AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
3,5
273 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Cours sans te retourner ?
5
5 critiques
4
14 critiques
3
15 critiques
2
3 critiques
1
2 critiques
0
2 critiques
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
Voici un film didactique, qui nous montre l'horreur et la folie du nazisme à hauteur de vue d'un enfant. Je n'ai cessé de penser à Bruno Bettelheim et à Boris Cyrulnik tout au long du trajet de ce jeune garçon, qui affronte le froid, la faim, la peur, la trahison et lorsqu'il est sur le point d'abandonner, de périr, ce sont les mots du père et la promesse faite de vivre, qui lui permettent de survivre. C'est bien de voir l'énergie déployée par les soldats allemands pour rattraper un enfant juif. On mesure l'étendue de la déraison des discours, qui prônent la haine de l'autre. Il faut savoir toujours et encore que cela a eu lieu pour ne pas recommencer. Reste à savoir ce qui de cette histoire compte dans la politique aujourd'hui menée en Israël, puisque c'est là-bas que le film s'achève... Ce que montre aussi le film, c'est que l'on peut faire aussi des rencontres fructueuses chez d'autres "pas pareils", qu'en somme on peut vivre pas qu'entre soi. Ce pourrait être une belle leçon de l'histoire.
Bouleversant ! Quand vous sortez de la salle, encore sous l'emprise bouleversant de ce film qui nous montre une belle leçon de combat et de "vouloir-vivre". Saurions-nous, à notre époque et aussi jeune, être aussi combatif face à de telles épreuves ? Certes, le personnage attachant joué par la paire des jumeaux Andy et Kamil Tkacz, ce jeune garçon juif fuyant Varsovie de 1942 contribue encore davantage à se positionner dans cette barbarie abject et c'est bien le but ! Le sujet, bien sûr, n'est pas nouveau au cinéma, ni en littérature, mais il n'est jamais inutile de marquer les esprits sur la durée pour nos jeunes générations et les futures.
(...) la tonalité larmoyante est bien plus appuyée que la volonté de louer l’instinct de survie qui semble pourtant motiver l’ouverture du film (...) Cours sans te retourner semble prendre une tournure de thriller psychologique sur fond de thèmes religieux, mais rapidement le scénario va reprendre son schéma épisodique dépourvu d’intrigue autre que celle d’une course contre la mort (...) Ces procédés tire-larmes lourdingues n’aident aucunement cette redondance de grosses ficelles d’écriture mélodramatique, qui consiste à faire du parcours de ce jeune juif, un spectacle ni émotionnellement ni historiquement pertinent (...) une finalité pompeuse qui relève davantage du voyeurisme obséquieux que d’un quelconque moralisme humaniste (...)
Je suis sorti bouleversé de ce film, les yeux embués... Depuis "Le pianiste" de Polanski, je ne pense pas avoir autant été secoué par un destin individuel aussi poignant. Evidemment décuplé par le fait que le héros est ici un enfant d'un dizaine d'années - et que ce qu'on voit à l'écran a vraiment été vécu -. Quelle destinée, quel courage, quelle leçon de vie, de refus de la fatalité, de l'éternel combat contre la barbarie et l’innommable !...Souvent révolté devant l'incroyable série de mésaventures et malheurs subis par le jeune fugitif dans l'hiver glacial d'une Pologne blafarde, on en vient à se demander comment tenir jusqu'au dénouement ? Au-delà de cette leçon d'humanité, au -delà d'un essai éloquent sur les héros et les salauds, la guerre et la persécution des Juifs incarnée par un très jeune personnage (si charismatique et tellement attachant), ce film est aussi une parfaite illustration des lois du destin : si vous devez vivre, survivre, rien ni personne ne l'empêchera... Que dire enfin de cette superbe distribution (Ah ce gamin qu'on meurt d'envie de consoler dans ses bras) ou de cette fermière polonaise au regard et à l'attitude d'un Ange bienfaiteur (magnifique Elisabeth Duda).N'hésitez-pas à découvrir ce film certes classique dans sa réalisation mais poignant et plein d'espoir : vous en ressortirez différent !
ce film est bouleversant. les acteurs jouent parfaitement, le scenario est parfait et l'émotion est à son comble. le film est tiré d'une histoire vraie et reproduit parfaitement ce qui s'est passé, l'acteur principal est émouvant et plein de justesse dans son rôle malgré son très jeune age.
Ce film n'est pas diffusé dans suffisamment de salles alors que c'est à mon sens un véritable chef d'oeuvre. Rarement une histoire sur les juifs polonais pendant la seconde guerre mondiale n'a été aussi bien mise en oeuvre et aussi bien adaptée. A voir absolument
Ce film n'est pas diffusé dans suffisamment de salles alors que c'est à mon sens un véritable chef d'oeuvre. Rarement une histoire sur les juifs polonais pendant la seconde guerre mondiale n'a été aussi bien mise en oeuvre et aussi bien adaptée. A voir absolument
Julien D
Vouloir montrer à quel point les populations juives d’Europe de l’est ont pu souffrir sous l’occupation nazie est un sujet déjà vu et revu au cinéma. En adaptant les mémoires d’un vieil israélien ayant fui le ghetto de Varsovie et survécu, pendant deux années, en se cachant dans les bois, Cours sans te retourner essaie de nous attendrir avec le parcours tragique d’un jeune orphelin livré à lui-même. Mais, avec son scénario cyclique, qui ne fait que se faire suivre des événements qui, qu’ils soient anecdotiques (
spoiler:
un chien qui se fait tuer
) ou véritablement fatals ( spoiler: un bras amputé
), sont tous invariablement chargé de la même charge mélodramatique et inlassablement appuyés par les mêmes procédés de mise en scène tire-larme. A défaut de réelle intrigue, sinon une course contre la mort, le film ne repose que sur le jeu des deux jumeaux qui se partage le rôle de ce jeune fugitif, mais son interprétation larmoyante prend complètement le dessus sur sa malice et son instinct de survie. Estampillée « histoire vraie », cette surenchère lourdaude de pathos inopérant devient rapidement prévisible, puis terriblement lassante, et finit même par s’avérer moralement douteuse.
) ou véritablement fatals ( spoiler: un bras amputé
), sont tous invariablement chargé de la même charge mélodramatique et inlassablement appuyés par les mêmes procédés de mise en scène tire-larme. A défaut de réelle intrigue, sinon une course contre la mort, le film ne repose que sur le jeu des deux jumeaux qui se partage le rôle de ce jeune fugitif, mais son interprétation larmoyante prend complètement le dessus sur sa malice et son instinct de survie. Estampillée « histoire vraie », cette surenchère lourdaude de pathos inopérant devient rapidement prévisible, puis terriblement lassante, et finit même par s’avérer moralement douteuse.
Magnifique ! Tres beau film a voir.
Grâce a qq polonais, des Justes, l'enfant a pu survivre à l'horreur de la guerre et des allemands qui se sont comportés comme des sauvages. Il en sort victorieux.
Grâce a qq polonais, des Justes, l'enfant a pu survivre à l'horreur de la guerre et des allemands qui se sont comportés comme des sauvages. Il en sort victorieux.
il fait penser à l'Oiseau bariolé de Jerzy Koszynski qui a fini par se suicider à l'âge adulte, ne pouvant oublier son atroce enfance. Il ne suffit pas d'être sauvé de la mort pour survivre sur le plan mental, malheureusement.
Très mauvais film, sur un sujet à la base déjà surexploité.Le scénario est d'ailleurs totalement tiré par les cheveux.
"Emouvant ! Stupéfiant ! Le film "Cours sans te retourner" est tiré d'une histoire vraie d'un petit garçon juif polonais, âgé de 9 ans, Srulik, errant dans la forêt pour fuir des soldats allemands pendant la 2eme guerre mondiale. Pour survivre et se nourrir, il essaie de se faire accepter par des fermiers en leur proposant du travail. Très futé, il leur cache sa religion juive pour ne pas se faire dénoncer. Il rencontre les gens qui l'aident et qui le protègent mais aussi d'autres qui le trahissent et qui le dénoncent ... Alors y arrivera-t-il à s'en sortir malgré l'environnement hostile ? Comment ? Son parcours est incroyable, son courage est intact pour un petit garçon qui se voit obligé dans la forêt, un endroit pas vraiment plaisant pour les enfants qui peuvent entendre des cris suspects des animaux pendant la nuit .. Pour moi, le film "Cours sans te retourner " est une sorte d'un conte : "Le petit Poucet " .. Les scènes où il s'allonge sur les prés ou au pied d'un arbre, sous les feuilles tombantes, sont belles ! Il y a pas mal de rebondissements montrant bien combien ce petit garçon juif est futé, combien il a de la chance si on pense à des milliers d'enfants condamnés à être prisonniers dans des camps de concentration. Ce film m'a presque fait penser au film "Europa, Europa" où un jeune adolescent juif cache sa religion en devenant un élève modèle de l'école d'élite pour la jeunesse nazie ... Hallucinant ! L'enfant juif Srulik joué par les jumeaux Kamil et Andy Tkacz est charismatique, innocent ... Attachant, cet enfant ! Enfin, le résumé à la fin du film pour montrer son devenir après la 2eme guerre mondiale, est surprenant ... je ne vous dis ce qu'il devient, allez le voir simplement ... Ce film peut être intéressant pour les enfants qui découvrent la vie des enfants et adolescents juifs pendant cette sombre période ... J'ai beaucoup aimé ce film ... quelques émotions ! "
Le film illustre à merveille l'instinct de survie. Ce qui épate, c'est qu'il soit aussi développé chez un sujet aussi jeune. Ce sujet aussi jeune est interprété tour à tour par les formidables jumeaux Andy et Kamil Tkacz. Le contexte historique est très connu, mais le scénario est solide et la réalisation soignée. Le film est d'une noirceur sans pareille, jusqu'à la scène sous le pont assez déchirante qui déclenche une fin assez rassurante, qui soulage. La direction d'acteur est excellente et la musique de Stéphane Moucha fait mouche.
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse