Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
4,0
Publiée le 18 septembre 2012
Afficher l’article original sur le MAINSTREAM CLUB
Avec une foultitude de prédécesseurs fameux (Amityville, Poltergeist), il est dur aujourd'hui de pondre un film de maison hantée qui sorte des sentiers battus. Récemment, seul Insidious s'est fait remarqué. Il est maintenant rejoint par l'english When the Lights Went Out troisième film de Pat Holden et première incursion pour lui dans le registre de l'horreur...
Pat Holden n'a pas voulu faire un film d'horreur comme les autres. Et parce qu'on s'en tape des fournées pleines, de ces pelloches pas finies de cuire, on lui en est mille fois reconnaissant. Holden signe une bande horrifique à la personnalité propre grâce à deux parti-pris malins. Le premier est de situer son action dans les années 70 et de signer un film "d'époque". Au fond, il ne fait qu'adapter un fait divers célèbre outre-Manche, mais tout ça contribue à donner énormément de style à la petite entreprise, surtout que la direction artistique prouve tout du long sa très grande rigueur, parvenant l'exploit rare de ne jamais faire reconstitution grâce à des décors nickels et des costumes qui sonnent vrais.
L'autre parti-pris intelligent a été pour Holden de ne pas écrire qu'un film d'horreur. Non : le cinéaste veut d'abord écrire une histoire centrée sur ses personnages, qui se retrouvent ensuite victimes de phénomènes paranormaux. Chaque protagoniste est installé avec précision et tous sont les sommes de leurs contradictions. Ce qui permet de surprendre constamment le spectateur quant à leurs réactions. Si l'on est pas non plus dans l'étude de mœurs historique, on remarquera le soin avec lequel sont écrits les deux intervenantes féminines. D'un côté une mère tiraillé entre la libération féminine et des envies de femme au foyer (elle refuse de déménager pour une maison moins proprette, mais aussi moins hantée) ; de l'autre, la fille, campée par la remarquable Tasha Connor, fougueuse et exemple-type de l'ado rebelle coincée entre l'enfance et l'âge adulte. A l'image du père dépassé par les événements et d'un prêtre fort en gueule, les protagonistes donnent énormément d'épaisseur à l'ensemble, ramenant souvent les attaques du fantôme à l'arrière-plan. Des incursions fantastiques par contre tout à fait réussies, répandues dans des scènes bien flippantes à l'ambiance pourrie bien comme il faut. On regrettera juste un faux-pas graphique en toute fin, où des effets spéciaux tape-à-l’œil viennent rompre le naturalisme agréable que l'horreur avait revêtu jusque là. Mais sinon, c'est un sans-faute.
When the Lights Went Out n'invente rien en matière de scénario. Les têtes chercheuses en nouvelles sensations surnaturelles, à moins de tomber en extase devant les cols pelle à tarte, les pantalons pattes d'eph' et le papier peint à gros motifs géométriques, risquent de ne pas y trouver leur compte. Toutefois le métrage fascine, baignant totalement dans l'époque qu'il décrit, et faisant évoluer ses personnages dans un contexte social très convaincant. Notre critique complète est en ligne sur le site terreurvision !
Histoire de maison hantée ayant eu grande résonance dans les années 70, le métrage de Pat Holden est, en cette année 2012, avec Sinister, un des films qui a été le plus apprécié par les critiques de cinéma de genre. When The Lights Went Out n'a pas l'envergure d'un Insidious (pour son ambiance) mais réserve quelques moments parfaitement mis en images. Dans les années 70, une famille emménage dans une nouvelle demeure. Ce lieu va très vite se révéler hanté. Et le fantôme qui sévit dans la maison semble se rapprocher étrangement de l'adolescente Sally qui n'en a pas moins peur... When The Lights Went Out a des défauts de structuration dans le récit, un découpage parfois artificiel dans le montage : certaines scènes se suivent mais manquent d'harmonie, elles sont comme des saynètes à l'agencement un peu factice. Certains fx ne sont pas toujours réussis, on perçoit trop facilement la numérisation et surtout Holden utilise une Hdcam si bien que l'image possède un grain lisse et un aspect éloigné de l'époque où se passe son récit. Enfin, le rythme fait défaut dans l'ensemble. Mais When The Lights Went Out a de vraie qualités, esthétiques d'abord, le format en scope est parfait, c'est filmé intelligemment avec des angles bien étudiés. En outre, il ne suit pas le cheminement qui a souvent lieu dans ce genre de productions : on entre très vite dans le fantastique et il n'y a pas d'effets je-te-vois-puis-tu-n'es-plus-là. J'ai apprécié, c'est concret sans esbroufe, distillé dans le but de charger le récit d'une tension palpable. Les acteurs sont bons et le métrage possède du charme. When The Lights Went Out n'est pas indispensable mais il est loin d'être anodin. 3/5
Malgré une belle retranscription de l’époque (nous sommes en plein cœur des années 70), d’acteurs pour le moins convaincants (notamment la jeune Tasha Connor incarnant Sally) et un lieu relativement inédit pour ce type de production (l’action prend place au Royaume-Uni, dans le Yorkshire), ce métrage mêlant les thèmes de la maison hantée et celui de la possession n’apportera malheureusement rien de nouveau au genre ! Le scénario est classique voire parfois prévisible dans son déroulement, la scène d’exorcisme bâclée en quelques minutes et surtout, les effets spéciaux du final sont assez ridicules et ne laisseront pas un grand souvenir sur nos rétines ! Reste quelques scènes assez angoissantes ainsi qu’une certaine ambiance malaisante mais cela est bien trop peu pour rester dans les annales !
Rien de bien nouveau du côté des maisons hantées avec cette petite production qui ne marquera pas les esprits outre mesure, c'est du vu et revu et même si les effets spéciaux ne sont pas honteux, on a bien du mal à entrer dans le film, la faute à une mise en place plutôt terne et vite expédiée : en dix minutes, on sait où on va et personne n'a l'air de s'offusquer plus que ça de la présence de fantômes aux quatre coins de la maison. Ce n'est pas spécialement passionnant mais il faut reconnaitre que les acteurs sont très corrects, c'est toujours ça de pris et puis la mise en scène nous réserve quand même deux ou trois petits moments de frayeur. C'est assez moyen dans l'ensemble mais on a vu pire, ça reste dispensable.
Ouh la la !!! Méga bousier que ce When the lights went out !!! Il ne se passe rien du tout, les personnages trouvent ça normal qu'un fantôme les hante, l'intrigue piétine !!! On s'ennuie à mourir et la fin est carrément insupportable (notamment l'exorcisme) Mis à part deux ou trois bons sursauts dans la première demi heure, ce film est sans intérêt !!! A éviter !!!
Je viens de finir le film je suis déçue, rien d'original dans ce film de fantôme, les fx sont dépassés et digne de l'Emprise des années 80 à part à la fin...Peu de suspens et question frayeur , ça m'a pas fait sursauter une fois. Je ne trouve pas comme Hcar 1 dont j'apprécie en général la qualité de ses critiques,que la qualité soit comparable au très bon Sinister qui m'a fait dormir la lumière allumée alors que je suis habituée à voir des films de genre très trash! Bref c'est moyen je donnerais un bon point pour les décors, la transcription de l'époque et le jeu des acteurs. Mais je préfère largement dans le genre The Ring, l'orphelinat, les autres,the awakening ou l'échine du diable qui sont mes préférés et au moins flippant...D'ailleurs Guillermo del toro fera un nouveau film de fantôme Crimson Peak , tournage prévu en 2014....J'ai hâte...Sinon pour ceux qui connaissent pas y'a une série UK au thème similaire "Marchlands" qui n'a duré qu'une saison pour je ne sais quelle raison car la qualité est là: Marchlands, n'hésitez pas à la voir!
Quand les Anglais veulent s'essayer au genre ben sa donne ce Film sans saveur On s'ennuie tout le long du film passant d'une scene a une autre beaucoup trop vite et on arrive pas a s'attacher aux personnages Un film en somme un peu gauche voir amateur dommage donc mais on pourra pas leurs reprocher d'avoir essayer
La seule chose à sauver est l'ambiance années 70 original et rien d'autre. Le reste n'est qu'une copie conforme de tout ce qui se fait dans le genre maison hantée mais ici on ne prend pas la peine d'apporter une angoisse grandissante, non, on vous met des scènes mal fichues les unes à la suite des autres. Ca se résume à un plafonnier qui bouge seul et des objets qui tombent au sol, n'attendez rien de plus. Pas de gore, pas d'angoisse, c'est mou bref c'est chiant.... Ah j'oubliais les superbes abeilles en images de synthèses à la limite du ridicule... A oublier.