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    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    66 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 janvier 2016
    Family life

    Les épaules de Joachim Trier devaient être bien alourdies de pression quand il a tourné son nouveau film, Back Home (anciennement baptisé Louder than Bombs, le film a perdu son titre, suite aux attentats parisiens de Novembre, à peine quelques semaines avant la sortie du film). Son précédent film, Oslo 31 Août a eu un succès considérable tant auprès du public que dans les colonnes des magazines spécialisés. Ce film mélancolique exprime avec beaucoup de poésie mais aussi de maîtrise le sentiment du protagoniste de ne pas être à sa place, nulle part ni à aucun moment. Sans atteindre le paroxysme vécu par Anders, le héros de Oslo, 31 Août, ce mal être a sans doute été ressenti par nombre de spectateurs très empathiques par rapport au personnage, et par rapport au film.

    Une grosse pression donc pour ce jeune cinéaste dont le présent long-métrage n’est que son troisième. Dès la première très belle image, une main d’adulte qui tient et joue avec celle d’un nouveau-né, le parti pris esthétique est annoncé, de magnifiques gros plans, des jeux subtils sur la profondeur de champ, beaucoup de scènes de rêves permettant les plans les plus imaginatifs tels cette image d’Isabelle (Isabelle Huppert) flottant dans un désert.
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    412 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 janvier 2016
    Back home est une pièce d'orfèvre, riche d'une matière humaine riche et pertinente, portée par des acteurs fabuleux. La mise en scène de Joachim Trier est superbe mais dispersée. et c'est bien ce sentiment qui domine à l'issue de la projection. Le final sonne pourtant comme le début d'un autre film prometteur. Pas mal. Pour en savoir plus, lisez notre critique complète sur :
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    168 abonnés 533 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2016
    Certes moins réussi que "Oslo 31 août", "Louder than bombs" n'en reste pas moins un très bon film jalonné de moments aussi gracieux que le précédent film de Joachim Trier. Le cinéaste témoigne des solitudes contemporaines, des petits mensonges, des non-dits, etc. L'essentiel du récit tourne autour du cadet, un adolescent effroyablement renfermé, qui s'avère être un moins bon leader que la figure centrale d'"Oslo 31 août". Jesse Eisenberg est très bien comme d'habitude, y compris dans ses petits arrangements très discutables avec ses petites amies. A voir, donc.
    Jean Francois L
    Jean Francois L

    14 abonnés 600 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 décembre 2015
    Je ne me suis pas pour autant ennuyé mais c'est un sujet qui aurait dû me parler , me toucher et je n'ai ressenti aucune émotion. Mon ami qui était à mes cotés, lui a beaucoup aimé...
    Jorik V
    Jorik V

    1 271 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 décembre 2015
    Au début et presque jusqu’à la moitié du film, on se demande ce que veut nous raconter le réalisateur de l’acclamé « Oslo, 31 août ». Le long-métrage nous semble monotone, voire dépressif, et avance à un rythme neurasthénique. Le montage très déstructuré n’arrange rien à la chose et nous rend quelque peu perplexe face à ce qui se déroule devant nos yeux. C’est presque inintéressant et il est difficile d’accrocher. Mais, petit à petit, on comprend que ces instants qui nous sont montrés entre flashbacks, rêves et présent sont volontairement traduits de cette manière pour nous faire ressentir l’absence du personnage d’Isabelle Huppert sous toutes ses formes. En effet, suite à son décès, cette absence est ressentie par son mari et ses deux enfants de manière différente et on assiste à un film sur le deuil, le manque et la manière de l’appréhender.
    Réduite au statut de fantôme, présente lors de fragments de passé, la comédienne française n’en est pas moins complètement convaincante, rendant ses apparitions magnétiques. L’absence, le manque, et la gestion du deuil donc, mais aussi l’incommunicabilité entre les membres d’une famille à qui il manque un de ses membres sont au centre de ce film lourd de thématiques mais qui parvient à être cohérent et presque complet sur le tard. Le métier de photographe de guerre officié par son personnage ajoute encore un autre aspect au long-métrage: rarement présente encore vivante, elle ne l’était que physiquement lors de ces retours de missions, son esprit étant déjà au lointain. Par là même, mari et fils vivaient déjà cette absence alors qu’elle était encore en vie. Sur ce point le film se rapproche de « L’Épreuve » avec Juliette Binoche, sorti cette année, et qui se focalisait sur le danger de ce métier et l’addiction qu’il procurait que l’on peut percevoir en filigrane également dans « Back Home ».
    Imparfait et trop chargé thématiquement, le second film de Joachim Trier n’en est pas moins un beau film. Triste mais beau. Et quelques magnifiques séquences l’illuminent telles que celles ou le cadet ramène celle dont il est secrètement amoureux chez elle après une fête ou encore celle où Isabelle Huppert et son collègue incarné par le trop rare David Strathairn (« Lone Star ») monologuent de façon alternée sur la notion et le métier de photographe de guerre. Des fulgurances, surtout dans la deuxième partie, qui enragent quelque peu que le film ne soit pas de cette trempe là tout du long. A voir car plutôt fort en dépit de ses maladresses et du fait le film dévoile ses charmes un peu trop sur le tard.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 décembre 2015
    très bon film, très intelligent, et tout en suggestions, ça rehausse le niveau des films commerciaux actuels et en sortant de la projection on a l'impression d'avoir avancé et appris quelque chose sur une réalité sociale et humaine, le mensonge qui fait avancer le jeune ado et le rend plus équilibré que ne le sont ou n'était sa mère, son père et son frère. Le thème du mensonge et son action sur l'autre? un débat toujours d'actualité et pas forcément porté de manière négative.
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 décembre 2015
    Le film s'ouvre sur une petite main, celle d'un nourrisson à la maternité, qui étreint les doigts de son père, puis doucement, la caméra se perd dans des couloirs d'hôpital où Jonah finit par rencontrer une ancienne amante dont la mère vient de mourir. Le décor est dressé : "Back Home" est l'histoire d'un deuil dont les 3 personnages principaux, le père, le fils aîné, Jonah, et le plus jeune, Conrad, doivent absolument renaître. La mère, elle, décédée d'un accident de voiture, brillante photographe de guerre, est un fantôme qui hante les trois hommes de sa vie, même plusieurs années après sa mort. Après le fulgurant et non moins magnifique "Oslo, 31 août", Joachim Trier signe un film sensible, sobre, sur un deuil à passer, et un avenir en famille à reconstruire. Il guette les visages, les larmes, les sourires, les échanges de mains, les soupirs, comme cette scène quasi emblématique du film, où le père poursuit son jeune fils de loin, et le regarde mentir au téléphone, s'étrangler d'une douleur invisible mais violemment perceptible. Le réalisateur distille la beauté dans une émotion simple, pure, accompagnée d'une musique lointaine, au piano, faisant penser à quelques séries américaines, jamais pesante, mais toujours là, comme un marqueur d'une page à tourner, de nouveaux mots d'amour à dire. Le réalisateur développe une véritable esthétique du cinéma dans sa manière de filmer, engageant ainsi une réflexion sur la littérature, la narration, la photographie, disons l'art en général. Car Trier propose un film proprement littéraire. Il aime ses personnages, les décrit au plus profond d'eux-mêmes, scrute leurs états intérieurs, sans jamais se risquer à l'indécence ou le voyeurisme. La mise en scène est particulièrement réussie dans le traitement qu'il a de l'adolescence. "Back Home" dont le titre corrigé est pour le coup formidablement pensé, est une œuvre proprement éblouissante de beauté, une sorte d'incursion poétique dans le cœur de cette famille abîmée, mais rayonnante d'amour.
    Le film d'Ariane
    Le film d'Ariane

    77 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 décembre 2015
    Encore un film sur le deuil, le manque, l'absence et comment on la surmonte… Isabelle (Huppert, intense), photographe de guerre admirée et célébrée pour son travail au plus près des conflits, se tue dans un accident de voiture. Trois ans plus tard, à la faveur d'une rétrospective de son œuvre à New York, la famille se retrouve pour évoquer le souvenir de cette femme, déchirée entre son métier sacerdoce et sa vie de mère et d'épouse. Au début, le récit se concentre sur le plus jeune fils, Conrad, un ado mutique et peu expressif qui semble reclus dans son chagrin et son malaise, provoquant l'inquiétude de son père et de son frère ainé, Jonah (Jesse Eisenberg, vu dans "Social Network"). Incommunicabilité, surinterprétation ou mal interprétation (des mots ou des comportements), crise d'adolescence et solitude, les relations entre les membres de cette famille éprouvée passent par toutes les phases d'incompréhension. Puis Jonah, pour qui la vie semble aller de soi (bon boulot, jeune marié, il vient d'avoir son premier enfant), présente à son tour des signes de détresse. Quant au père (Gabriel Byrne), il se démène comme il peut avec sa culpabilité, ses erreurs et ses manquements. Cette radiographie subtile des sentiments, mêlée aux visions subliminales ou oniriques qui peuplent l'inconscient des âmes blessées, touche avec beaucoup de délicatesse, sans pathos et sans cris. Visuellement très beau, ponctué de scènes marquantes, ce film singulier dans la forme comme dans le propos, va me poursuivre bien au-delà de la nuit…
    Steven Merlier
    Steven Merlier

    37 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 décembre 2015
    Plus fort que les bombes ou back home après la censure post 13 novembre que subit le cinéma ! En avp avec la présence surprise de isabelle Huppert une grande actrice française ^^

    Film sur la régénération d une famille après le suicide de la mère qui étais photographe de guerre

    Le film peint les relations de ceux qui restent qui sont abandonnés par ce geste un film fort mais qui de par sa sanction en trois partie se perd et nous perd

    En reste un film qui touche qui fait pleurer pour ma part des réflexions sur la vie l adolescence le manque la vie après la perte d un être cher !

    Des acteurs super de belles musique de très belle séquence mais assez inégales par moment

    http://avis-cine.over-blog. com/
    Yves G.
    Yves G.

    1 460 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 décembre 2015
    Le dernier film de Joachim Trier - sans lien de parenté avec Lars - a été présenté à Cannes sous le titre "Louder than bombs". Ses distributeurs français l'ont rebaptisé après le 13-novembre. Car il n'a rien à voir avec le terrorisme ou la guerre. Quoique ...
    Isabelle Huppert y joue le rôle .... d'une morte. Photographe de guerre, elle s'est suicidée. Son mari (Gabriel Byrne) élève seul deux garçons. L'aîné (Jesse Eisenberg), aujourd'hui adulte et jeune père de famille, sait la vérité, le cadet (Devin Druid), en pleine crise d'adolescence l'ignore.
    Joachim Trier, le réalisateur prometteur de "Oslo, 31 août", a voulu "raconter une histoire à plusieurs voix sur une famille dont chacun des membres vit une même expérience à sa manière". Le cadet est traumatisé par la mort de sa mère qu'il ne comprend pas. l'aîné peine à entrer dans l'âge adulte. Le père cherche la façon la plus douce de révéler la vérité à son fils. Même la mère défunte est convoquée par des flash-backs pour élucider les raison de son acte.
    Le film se construit comme une mosaïque faite de petits fragments éparpillés. Dans cet appareillage, c'est bizarrement Isabelle Huppert qui est la plus décalée. Parce qu'elle est morte ? parce qu'elle est Française ? Le film n'aurait pas perdu en cohérence sans elle. Elle aurait pu être gommée. Au centre. mais absente. Comme Kevin Costner dans Les copains d'abord de Lawrence Kasdan (1983) : il jouait le rôle d'un copain suicidé à l'enterrement duquel tous ses copains se réunissaient. Il n'apparaissait pas à l'écran - sinon, dans la première scène, dans son cercueil à ses obsèques. Mais tout le film gravitait autour de lui. Joachim Trier aurait dû utiliser le même procédé. Il aurait paradoxalement donné plus de présence à isabelle Huppert
    Ninjaw P
    Ninjaw P

    34 abonnés 299 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 décembre 2015
    Back home (aka Plus fort que les bombes/Louder than bombs, le film a été renommé à cause des attentats du 13 novembre). L'après Oslo, 31 aout ? j'y vais les yeux fermés ! Si on retrouve un certain talent pour parler des problèmes modernes, des personnages intéressants, des acteurs très bons, un très curieux mélange norvego franco américain, et deux ou trois morceaux oubliés des années 80. Malheureusement le film est TRES ennuyeux, pourtant il n'est pas si long, mais il ne va nulle part, se disperse trop, il n'y a pas d'ensemble, et donc pas de fin. Si en outre chacun des personnages a une vie sexuelle elle aussi moderne sans raison, ca devient lourd.
    dagrey1
    dagrey1

    97 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 décembre 2015
    "Back home" où la famille ça peut être compliqué...Centrant son intrigue autour de la disparition d'Isabelle Reed, une photographe grand reporter, Joachim décrit le quotidien d'une famille américaine (Gene Reed interprété par Gabriel Byrne et ses 2 fils Jonah et Conrad, respectivement interprétés par Jesse Eisenberg et Kevin Druid). Jonah, jeune papa, part en escapade auprès de son père et de son frère juste après l'accouchement de son premier enfant. Conrad est sujet au mutisme et à l'introversion. Gene Reed tente vaillamment d'harmoniser tout ce petit monde alors qu'il vient de rencontrer Hannah...qui n'est autre que la professeur de Conrad...

    Le film a le mérite de montrer que la vie peut être compliquée, que la disparition d'un parent peut durablement isoler et désociabiliser un enfant, que la femme que l'on chérissait et que l'on croyait connaitre peut demeurer un mystère bien après sa mort, que devenir père c'est le temps des questions...

    Cette dimension contrariante donne au film de Joachim Trier beaucoup de réalisme et de justesse à défaut de dégager de l'optimisme.
    cylon86
    cylon86

    2 513 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 décembre 2015
    Le deuil n'est pas une chose facile et chacun le gère à sa façon. Voilà ce que nous montre "Back Home" à travers une narration fragmentée, racontant comment un père et ses deux enfants vivent la mort de leur mère, grande photographe de guerre qui s'est suicidée, ce que le frère cadet ignore encore. Entre le père et son jeune fils qui ont du mal à communiquer et l'aîné qui tarde à revenir auprès de sa femme et de sa fille récemment née, les personnages se voient confrontés à des bribes de souvenirs, à la perception qu'ils avaient de cette femme et de cette mère et à leur chagrin avec qui ils sont seuls. Parfois longuet et pas toujours réussi dans certaines scènes, "Back Home" se montre tout de même sensible et intelligent, abordant son sujet avec réalisme, mélancolie sans jamais verser dans le mélodramatique. La construction éclatée du récit ajoute à la poésie de l'ensemble qui doit beaucoup à son excellent casting, dominé par Gabriel Byrne et Jesse Eisenberg.
    momo M.
    momo M.

    40 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 décembre 2015
    J'avais beaucoup aimé Oslo 31 août, Back Home parle aussi d'incommunicabilité mais est beaucoup moins réussi. Les personnages sont vraiment peu attachants et on a du mal a accrocher à cette histoire autour du suicide de la mère avec de très nombreux flashs-backs. Film très moyen malgré la présence d'Isabelle Huppert.
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 décembre 2015
    Il y a un jeune homme qui revient dans la maison de son enfance, alors qu'il vient tout juste d'être père, parce qu'on prévoit une exposition des oeuvres de sa mère, photographe de guerre disparue prématurément. Une superbe maison d'architecte d'ailleurs, moderne, tout en vitrages, immergée dans la verdure. A l'écart de la ville. Une maison de rêve quoi. Et dont il semble soudain ne plus pouvoir se détacher. Back Home.

    Il y a donc cette femme photographe qui, de temps en temps, s'arrachait à son métier qui la passionnait pour retrouver sa famille. Back Home.

    Il y a trois hommes qui ne se remettent pas de cette béance, de cette absence, de l'absence de celle qui pourtant n'était jamais là, même quand elle était là....

    Il y a un gamin, le plus jeune fils, révolté contre tout et tout le monde, mal dans sa peau, et là on retrouve évidemment le héros de Oslo, 31 aout du même Joachim Trier. Et encore: on lui a soigneusement caché que cette mère qui lui manque tellement, disparue dans un accident de la route, s'est suicidée. Le père pensait que cette révélation serait trop dure. Quoi de pire pour un enfant que de se dire que sa mère s'est suicidé: alors, fallait il que je ne sois rien pour elle, pour ne pas l'avoir retenue?

    Bref il y a beaucoup de choses fortes et justes dans ce beau film grave, servi par de magnifiques acteurs, à commencer par le jeune Devin Druid, l'ado buté; Jesse Eisenberg, le frère ainé et Gabriel Byrne, qu'on ne voit jamais assez. Très bel homme, excellent acteur et vraiment charismatique, sans doute aurait il du faire une carrière plus spectaculaire, Mr Byrne.... Et puis Isabelle Huppert, plus opaque que jamais. Dans sa passion de partir et de repartir sur les terrains de combat les plus durs, Syrie, Iraq, il y avait le devoir de montrer au monde la vie de ces malheureux livrés aux horreurs de la guerre; mais aussi sans doute, moins avouable, et sans doute ne se l'avoue t-elle pas à elle même: l'ennui du quotidien, de la vie de famille, cette famille que manifestement elle aime pourtant... Beau film parce que chaque protagoniste est intéressant, ce qui est rarement le cas au cinéma, où l'un des personnages mange en général les autres.

    Beau film, donc, mais dont on regrette parfois l'éparpillement, tant on passe vite de micro-scène en micro-scène, présent, vu par l'oeil de l'un ou de l'autre, flashes back plus ou moins reculés, rêves.... A voir bien sur.
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