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    Jorik V
    Jorik V

    1 271 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 décembre 2015
    Au début et presque jusqu’à la moitié du film, on se demande ce que veut nous raconter le réalisateur de l’acclamé « Oslo, 31 août ». Le long-métrage nous semble monotone, voire dépressif, et avance à un rythme neurasthénique. Le montage très déstructuré n’arrange rien à la chose et nous rend quelque peu perplexe face à ce qui se déroule devant nos yeux. C’est presque inintéressant et il est difficile d’accrocher. Mais, petit à petit, on comprend que ces instants qui nous sont montrés entre flashbacks, rêves et présent sont volontairement traduits de cette manière pour nous faire ressentir l’absence du personnage d’Isabelle Huppert sous toutes ses formes. En effet, suite à son décès, cette absence est ressentie par son mari et ses deux enfants de manière différente et on assiste à un film sur le deuil, le manque et la manière de l’appréhender.
    Réduite au statut de fantôme, présente lors de fragments de passé, la comédienne française n’en est pas moins complètement convaincante, rendant ses apparitions magnétiques. L’absence, le manque, et la gestion du deuil donc, mais aussi l’incommunicabilité entre les membres d’une famille à qui il manque un de ses membres sont au centre de ce film lourd de thématiques mais qui parvient à être cohérent et presque complet sur le tard. Le métier de photographe de guerre officié par son personnage ajoute encore un autre aspect au long-métrage: rarement présente encore vivante, elle ne l’était que physiquement lors de ces retours de missions, son esprit étant déjà au lointain. Par là même, mari et fils vivaient déjà cette absence alors qu’elle était encore en vie. Sur ce point le film se rapproche de « L’Épreuve » avec Juliette Binoche, sorti cette année, et qui se focalisait sur le danger de ce métier et l’addiction qu’il procurait que l’on peut percevoir en filigrane également dans « Back Home ».
    Imparfait et trop chargé thématiquement, le second film de Joachim Trier n’en est pas moins un beau film. Triste mais beau. Et quelques magnifiques séquences l’illuminent telles que celles ou le cadet ramène celle dont il est secrètement amoureux chez elle après une fête ou encore celle où Isabelle Huppert et son collègue incarné par le trop rare David Strathairn (« Lone Star ») monologuent de façon alternée sur la notion et le métier de photographe de guerre. Des fulgurances, surtout dans la deuxième partie, qui enragent quelque peu que le film ne soit pas de cette trempe là tout du long. A voir car plutôt fort en dépit de ses maladresses et du fait le film dévoile ses charmes un peu trop sur le tard.
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 décembre 2015
    Le film s'ouvre sur une petite main, celle d'un nourrisson à la maternité, qui étreint les doigts de son père, puis doucement, la caméra se perd dans des couloirs d'hôpital où Jonah finit par rencontrer une ancienne amante dont la mère vient de mourir. Le décor est dressé : "Back Home" est l'histoire d'un deuil dont les 3 personnages principaux, le père, le fils aîné, Jonah, et le plus jeune, Conrad, doivent absolument renaître. La mère, elle, décédée d'un accident de voiture, brillante photographe de guerre, est un fantôme qui hante les trois hommes de sa vie, même plusieurs années après sa mort. Après le fulgurant et non moins magnifique "Oslo, 31 août", Joachim Trier signe un film sensible, sobre, sur un deuil à passer, et un avenir en famille à reconstruire. Il guette les visages, les larmes, les sourires, les échanges de mains, les soupirs, comme cette scène quasi emblématique du film, où le père poursuit son jeune fils de loin, et le regarde mentir au téléphone, s'étrangler d'une douleur invisible mais violemment perceptible. Le réalisateur distille la beauté dans une émotion simple, pure, accompagnée d'une musique lointaine, au piano, faisant penser à quelques séries américaines, jamais pesante, mais toujours là, comme un marqueur d'une page à tourner, de nouveaux mots d'amour à dire. Le réalisateur développe une véritable esthétique du cinéma dans sa manière de filmer, engageant ainsi une réflexion sur la littérature, la narration, la photographie, disons l'art en général. Car Trier propose un film proprement littéraire. Il aime ses personnages, les décrit au plus profond d'eux-mêmes, scrute leurs états intérieurs, sans jamais se risquer à l'indécence ou le voyeurisme. La mise en scène est particulièrement réussie dans le traitement qu'il a de l'adolescence. "Back Home" dont le titre corrigé est pour le coup formidablement pensé, est une œuvre proprement éblouissante de beauté, une sorte d'incursion poétique dans le cœur de cette famille abîmée, mais rayonnante d'amour.
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein

    133 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 décembre 2015
    Un film, pur handicapé émotionnel, aucunement aidé par des personnages que trop rarement attachants car caricaturaux au maximum et une ambiance mortifère aussi poignante que de la mort aux rats dans le verre d’un squelette… Tout commence dans une chambre d’hôpital. Une naissance, moment normalement chaleureux dans une vie qui passe pour un drame tellement que la mise en scène du réalisateur est froide et impersonnelle. « Back Home » n’est qu’une multiplication d’entailles personnelles, idolâtrées et mises sous la lumière du jour les unes après les autres, et c’est là que notre bon ressenti coince. Tout semble très soigné et en même temps atrocement éloigné, les acteurs doivent donner l’impression qu’ils sont de la même famille ou qu’ils se connaissent et s’aiment un minimum, mais on a affaire qu’à une vitre teintée, une armoire sans glace et au bois à ce point repeint qu’il serait impossible d’en déterminer de quel arbre il provient. Et ce pur éloignement entre les personnages représente une vraie gêne dans le fil continuel de l’histoire, car on ne parvient à se cramponner à ces êtres et à leur souffrance que lorsque le montage le permet. C’est-à-dire lorsque le montage libère ses spectateurs, les font souffler un bon coup grâce à un changement équivoque dans le rythme. On retiendra comme exemple marquant l’entrée dynamique dans l’esprit de Conrad Reed (bien interprété par Devin Druid, acteur prometteur), adolescent en mal avec un père trop protecteur, suite au décès brutal d’une mère avec qui il se sentait si proche, si aimé… Il y’a donc bien des séquences comme celles-ci qui nous font oublier l’ennui et le manque de passion dans la façon de raconter du film, et qui nous permettent de nous évader, enfin, dans un monde où l’imaginaire est permis, voire obligatoire. Dommage qu’on se retrouve alors face au problème contraire : la réalisation d’un auteur doué qui manque dramatiquement d’ingéniosité, avec, en plus, un scénario qui déçoit plus qu’autre chose tellement il cumule les préjugés et les mauvaises tentatives pour étonner un spectateur qui ne fait que rester inerte face à un contexte fantastique qui ne fonctionne pas, qui sert juste à notre imagination pour se défouler un peu les pieds et de nous enlever cette boue obscène et grasse de nos souliers auparavant dorés, aujourd’hui ruinés. Une certaine délicatesse survient, parfois, et s’impose à notre vision, tel un petit ouragan qui passerait, loin de nous, contraire à la permanence sans borne d’un paysage élimé, éclaircissant l’aube souveraine de ses rayons clairs. Huppert. Une actrice d’une infinie beauté qui sait donner un autre souffle à une histoire qui en manque, qui subjugue de par ses apparitions et qui, lorsqu’elle quitte l’écran, nous laisse autant orphelins que les trois garçons, peut-être trop vite devenus hommes, qui complétaient une famille disloquée, réfugiée de guerre, abasourdie par les drames quotidiens et pourtant Ô combien obsolètes par rapport à ce que vit le reste du monde, comme nous le rappelle les photographies et leur noir et blanc faisant démarquer l’éternel d’un cliché. Le métier de photographe est mis en scène avec subtilité. « Louder Than Bombs » étonne rarement mais parvient à distiller des moments intimes de grâce, feuilletés dans le quotidien d’une vie. Une oeuvre à voir, rien que pour sa manière de voir le monde.
    Dorian M.
    Dorian M.

    47 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 décembre 2015
    Une finesse dans l'écriture et la mise en scène qui élèvent ce film au rang de chef d'œuvre. A voir absolument.
    Didier L
    Didier L

    35 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 janvier 2017
    Ratage total de Joachim Trier dans ce drame familial touché par un académisme visuel prétentieux dans lequel il essaie de faire entrer au forceps plusieurs thématiques sans qu'aucune ne soit finalement traité convenablement. Le récit constitué de flashbacks, de rêves, de visions d'une même scène sous plusieurs angles est construit de la même façon et donne l'impression que le réalisateur nous offre un best of de ses connaissances cinématographiques (Haneke, Lars Von Trier, Van Sant et j'en passe. ....).
    moket
    moket

    526 abonnés 4 331 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 janvier 2017
    Un film élégant et touchant, joliment interprété, mais un peu aseptisé. L'image est belle, le film très contemplatif mais assez hypnotique. Seulement les personnages semblent trop déconnecté les uns des autres.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 10 décembre 2015
    Trois ans après sa mort, une galerie newyorkaise consacre une exposition-photos à Isabelle Reed, reporter reconnue qui a posé ses objectifs sur de nombreux terrains de guerre. Mais Isabelle est décédée dans un accident de voiture au retour de son dernier reportage en Syrie. L’hommage posthume est l’occasion pour son mari et leurs deux garçons de croiser quelques souvenirs complexes et fragmentés sur la femme et la mère qu’ils ont aimée. Le récit se construit à partir de nombreux flash-back ou chacun fouille sa mémoire sans souci de cohérence chronologique.
    Notamment Conrad, le cadet, qui en fait baver à son père de l’avoir tenu à l’écart du dernier secret familial : l’accident de sa mère était-il un suicide déguisé ? Mais le fait de savoir la vérité n’empêche pas Jonah, l’ainé, de voir son couple tanguer. Il y a bien sûr ce mari hésitant et séducteur qui découvre une autre histoire en tirant sur les fils de leur vie commune. Et puis il y a la photographe, « artiste et témoin », qui se posait de vraies questions sur son métier et les limites de son engagement. Sans avoir une ligne de conduite aussi claire dans sa vie privée.
    En dépit d’un montage un peu sophistiqué, voire alambiqué, Joachim Trier signe un film psychologique intimiste et sensible. Il trouve des ressorts à son scénario en allant puiser aux tréfonds de l’introspection. Mais aussi en nous faisant mesurer l’incommunicabilité qui finit par affecter la cellule familiale au point de la rendre « méconnaissable à elle-même ». Le couple d’adultes est excellent, Gabriel Byrne plein de charme et Isabelle fragile et un peu lasse. Leurs deux fistons ne sont pas en reste.
    David B.
    David B.

    42 abonnés 565 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mai 2016
    La quête de sens lorsque l'on est confronté à un drame implique nombre d'errements et de cogitations. C'est toute l'histoire de ce film, d'un père et de ses deux garçons, chacun tente de traverser l'épreuve, chacun à sa façon. Ne va pas mieux celui qui le paraît... Dommage que cela soit si lent et si laborieux.
    Felipe Dla Serna
    Felipe Dla Serna

    20 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 décembre 2015
    Une mère disparue quelques années auparavant est le catalyseur au sein d'une famille déchirée par son absence. Sur le principe cela paraît intéressant, mais l'exécution du film laisse à désirer à mon sens. Un peu décousu et difficile à suivre. Le fils (le plus jeune) se renferme et projète sa douleur contre le père qui a du mal à communiquer avec lui et à comprendre son mal-être. Tout ça sur le papier m'avais poussé à aller voir ce film. Mais la déception et parfois même l'ennui ont été grands. Dommage car j'adore Isabelle Huppert et je suis resté ici sur ma faim.
    Blog Be French
    Blog Be French

    39 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 juin 2015
    Après Respire en 2006 et Oslo, 31 Août en 2011, le jeune réalisateur norvégien débarque en 2015 sur la croisette avec Louder than Bombs et son casting quasi-hollywoodien. Pourquoi «quasi » ? Et bien tout simplement parce que Joaquim Trier cherche plus souvent à taper dans la veine intimiste de Sundance qu'à nous proposer un film marqué par sa propre empreinte… Comme beaucoup de films présentés cette année à Cannes, Louder than Bombs dresse le portrait d'une cellule familiale en crise, où un mari et deux fils cherchent tant bien que mal à se consoler de la disparition d'un mère et d'une femme. En ce sens, Trier s'éloigne des codes habituels, ne tombe pas spécifiquement dans le pathos pour jouer la carte émotionnelle, et choisit de montrer la légèreté de l’existence plutôt que le néant qui s'offre à nous (en témoigne cette jolie affiche). Ici, comme ailleurs, le deuil est impossible et les personnages ne cherchent pas à « faire leur deuil » mais plutôt à le dépasser, à laisser cet événement devenir le pilier, certes branlant, d'une vie que chacun aura à construire. La film est d'ailleurs très bien construit puisque le montage permet de revenir à chaque personnage et de découvrir comment chacun éprouve la disparition d'Isabelle Reed. L'ensemble des acteurs (Isabelle Huppert, Jesse Eisenberg, Devin Druid, Gabriel Byrne) portent très justement cette histoire et Trier se permet même quelques coquetteries qui alerteront l'oeil avisé du spectateur (notamment des arrêts sur image minutieux aux lumières presque surnaturelles, ou encore un monologue mis en image à la manière d'un clip).
    « Mais quels sont les défauts du film alors ? » me diriez-vous… Revenons donc à la « veine intimiste de Sundance » ! Car si le film a de très belles séquences, certaines tombent aussi un peu facilement dans les clichés du cinéma indépendant américain : à l'instar des cinéastes scandinaves (Bergman, Vinterberg, ou d'autres), Trier choisit de dépeindre les drames d'une famille bourgeoise tout en nous proposant une réalisation cumulant les flous et les couleurs grisonnantes des films indés américains. Là où une vraie mise en scène et une photographie enjouée auraient transcendé ce sujet classique, le cinéaste norvégien choisit de filmer ce qu'on nous propose au cinéma au moins une fois par mois ! La simplicité sur le fond aurait pu être un avantage si la forme avait su véritablement se démarquer…

    Joaquim Trier manque un peu la marche avec son nouveau film. En effet, les rares éclats de poésie ne suffiront pas à faire de Louder Than Bombs un bon film car celui-ci reste marqué par un scénario trop simple et une réalisation trop marquée « cinéma indépendant ». On aurait aimé que le norvégien puisse laisser éclore son talent un peu plus sur la longueur… Espérons que ce soit le cas lors de son prochain film !

    Retrouvez cette critique et bien d'autres sur notre blog Be French !
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 4 mai 2016
    Tout va bien, donc je te trompe. Maman est célèbre, aime Papa, mais le trompe. Papa, bien wealthy, fait pareil. Et le grand fiston (à peine papa) en fait de même. Le dernier rejeton lui se trompe carrément de partenaire, et se trompe sur toute la ligne... mais il a ses jeux vidéos (cliché de l'ado). Beau casting très riche même. Avec de gros plans Cette intrigue où les protagonistes se retrouvent après le décès de Maman est lente à progresser. On ne se parle plus et on a du mal à trouver un lien, une approche, donc maladroit dans les tentatives (clichés aussi). On a l'impression que faire compliqué devient plus palpitant ! Non, ce n'est pas Osage County.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 713 abonnés 12 426 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 mars 2024
    Beaucoup trop de personnages dans ce troisième long-mètrage de Joachim Trier qui s'inspire de l'inattendue pièce d'Arthur Miller, "Death of a Salesman". Personnage pivot et finalement peu consistant, Isabelle Huppert joue dans le film...une morte que l'on voit qu'à travers le point de vue du mari (Gabriel Byrne) et de ses deux fils dont le perturbè Conrad! Nous voyons comment la perte d'un être cher empêche ces trois hommes d'avancer dans la vie! C'est le point positif de cet après "Oslo, 31 aout ?" à l'ècriture sans doute trop ambitieuse! Le moins que l'on puisse dire c'est que c'est à la fois stylisè, contemplatif et dècousu! il faut donc accepter la lenteur des images (souvent belles) et le côtè dèstructurè de la forme, la complexitè et la sensibilitè des personnages! Une fois passè ce cap, on se laisse prendre par la fulgurance de certaines scènes, le jeu des acteurs (mention au jeune Devin Druid) et la force des sentiments exprimès! Difficile de ne pas dèceler dans cette oeuvre une synthèse du travail de Trier qui explosera vraiment dans le très rèussi, "Julie (en 12 chapitres)"...
    Caine78
    Caine78

    6 703 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 septembre 2018
    J'avais beaucoup aimé « Oslo, 31 août » du même Joachim Trier, magnifique adaptation du « Feu Follet » de Pierre Drieu La Rochelle, j'ai presque autant aimé « Back Home », rebaptisé tel quel après les attentats du 13 novembre alors qu'il devait s'appeler « Plus fort que les bombes ». Bref, s'il est un peu moins déchirant que le précédent et peut-être un peu moins proche de nous (de moi, du moins), il reste d'une grande élégance, avec beaucoup de sensibilité et une belle sophistication n'ayant rien de gratuite. C'est un film qui nous parle de ce que nous sommes, de la famille, mais surtout de la façon dont chacun réagit après la perte d'un être cher : il n'y en a pas de bonne ou de mauvaise, juste la nôtre, certains l'exprimant plus douloureusement que les autres. Aucun jugement , mais plusieurs scènes très émouvantes au cœur d'un excellent scénario, écrit avec précision et presque entièrement consacré à ses personnages, tous très attachants et interprétés avec beaucoup de ferveur, notamment par l'excellent Devin Druid et le toujours impeccable Gabriel Byrne. Ce n'est pas forcément une œuvre sur laquelle il est facile de beaucoup écrire, mais c'est une œuvre qui se ressent, se vit, dont on sort apaisé, pour ne pas dire heureux : au vu du sujet de départ, ce n'était pourtant pas gagné. Donc pour toutes ces raisons, bravo à Trier et son équipe, confirmant qu'il est assurément l'un des cinéastes les plus brillants de sa génération. Vivement la suite.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 149 abonnés 5 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 décembre 2016
    Après la mort de la mère se tisse un échange délicat et sensible entre les membres de la famille en deuil. Portrait émouvant du jeune qui essaie de reprendre pied et d'un père qui veut garder le contact. Très stylisé mais jamais usurpé. L'effleurement de la caméra suffit à prouver les émotions.
    Hotinhere
    Hotinhere

    551 abonnés 4 958 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 mars 2022
    Un drame familial sensible mais manquant d'émotions, sur l’incommunicabilité et la reconstruction d’une famille après le décès de la mère, porté par un casting convaincant. 2,75
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