabelle Huppert, toujours très bien, est assez inemployée. Un film prévisible mais dont la fin, avec l'inversion de la dépression entre les deux frères est assez bien rendue et touchante. Ceci semble bien peu de choses pour un des films les plus surestimés du festival de Cannes.
    ffred
    ffred

    1 698 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 décembre 2015
    En 2012, avec Oslo, 31 août Joachim Trier nous offrait le plus beau film de l'année (et sans doute du siècle). Difficile de se relancer après un tel chef d'oeuvre. Tourné en anglais avec un casting international et en compétition officielle à Cannes, Back Home (Louder than bombs avant les attentats) avait donc une énorme pression sur les épaules. Non pas qu'il ne soit raté, mais la barre était tellement haute. C'est juste que tout est un petit peu moins. Le scénario est un peu moins bien écrit. Le récit, éclatée en flash-backs, amène un peu moins d’émotion, un peu plus de pathos. La mise en scène, même si elle reste très maitrisée, est un peu moins virtuose. Les images, la bande-son et la direction d'acteur sont toujours, par contre, aussi belles. Gabriel Byrne et Jesse Eisenberg sont parfaits. Isabelle Huppert est très bien mais le rôle est moindre. La vraie révélation est le jeune Devin Druid, vraiment formidable. On retrouve aussi Amy Ryan ou David Strathairn. Immanquablement, on marche par comparaison. L'attente était telle qu'on en sort tous un peu déçu. Mais attention Back Home est tout de même un très beau film, l'un des plus beaux de l'année. D'entrée, je l'ai trouvé prenant, émouvant, voir fascinant. Une magnifique réflexion sur le deuil et la perte d'une mère, et comment chaque membre d'une même famille peut réagir différemment après un drame. Sans Oslo, sa côte aurait certainement été bien meilleure mais il est marquant et n'en reste pas moins l'un des évènements de l'année.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 10 décembre 2015
    Trois ans après sa mort, une galerie newyorkaise consacre une exposition-photos à Isabelle Reed, reporter reconnue qui a posé ses objectifs sur de nombreux terrains de guerre. Mais Isabelle est décédée dans un accident de voiture au retour de son dernier reportage en Syrie. L’hommage posthume est l’occasion pour son mari et leurs deux garçons de croiser quelques souvenirs complexes et fragmentés sur la femme et la mère qu’ils ont aimée. Le récit se construit à partir de nombreux flash-back ou chacun fouille sa mémoire sans souci de cohérence chronologique.
    Notamment Conrad, le cadet, qui en fait baver à son père de l’avoir tenu à l’écart du dernier secret familial : l’accident de sa mère était-il un suicide déguisé ? Mais le fait de savoir la vérité n’empêche pas Jonah, l’ainé, de voir son couple tanguer. Il y a bien sûr ce mari hésitant et séducteur qui découvre une autre histoire en tirant sur les fils de leur vie commune. Et puis il y a la photographe, « artiste et témoin », qui se posait de vraies questions sur son métier et les limites de son engagement. Sans avoir une ligne de conduite aussi claire dans sa vie privée.
    En dépit d’un montage un peu sophistiqué, voire alambiqué, Joachim Trier signe un film psychologique intimiste et sensible. Il trouve des ressorts à son scénario en allant puiser aux tréfonds de l’introspection. Mais aussi en nous faisant mesurer l’incommunicabilité qui finit par affecter la cellule familiale au point de la rendre « méconnaissable à elle-même ». Le couple d’adultes est excellent, Gabriel Byrne plein de charme et Isabelle fragile et un peu lasse. Leurs deux fistons ne sont pas en reste.
    Christoblog
    Christoblog

    827 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 décembre 2015
    Voilà un film qui hésite sur ton titre. Ce n'est pas bon signe.

    Louder than bombs à Cannes, assorti à une drôle d'affiche de personnes faisant du trampoline : le marketing du nouveau film de Joachim Trier ne m'avait pas convaincu sur la Croisette.

    Transformé désormais en Back home avec une affiche beaucoup plus consensuelle (Isabelle Huppert y est bien visible), le film ne m'enthousiasme pas plus.

    A vrai dire, c'est un calvaire pour moi d'écrire du mal d'un film dont j'attendais un éblouissement intégral. Je résume : l'opus précédent de Trier, Oslo, 31 août, est un film merveilleux, un des chef d'oeuvre du XXIème siècle. Je me présente à Cannes, le 18 mai 2015, le coeur tout ébouriffé d'une émotion prête à éclore, et je vois, je vois... un pensum d'une grande complexité, mêlant toutes sortes de thématiques fort différentes, mais n'atteignant à aucun moment ni la perfection plastique, ni l'émotion irréfragable, que procurait Oslo.

    Certes la mise en scène est toujours élégante, mais elle ne parvient à aucun moment à me faire entrer dans le film. Gabriel Byrne adopte comme à son habitude l'expressivité de l'huitre en fin de vie. Isabelle Huppert semble à côté de son rôle, à moins que son rôle soit d'être "à côté", mais dans les deux cas, ce n'est guère passionant.

    Le film regorge de thématiques dont une seule aurait suffi à faire tout un film : blues du jeune père, émois adolescents, révélation tardive d'adultère... De cette accumulation étouffante de pathos résulte un sentiment de trop-plein : on a envie de supplier Joachim Trier de retrouver cette distinction superbe d'Oslo.

    Trop sage, trop désireux d'être parfait, Back home laisse son scénario gargantuesque étouffer les talents de son réalisateur. Dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 8 décembre 2015
    Autant, il n’y a pas de gros défauts et la mise en scène est remarquable, autant j’ai vraiment eu du mal à ressentir une quelconque force d’intérêt pour le quotidien de ces personnages. Reprenant les codes de beaucoup trop de films américain, s’éparpillant dans tous ce qu’il souhaite traiter, Trier a été soit trop ambitieux, soit pas assez. Au final, Back Home est le genre de drame fourre-tout où on a l'impression d'avoir déjà vu chaque scène à l'avance tellement il brasse du rien.
    velocio
    velocio

    1 303 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 décembre 2015
    Bizarrement, le très bavard et très moyen "Oslo, 31 août", le film précédent du réalisateur norvégien Joachim Trier avait reçu un accueil très chaleureux tant côté public que côté critique. Le soufflé va-t-il retomber pour "Back Home", tourné cette fois-ci de l’autre côté de l’Atlantique, un film certes supérieur à "Oslo, 31 août" sans pour autant atteindre les sommets ? A noter que ce film, dont le titre original est "Louder Than Bombs" était en compétition à Cannes 2015 avec le titre "Plus Fort que les Bombes". Titre ambigu car si le titre en anglais évoque la force d’un bruit, le fort de "Plus Fort que les Bombes" a plutôt tendance à diriger le spectateur vers une forme d’invincibilité face à des bombes. Sans doute la raison pour laquelle, le titre a été changé pour la sortie en salles, suite aux attentats du 13 novembre. Cela étant, pourquoi un titre en anglais ? Sinon, les questions que l'on se pose à la vision de ce film sont de deux ordres : Joachim Trier s’est-il surestimé en tant que réalisateur ? A-t-il voulu jouer au malin ? Toujours est-il qu’en voulant traiter d’un trop grand nombre de sujets et en triturant par trop son récit dans tous les sens, il nous rend une copie moyenne, heureusement réhaussée par la qualité de la photographie et par le jeu des comédiens.
    vincenzobino
    vincenzobino

    115 abonnés 390 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 décembre 2015
    Étrange OVNI que ce film.
    Vu en totale inconnue et ne connaissant pas l'œuvre de Trier, la bande-annonce semblait évoquer la préparation d'un hommage a une photographe sur fond de conflits familiaux avec son époux et leur deux fils. En réalité, la situation familiale s'avère des plus complexes, chaque membre du quatuor ayant son jardin secret vis-a-vis des autres.
    Pourquoi un OVNI? Car la ou un traitement classique se serait avéré lassant, le réalisateur y apporte quelques originalités: une même séquence perçue de diverses façons, des flash-blacks nombreux et un mélange entre réalité et fiction. Et si l'on peut saluer l'idée, on sera un peu plus sceptique quand au résultat proposé, notamment durant la première partie ou l'on se perd quelque peu voire par moments décrochons carrément.
    Par contre, la jonction des quatre points de vues amène une dernière demi-heure humainement plus forte et le titre original du film (modifié mais apparaissant tout de même en ouverture) se comprend au sens métaphorique.
    Et il faut reconnaître que le casting y est pour beaucoup: mention spéciale au jeune Devin Druid remarquable et a Gabriel Byrne et Jesse Eisenberg convaincants. La photographie n'est pas mal non plus (notamment certains ralentis).
    Au final, vaut la peine d'être vu si l'on est bien préparé a ce genre d'atmosphère.
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein

    133 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 décembre 2015
    Un film, pur handicapé émotionnel, aucunement aidé par des personnages que trop rarement attachants car caricaturaux au maximum et une ambiance mortifère aussi poignante que de la mort aux rats dans le verre d’un squelette… Tout commence dans une chambre d’hôpital. Une naissance, moment normalement chaleureux dans une vie qui passe pour un drame tellement que la mise en scène du réalisateur est froide et impersonnelle. « Back Home » n’est qu’une multiplication d’entailles personnelles, idolâtrées et mises sous la lumière du jour les unes après les autres, et c’est là que notre bon ressenti coince. Tout semble très soigné et en même temps atrocement éloigné, les acteurs doivent donner l’impression qu’ils sont de la même famille ou qu’ils se connaissent et s’aiment un minimum, mais on a affaire qu’à une vitre teintée, une armoire sans glace et au bois à ce point repeint qu’il serait impossible d’en déterminer de quel arbre il provient. Et ce pur éloignement entre les personnages représente une vraie gêne dans le fil continuel de l’histoire, car on ne parvient à se cramponner à ces êtres et à leur souffrance que lorsque le montage le permet. C’est-à-dire lorsque le montage libère ses spectateurs, les font souffler un bon coup grâce à un changement équivoque dans le rythme. On retiendra comme exemple marquant l’entrée dynamique dans l’esprit de Conrad Reed (bien interprété par Devin Druid, acteur prometteur), adolescent en mal avec un père trop protecteur, suite au décès brutal d’une mère avec qui il se sentait si proche, si aimé… Il y’a donc bien des séquences comme celles-ci qui nous font oublier l’ennui et le manque de passion dans la façon de raconter du film, et qui nous permettent de nous évader, enfin, dans un monde où l’imaginaire est permis, voire obligatoire. Dommage qu’on se retrouve alors face au problème contraire : la réalisation d’un auteur doué qui manque dramatiquement d’ingéniosité, avec, en plus, un scénario qui déçoit plus qu’autre chose tellement il cumule les préjugés et les mauvaises tentatives pour étonner un spectateur qui ne fait que rester inerte face à un contexte fantastique qui ne fonctionne pas, qui sert juste à notre imagination pour se défouler un peu les pieds et de nous enlever cette boue obscène et grasse de nos souliers auparavant dorés, aujourd’hui ruinés. Une certaine délicatesse survient, parfois, et s’impose à notre vision, tel un petit ouragan qui passerait, loin de nous, contraire à la permanence sans borne d’un paysage élimé, éclaircissant l’aube souveraine de ses rayons clairs. Huppert. Une actrice d’une infinie beauté qui sait donner un autre souffle à une histoire qui en manque, qui subjugue de par ses apparitions et qui, lorsqu’elle quitte l’écran, nous laisse autant orphelins que les trois garçons, peut-être trop vite devenus hommes, qui complétaient une famille disloquée, réfugiée de guerre, abasourdie par les drames quotidiens et pourtant Ô combien obsolètes par rapport à ce que vit le reste du monde, comme nous le rappelle les photographies et leur noir et blanc faisant démarquer l’éternel d’un cliché. Le métier de photographe est mis en scène avec subtilité. « Louder Than Bombs » étonne rarement mais parvient à distiller des moments intimes de grâce, feuilletés dans le quotidien d’une vie. Une oeuvre à voir, rien que pour sa manière de voir le monde.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 9 juin 2016
    Très beau film qui a su parfaitement me parler, surement parce que je me suis identifié à l'un des personnages taciturne, fermé et tourné vers l'écriture. Dans cette famille, chacun vit le deuil de la mère à sa manière, chacun possède une vision contraire et étriquée, leur ressenti se transmet par leur vécu, par leur regard et par leur douleur. Il n'y a pas réellement de mots, c'est souvent le cas dans ce film, les émotions se transmettent par l'attitude, par le décor. Je recherche cela dans de nombreux films, celui-ci a su me le proposer. Les acteurs sont d'une justesse et d'une perfection inouïes, pas de longueur, la touche du réalisateur est omniprésente, les mots sont simples et percutants, les paysages sont magnifiques. J'aime, j'en redemande.
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