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Alasky
351 abonnés
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2,5
Publiée le 14 mai 2016
Lent, parfois long, mais fort en émotions grâce au casting et à l'histoire touchante. Beau rôle pour Isabelle Huppert, sublimée par la caméra toute en nuances et maîtrisée de Joachim Trier. Un film sur l'absence et la passion d'une vie.
La quête de sens lorsque l'on est confronté à un drame implique nombre d'errements et de cogitations. C'est toute l'histoire de ce film, d'un père et de ses deux garçons, chacun tente de traverser l'épreuve, chacun à sa façon. Ne va pas mieux celui qui le paraît... Dommage que cela soit si lent et si laborieux.
Tout va bien, donc je te trompe. Maman est célèbre, aime Papa, mais le trompe. Papa, bien wealthy, fait pareil. Et le grand fiston (à peine papa) en fait de même. Le dernier rejeton lui se trompe carrément de partenaire, et se trompe sur toute la ligne... mais il a ses jeux vidéos (cliché de l'ado). Beau casting très riche même. Avec de gros plans Cette intrigue où les protagonistes se retrouvent après le décès de Maman est lente à progresser. On ne se parle plus et on a du mal à trouver un lien, une approche, donc maladroit dans les tentatives (clichés aussi). On a l'impression que faire compliqué devient plus palpitant ! Non, ce n'est pas Osage County.
La future sortie d'un article sur une célèbre photographe décédée donne l'occasion à sa famille de se réunir du moins physiquement, car parler n'est pas leur fort et ce n'est pas les secrets qu'ils cachent qui vont arranger les choses. Le film est très sobre parfois peut-être trop parce qu'on attend cette "explosion" qui n'arrive jamais et ça manque un peu d'émotion, mais rien qui ne soit préjudiciable avec des personnages attachants et touchants qui sont très bien développés puisqu'ils ont chacun leur propre petite histoire en plus de l'intrigue générale. "Back Home" aurait pu être un film bouleversant si Joachim Trier n'avait pas mis autant de pudeur dans son traitement, mais c'est tout de même un bon et joli film qui est superbement mis en scène et très bien interprété.
un drame complètement déstructuré dans sa forme où l'on navigue sans savoir où le récit va nous mener... finalement pas bien loin. on peut déplorer pas mal de lourdeurs et un manque de naturel chez certains personnages.
On retrouve dans ce très beau drame familial les qualités du précédent film du norvégien Joachim Trier "Oslo 31", une grande justesse de ton, une émotion certaine et retenue, une fascination pour le désarroi et la mélancolie, une évocation particulièrement sensible de sujets profonds tels l'incommunicabilité ou le suicide, bref rien de bien gai chez ce cinéaste mais quel talent de narration, quelle beauté mélancolique. Même si "Back home" n'a pas la profondeur du très beau "Oslo 31", le film n'en reste pas moins l'un des plus beaux vus ces derniers mois. Quant à l'interprétation, elle est exemplaire, dominée, faut-il le préciser, par une Isabelle Huppert comme on ne l'avait pas vu depuis longtemps, incroyablement sensible, incroyablement humaine.
Joachim Trier est un cinéaste norvégien investi et remarqué à Cannes. Pour ce film qui traite de la mémoire avant tout, il s'entoure de trois acteurs prestigieux, Isabelle Huppert, Gabriel Byrne et Jesse Eisenberg. Si suite aux attentats à Paris, le film a perdu son titre Plus fort que les bombes, il n'en reste pas moins percutant. Teinté d'une incroyable mélancolie les personnages s'échangent leurs points de vue sur ces peintures douloureuses à jamais gravées. Malheureusement, on a trop en tête L’Épreuve d'Erik Poppe où Juliette Binoche nous avait déjà prouvé la difficulté de mêler son emploi dangereux de photographe de guerre et sa vie de famille. Ici, du fait que la mère n'est plus ici, le film laisse un peu plus de place à la psychologie post métier. Le réalisateur cherche à montrer l'isolement et les non-dits avec beaucoup de justesse. On regrette cependant l'aspect trop sage d'un film qui aurait pu être tout simplement saisissant en secouant un peu les personnages dans leur géhenne. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
"... Il s'agit d'un mélodrame qui joue avec l'édition pour sauter du passé au présent où Trier nous propose un puzzle pour emboîter les pièces et savoir où est que les choses ont commencé à ne pas y aller. La perte d'une mère qui laisse des cicatrises mal fermées à son mari et ses deux fils, chaque un avec ses bagarres internes qui empêchent la famille de se souder. Proche en style aux drames d'automne comme Des gens comme des autres, Trier ose essayer de raconter son histoire de conciliation sans se servir des clichés des images accueillantes des paysages avec des feuilles qui tombent accompagnés d'une musique nostalgique..."
Bien joué. Ce genre de film simple si j'ai le droit de le dire ainsi, dans le sens où il n'y pas d'intrigue en soi. On suit des personnage et leurs interactions autour d'un évènement clef.J'aime assez, surtout ici car c'est bien joué, mais bon, ça n'est sûrement pas le film que je verrai plusieurs fois. Il appartient à ce style de films (si ce n'est pas tous finalement) qui reste un one shot, un bon moment ponctuel mais tombant vite dans le passé. Sinon j'adore toujours autant Jesse Eisenberg
Après le remarqué "Oslo, 31 août", Joachim Trier pose ses caméras aux Etats-Unis pour réaliser ce nouveau film: "Back Home". Chronique familiale tournant autour de la mort de la mère, Joachim Trier déroule son drame sans excès, avec réalisme mais aussi avec prétention. L'histoire peine à captiver non que le scénario soit à proprement mauvais mais il est mal structuré, brouillon. Le rendu est finalement peu intéressant et il ne faut pas compter sur la mise en scène peu inspiré du cinéaste pour rehausser l'ensemble et y apporter l'émotion attendue. C'est ambitieux mais fadasse et ennuyeux. Au final, on regarde "Back Home" de manière indifférente et détaché, sans réellement rentrer dans l'histoire et dans le quotidien de cette famille.
Ce film est un film coup de poing sur le deuil et la façon de se reconstruire après. Le réalisateur oscille entre réalité et flash back à travers le personnage de Conrad (David Druid). On ressent le mal être de cet adolescent incapable de surmonter le décès de sa mère (Isabelle Huppert), photographe de guerre. Le père de famille, joué par un excellent Gabriel Byrne contribue à cette atmosphère pesante en entretenant une liaison avec le professeur de Conrad. Un bon moment de cinéma.
et revoilà le "nouveau cinéma en pleine non action" c'est long, prétentieux et toujours les plans fixes ou les scènes inutiles 'le pipi derrière la voiture' - pourtant le sujet méritait mieux beaucoup mieux - la belle Isabelle Huppert nous émeut très peu, le sombre Gabriel Byrne est plat - c'est mou et pas du tout attachant
Un film excellent par la forme, très beau montage, avec des sauts dans le temps et dans la pensée, jouant sur la présence et l'absence, une belle musique qui met en valeur l'atmosphère intellectuelle du film , des acteurs qui jouent finement, tout en nuances.
Malgré cette excellence, je ne suis pas vraiment rentrée dans le film, les émotions n'ont pas tout à fait suivi, certainement du fait de ce côté cérébral.
Quelques vrais moments de grâce dans ce second film du réalisateur norvégien du très remarqué (et remarquable) "Oslo 31 août". Quelques antiennes plus attendues (le poète est forcément maudit, il faut souffrir pour écrire, le paria est au fond un gentil garçon, qui mérite d'être connu...). Mais la souffrance qui affleure rend les personnages touchants, et leurs fêlures émouvantes. Sans doute pas "un des plus grands films de l'année" (Télérama, évidemment repris sur l'affiche), mais un deuxième opus très réussi.
Vu dans le cadre du Festival Télérama…portrait de famille d’une famille en deuil après le décès de la mère, photographe de guerre qui venait de remiser ses appareils…suicide ou accident, le doute est permis…A l’occasion de l’accrochage d’une exposition de ses photos, la famille se retrouve dans la belle maison d’une banlieue cossue de New York….mais c’est un jeu d’apparences, la famille apparait comme un assemblage de solitudes…solitude de l’aîné devant ses nouvelles responsabilités de père, solitude du benjamin, muré dans sa crise d’adolescence et ses premiers émois amoureux, solitude du père devant son impuissance à parler à son fils, et de lui avouer sa liaison avec sa professeur d’anglais…Joachim Trier joue constamment du flash back et réintroduit la morte pour mieux souligner les malentendus, les secrets et les fragilités des personnages…c’est un parfois un peu trop sophistiqué et déconcertant par le nombre de thèmes abordés et souvent trop vite effleurés…le couple Isabelle Huppert / Gabriel Byrne est parfait, le jeune Devin Druit est un adolescent plutôt inquiétant et chaotique…mais à la longue c’est un peu un sentiment de malaise que j’ai ressenti.…