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    Fritz L
    Fritz L

    182 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 décembre 2015
    La sélection du Festival de Cannes 2015 comptait dans ses rangs quelques uns des plus beaux films de l’année, dont trois, ayant pour thématique le deuil, se détachent des tous les autres. Après « Valley of love » de Nicloux, « Mia madre » de Moretti, c’est au tour de « Back home » de sortir sur les écrans. Joachim Trier, très remarqué en 2012 avec l’impressionnant « Oslo, 31 août » confirme un exceptionnel talent à filmer l’intériorité du drame, plaçant le spectateur comme le témoin privilégié d’instants intenses, qu’il partage avec les personnages. Il ne néglige pas non plus cette mise en scène presque chirurgicale, à la limite austère, de son précèdent film, prompte à provoquer la suffocation tout en maintenant à vif l’attention.

    Il est d’ailleurs intéressant de faire le parallèle entre le film de Moretti qui joue sur le circonstanciel (l’avant décès) et où les émotions brutes ressortent en tiroir et « Back home », reposant sur l’analyse, puisque axé sur le travail du deuil. En ce sens les deux films sont complémentaires. Mais là où Moretti distille chaleureusement les sentiments contrastés du manque à venir, des regrets, du temps qui passe, Joachim Trier discerne dans la mort une manière de régler ses comptes avec la vie, et surtout avec la défunte. Le père et les deux fils sont terriblement affligés, chacun à leur manière, et l’omniprésence fantomatique dans leur vie de cette mère, de cette épouse, plombe leur quotidien, entrave l’avenir.

    Si l’on occulte une certaine tendance au maniérisme, et une sentiment de déjà vu (les interrogations d’Isabelle sont les mêmes que celle de Rebecca dans « L’épreuve » par exemple) on ne peut que s’extasier sur la construction même de « Back home » oscillant entre la pensée et le réel, dont la mise en images est particulièrement intense (visions de l’accident), profondes (échanges entre les frères, ou avec le père), voire carrément sublimes (la toute première scène sur le bébé, le très long gros plan sur le visage d’Isabelle). « Back home » est un film sur la douleur, celle de découvrir l’être aimé disparu tel qu’il était vraiment, et non pas tel que l’on voudrait qu’il fut. Il est avant tout un film sur le mensonge et la lâcheté, chaque personnage se voilant allègrement la face, pour ne pas déplaire, pour ne pas savoir, pour ne pas vivre. Le deuil génère toujours une envie de vivre, ou de revivre.

    C’est tout cela que concentre Trier dans son film. Et s’il est aussi puissant, cela tient au choix et surtout au jeu des acteurs. Eisenberg, Byrne et Huppert apportent toute l’aura nécessaire à leurs rôles, mais s’il en est un qui se détache plus encore, c’est bien Devin Druid, il crève l’écran en adolescent perturbé, traumatisme que l’on perçoit jusqu’au moindre mouvement du corps.
    lucilla-
    lucilla-

    60 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 décembre 2015
    C'est un très beau film sur le deuil, sans doute un des plus beaux sur ce sujet. Et un des plus justes. L'évocation de l'absente, ces aller-retours entre les souvenirs et le présent, entre le rêve et la réalité finissent par placer le spectateur dans l'état cotonneux et comme coupé des autres qui est celui de tous les endeuillés.. Le film est très ambitieux et peut sans doute laisser des spectateurs en route, mais j'ai trouvé pour ma part très puissante cette évocation mélancolique de la perte et de la douleur d'exister. Et de l'écriture comme secours ultime à la détresse.. Joaquim Trier confirme, pour moi, sa sensibilité si particulière, et son talent.
    FaRem
    FaRem

    8 647 abonnés 9 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 mai 2016
    La future sortie d'un article sur une célèbre photographe décédée donne l'occasion à sa famille de se réunir du moins physiquement, car parler n'est pas leur fort et ce n'est pas les secrets qu'ils cachent qui vont arranger les choses. Le film est très sobre parfois peut-être trop parce qu'on attend cette "explosion" qui n'arrive jamais et ça manque un peu d'émotion, mais rien qui ne soit préjudiciable avec des personnages attachants et touchants qui sont très bien développés puisqu'ils ont chacun leur propre petite histoire en plus de l'intrigue générale. "Back Home" aurait pu être un film bouleversant si Joachim Trier n'avait pas mis autant de pudeur dans son traitement, mais c'est tout de même un bon et joli film qui est superbement mis en scène et très bien interprété.
    traversay1
    traversay1

    3 572 abonnés 4 861 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 décembre 2015
    Pour son premier film en langue anglaise, le norvégien Joachim Trier livre avec Back Home, précédemment connu sous le titre de Plus fort que les bombes un honnête récit psychologique que l'on aura du mal à trouver follement original. Autour de la mort prétendument accidentelle d'une femme reporter (après Juliette Binoche dans L'épreuve, à Isabelle Huppert de s'y coller sans avoir quelque chose de guère plus consistant à défendre), son mari et ses deux fils confrontent leurs névroses. Le résultat est davantage dans le scénario que sur l'écran tant Trier a de la peine à transcrire en images un matériau littéraire, limite conceptuel. Quelques scènes, celles où apparaît Jesse Eissenberg par exemple, sont relativement réussies. Mais l'ensemble est insatisfaisant. Joachim Trier serait plus inspiré de revenir tourner des sujets norvégiens et personnels comme l'étaient ses précédents films.
    cylon86
    cylon86

    2 513 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 décembre 2015
    Le deuil n'est pas une chose facile et chacun le gère à sa façon. Voilà ce que nous montre "Back Home" à travers une narration fragmentée, racontant comment un père et ses deux enfants vivent la mort de leur mère, grande photographe de guerre qui s'est suicidée, ce que le frère cadet ignore encore. Entre le père et son jeune fils qui ont du mal à communiquer et l'aîné qui tarde à revenir auprès de sa femme et de sa fille récemment née, les personnages se voient confrontés à des bribes de souvenirs, à la perception qu'ils avaient de cette femme et de cette mère et à leur chagrin avec qui ils sont seuls. Parfois longuet et pas toujours réussi dans certaines scènes, "Back Home" se montre tout de même sensible et intelligent, abordant son sujet avec réalisme, mélancolie sans jamais verser dans le mélodramatique. La construction éclatée du récit ajoute à la poésie de l'ensemble qui doit beaucoup à son excellent casting, dominé par Gabriel Byrne et Jesse Eisenberg.
    Acidus
    Acidus

    720 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 janvier 2016
    Après le remarqué "Oslo, 31 août", Joachim Trier pose ses caméras aux Etats-Unis pour réaliser ce nouveau film: "Back Home". Chronique familiale tournant autour de la mort de la mère, Joachim Trier déroule son drame sans excès, avec réalisme mais aussi avec prétention. L'histoire peine à captiver non que le scénario soit à proprement mauvais mais il est mal structuré, brouillon. Le rendu est finalement peu intéressant et il ne faut pas compter sur la mise en scène peu inspiré du cinéaste pour rehausser l'ensemble et y apporter l'émotion attendue. C'est ambitieux mais fadasse et ennuyeux. Au final, on regarde "Back Home" de manière indifférente et détaché, sans réellement rentrer dans l'histoire et dans le quotidien de cette famille.
    Alasky
    Alasky

    349 abonnés 3 400 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 mai 2016
    Lent, parfois long, mais fort en émotions grâce au casting et à l'histoire touchante. Beau rôle pour Isabelle Huppert, sublimée par la caméra toute en nuances et maîtrisée de Joachim Trier. Un film sur l'absence et la passion d'une vie.
    Nyns
    Nyns

    215 abonnés 749 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 juillet 2018
    Style élégant malgré un ensemble trop poussif pour être apprécier de façon total. Joachim Trier propose de regrouper plusieurs thématiques sociales masculines autour d'un personnage féminin fort, celui de la mère, morte accidentellement spoiler: ou pas accidentellement, d'ailleurs
    . Le père, déprimé, dérouté, perdu, essaye tant bien que mal de redonner vie à sa famille meurtrie. On le plus jeune frère dans une évidente crise existentielle, en pleine construction de soi quand on est un peu détruit c'est plus compliqué. Et le plus âgé qui essaye de donner un sens à sa jeune paternité qui le déstabilise et l'interroge. Une mère c'est pourtant le ciment, même quand elle semble inexistante, le peu qu'elle a existé, elle a marqué... Plusieurs scènes se trouvent être joliment tournées et apportent beaucoup de sympathie autour de ce jeune réalisateur. Comme la même scène vu par le père puis vu par le fils. On pourrait se lasser d'un énième film sur le deuil, mais Back Home (encore un titre anglophone pour en remplacer un autre, beaucoup plus parlant), va bien au delà et ne tombe pas dans les facilités même si on ne peut pas passer à côté de certains clichés. Les prestations sont très bonnes, le casting se complète globalement assez naturellement. C'est presque trop parfait dans sa présentation finalement. Le résultat est que l'exercice devient un peu étouffant, et je pense, trop peu marquant malgré de beaux efforts. Il faut que je regarde son premier film qui semble plus détonnant à première vue.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    315 abonnés 2 971 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 mai 2016
    un drame complètement déstructuré dans sa forme où l'on navigue sans savoir où le récit va nous mener... finalement pas bien loin. on peut déplorer pas mal de lourdeurs et un manque de naturel chez certains personnages.
    Hastur64
    Hastur64

    223 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 septembre 2016
    J'ai peine à croire que le réalisateur de ce film soit le même que celui de l'excellent “Oslo, 31 Août”... Parce qu'autant ce dernier m'avait enchanté, autant cette incursion en Amérique du réalisateur norvégien a été rien moins qu'ennuyeuse. Rien dans ce film n'a trouvé grâce à mes yeux ! L'intrigue est affreusement vide, les thématiques abordées sans originalité, les personnages soient insipides soient caricaturaux, les péripéties atones et le tout est submergé par une musique dépressive. Le casting trois étoiles (et international) qui est présent dans le film n'apporte en outre rien à ce long-métrage. Quand je vois sa sélection au festival de Cannes et les excellentes notes critiques et publiques qui sont sur Allociné, j'imagine que je dois me résoudre à admettre que j'ai dû totalement passer à côté du film... Mais personnellement je suis resté complètement froid devant le deuil languissant de ce veuf et de ses deux fils. Un long-métrage qui apparemment est d'une grande qualité, mais qui chez moi n'a provoqué qu'ennuis et désintérêt et que j'aurais du mal à recommander. À voir pour se faire son idée.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    113 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 août 2017
    Un nouveau drame parfaitement maitrisé par le si intéressant Joachim Trier qui dirige ici son 1ier casting international. Le scénario est très habile de mêler présent et flashbacks pour dresser le portrait de ce père et ses deux garçons toujours en deuil pour la mère disparue. Il n'y a pas grand chose à ajouter, les scènes sont très bien écrites et réalisées et certains passages très émouvants notamment grace à l'interprétation. Du beau travail même si en soi l'histoire n'est pas très originale, Joachim Trier arrive très aisément à susciter l'émotion grace à sa mise en scène...
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 décembre 2015
    Il y a un jeune homme qui revient dans la maison de son enfance, alors qu'il vient tout juste d'être père, parce qu'on prévoit une exposition des oeuvres de sa mère, photographe de guerre disparue prématurément. Une superbe maison d'architecte d'ailleurs, moderne, tout en vitrages, immergée dans la verdure. A l'écart de la ville. Une maison de rêve quoi. Et dont il semble soudain ne plus pouvoir se détacher. Back Home.

    Il y a donc cette femme photographe qui, de temps en temps, s'arrachait à son métier qui la passionnait pour retrouver sa famille. Back Home.

    Il y a trois hommes qui ne se remettent pas de cette béance, de cette absence, de l'absence de celle qui pourtant n'était jamais là, même quand elle était là....

    Il y a un gamin, le plus jeune fils, révolté contre tout et tout le monde, mal dans sa peau, et là on retrouve évidemment le héros de Oslo, 31 aout du même Joachim Trier. Et encore: on lui a soigneusement caché que cette mère qui lui manque tellement, disparue dans un accident de la route, s'est suicidée. Le père pensait que cette révélation serait trop dure. Quoi de pire pour un enfant que de se dire que sa mère s'est suicidé: alors, fallait il que je ne sois rien pour elle, pour ne pas l'avoir retenue?

    Bref il y a beaucoup de choses fortes et justes dans ce beau film grave, servi par de magnifiques acteurs, à commencer par le jeune Devin Druid, l'ado buté; Jesse Eisenberg, le frère ainé et Gabriel Byrne, qu'on ne voit jamais assez. Très bel homme, excellent acteur et vraiment charismatique, sans doute aurait il du faire une carrière plus spectaculaire, Mr Byrne.... Et puis Isabelle Huppert, plus opaque que jamais. Dans sa passion de partir et de repartir sur les terrains de combat les plus durs, Syrie, Iraq, il y avait le devoir de montrer au monde la vie de ces malheureux livrés aux horreurs de la guerre; mais aussi sans doute, moins avouable, et sans doute ne se l'avoue t-elle pas à elle même: l'ennui du quotidien, de la vie de famille, cette famille que manifestement elle aime pourtant... Beau film parce que chaque protagoniste est intéressant, ce qui est rarement le cas au cinéma, où l'un des personnages mange en général les autres.

    Beau film, donc, mais dont on regrette parfois l'éparpillement, tant on passe vite de micro-scène en micro-scène, présent, vu par l'oeil de l'un ou de l'autre, flashes back plus ou moins reculés, rêves.... A voir bien sur.
    Le film d'Ariane
    Le film d'Ariane

    77 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 décembre 2015
    Encore un film sur le deuil, le manque, l'absence et comment on la surmonte… Isabelle (Huppert, intense), photographe de guerre admirée et célébrée pour son travail au plus près des conflits, se tue dans un accident de voiture. Trois ans plus tard, à la faveur d'une rétrospective de son œuvre à New York, la famille se retrouve pour évoquer le souvenir de cette femme, déchirée entre son métier sacerdoce et sa vie de mère et d'épouse. Au début, le récit se concentre sur le plus jeune fils, Conrad, un ado mutique et peu expressif qui semble reclus dans son chagrin et son malaise, provoquant l'inquiétude de son père et de son frère ainé, Jonah (Jesse Eisenberg, vu dans "Social Network"). Incommunicabilité, surinterprétation ou mal interprétation (des mots ou des comportements), crise d'adolescence et solitude, les relations entre les membres de cette famille éprouvée passent par toutes les phases d'incompréhension. Puis Jonah, pour qui la vie semble aller de soi (bon boulot, jeune marié, il vient d'avoir son premier enfant), présente à son tour des signes de détresse. Quant au père (Gabriel Byrne), il se démène comme il peut avec sa culpabilité, ses erreurs et ses manquements. Cette radiographie subtile des sentiments, mêlée aux visions subliminales ou oniriques qui peuplent l'inconscient des âmes blessées, touche avec beaucoup de délicatesse, sans pathos et sans cris. Visuellement très beau, ponctué de scènes marquantes, ce film singulier dans la forme comme dans le propos, va me poursuivre bien au-delà de la nuit…
    brunocinoche
    brunocinoche

    91 abonnés 1 102 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 avril 2016
    On retrouve dans ce très beau drame familial les qualités du précédent film du norvégien Joachim Trier "Oslo 31", une grande justesse de ton, une émotion certaine et retenue, une fascination pour le désarroi et la mélancolie, une évocation particulièrement sensible de sujets profonds tels l'incommunicabilité ou le suicide, bref rien de bien gai chez ce cinéaste mais quel talent de narration, quelle beauté mélancolique. Même si "Back home" n'a pas la profondeur du très beau "Oslo 31", le film n'en reste pas moins l'un des plus beaux vus ces derniers mois. Quant à l'interprétation, elle est exemplaire, dominée, faut-il le préciser, par une Isabelle Huppert comme on ne l'avait pas vu depuis longtemps, incroyablement sensible, incroyablement humaine.
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    75 abonnés 829 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 mai 2020
    Après un deuxième long-métrage de grande qualité, Oslo 31 août, Joachim Trier revient avec cette histoire de gestion du deuil qui dépeint, comme toujours, des personnages en rupture, à fleur de peau.
    La mise en scène est ici assez académique, sans réelle inspiration, à l'image d'un casting téléguidé qui ne fait pas de vagues. Le récit est plutôt lourd, très haché, et on n'arrive jamais vraiment à rentrer dans ce scénario ennuyant car trop hermétique. La qualité première du réalisateur norvégien, sa sensibilité, transparaît difficilement.
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