Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
mem94mem
116 abonnés
575 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 13 décembre 2015
Le film se veut en apesanteur, à l'image de ces filles que l'on fait sauter vers le ciel, mais il est gravement plombé par des incessants flashbacks, beaucoup trop nombreux à mon goût. L'instant est grave est le deuil est pesant. Dommage que ce soit moins bien qu'"Oslo, 31 août", l'absence de Anders Danielsen Lie se fait sentir, cet acteur au jeu divin, empreint de grâce. Devin Druid joue très bien, mais avec un répertoire forcément réduit pour l'ado qu'on lui fait jouer. Le reste du casting est très bon, mais la grâce a disparu.
Un film atypique, parfois déroutant en raison d'une mise en scène très personnelle faîte de flash-backs incessants qui vous perdent parfois... Au final, difficile d'être enthousiaste, sans pour autant être déçue...
Un drame intimiste, mais sans saveur... L'histoire est touchante mais la mise en scène trop simpliste, ça manque d'émotion et de panache. Par moment, même les acteurs n'ont pas l'air de croire ce qu'ils racontent. Dommage car le sujet était intéressant.
Bien joué. Ce genre de film simple si j'ai le droit de le dire ainsi, dans le sens où il n'y pas d'intrigue en soi. On suit des personnage et leurs interactions autour d'un évènement clef.J'aime assez, surtout ici car c'est bien joué, mais bon, ça n'est sûrement pas le film que je verrai plusieurs fois. Il appartient à ce style de films (si ce n'est pas tous finalement) qui reste un one shot, un bon moment ponctuel mais tombant vite dans le passé. Sinon j'adore toujours autant Jesse Eisenberg
Je ne me suis pas pour autant ennuyé mais c'est un sujet qui aurait dû me parler , me toucher et je n'ai ressenti aucune émotion. Mon ami qui était à mes cotés, lui a beaucoup aimé...
"Back home" nous présente une vie de famille douloureuse avec un aspect psychologique fort et bien détaillé. Les émotions se font bien ressentir dans ce drame accompagné de belles idées de mises en scène et de bonnes prestations (notamment Gabriel Byrne, acteur pas assez exploité malheureusement dans des long-métrages dignes de ce nom ces derniers-temps).
Malgré un casting international de premier choix, le film peine à décoller. On est plongé dans un drame intimiste et froid trop psychologique. Je dirai quand même bravo à la prestation du jeune devin druid . Les autres acteurs n'ont plus rien à prouver.
Très beau film, magnifiquement bien traité et joliment mis en scène. Les thèmes du deuil familial et des rapports filiaux est traité avec finesse, interprété par des acteurs de grande classe. Rien à dire de plus, il faut le voir.
Certes moins réussi que "Oslo 31 août", "Louder than bombs" n'en reste pas moins un très bon film jalonné de moments aussi gracieux que le précédent film de Joachim Trier. Le cinéaste témoigne des solitudes contemporaines, des petits mensonges, des non-dits, etc. L'essentiel du récit tourne autour du cadet, un adolescent effroyablement renfermé, qui s'avère être un moins bon leader que la figure centrale d'"Oslo 31 août". Jesse Eisenberg est très bien comme d'habitude, y compris dans ses petits arrangements très discutables avec ses petites amies. A voir, donc.
L’histoire d’un deuil maternel et son impact sur les trois hommes de sa vie. Un mari laissé à l’abandon, qui reprend pied en faisant de son mieux avec le cadet encore à la maison. Ce dernier privilégiant l’isolement et le mutisme. Un grand frère déjà loin, qui confond ses sentiments. Beaucoup moins tranchant que son précédent long - Oslo, 31 août - il est quand même juste de noter que Joachim Trier essai de transmettre à l’écran la manière avec laquelle l’humain affronte la fatalité des événements. Comment après le fracas, la vie n’est plus tout à fait la même.
J’ai eu beaucoup de mal à rentrer dans ce « Back Home » avec son interminable leçon sur l’incommunicabilité entre les membres d’une même famille, après le suicide de la mère de famille. Les personnages sont peu attachants et on a du mal à s’accrocher à cette histoire aux nombreux flash-backs. La juxtaposition des horreurs de la guerre et des conflits familiaux surcharge le questionnement naturel, empêchant toute empathie réelle et les approches psychologiques ne sont pas traitées en profondeur. Le propos ne semble aller nulle part et se disperse pendant 1h50. Bref c’est un peu snob et quelque peu soporifique.
Joachim Trier est un cinéaste norvégien investi et remarqué à Cannes. Pour ce film qui traite de la mémoire avant tout, il s'entoure de trois acteurs prestigieux, Isabelle Huppert, Gabriel Byrne et Jesse Eisenberg. Si suite aux attentats à Paris, le film a perdu son titre Plus fort que les bombes, il n'en reste pas moins percutant. Teinté d'une incroyable mélancolie les personnages s'échangent leurs points de vue sur ces peintures douloureuses à jamais gravées. Malheureusement, on a trop en tête L’Épreuve d'Erik Poppe où Juliette Binoche nous avait déjà prouvé la difficulté de mêler son emploi dangereux de photographe de guerre et sa vie de famille. Ici, du fait que la mère n'est plus ici, le film laisse un peu plus de place à la psychologie post métier. Le réalisateur cherche à montrer l'isolement et les non-dits avec beaucoup de justesse. On regrette cependant l'aspect trop sage d'un film qui aurait pu être tout simplement saisissant en secouant un peu les personnages dans leur géhenne. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Vu dans le cadre du Festival Télérama…portrait de famille d’une famille en deuil après le décès de la mère, photographe de guerre qui venait de remiser ses appareils…suicide ou accident, le doute est permis…A l’occasion de l’accrochage d’une exposition de ses photos, la famille se retrouve dans la belle maison d’une banlieue cossue de New York….mais c’est un jeu d’apparences, la famille apparait comme un assemblage de solitudes…solitude de l’aîné devant ses nouvelles responsabilités de père, solitude du benjamin, muré dans sa crise d’adolescence et ses premiers émois amoureux, solitude du père devant son impuissance à parler à son fils, et de lui avouer sa liaison avec sa professeur d’anglais…Joachim Trier joue constamment du flash back et réintroduit la morte pour mieux souligner les malentendus, les secrets et les fragilités des personnages…c’est un parfois un peu trop sophistiqué et déconcertant par le nombre de thèmes abordés et souvent trop vite effleurés…le couple Isabelle Huppert / Gabriel Byrne est parfait, le jeune Devin Druit est un adolescent plutôt inquiétant et chaotique…mais à la longue c’est un peu un sentiment de malaise que j’ai ressenti.…
D'une finesse et d'une intelligence rares, ce film sur la famille aborde avec force les thématiques de l'adolescence, des silences coupables et des non-dits, de la difficulté de communiquer entre un parent et son enfant, des petits arrangements avec la vérité, de l'amour, de l'adultère, de l'indicible tristesse dont on peut être victime alors que tous les indicateurs extérieurs semblent être au vert. Ici, c'est la mort tragique de la mère - une photojournaliste de renommée internationale, incarnée par Isabelle Huppert - dans un accident de voiture, qui va remettre en cause l'équilibre familial, obligeant un père et ses deux fils (superbes Gabriel Byrne, Devin Druid et Jesse Eisenberg) à réinventer leur relation. Mais la force de Joachim Trier réside dans son choix de faire un film à l'image de la vie, jamais excessif ni tapageur, ainsi que dans la tendresse absolue qu'il porte à ses personnages. S'ils commettent tous des erreurs, ces derniers recèlent une grande générosité, restent dignes dans l'épreuve, et tentent de se reconstruire comme ils le peuvent, avec leurs propres moyens. Certaines séquences sont simplement bouleversantes. Puissant et profond.