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White Fingers
15 abonnés
1 237 critiques
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3,5
Publiée le 19 mars 2023
3,5 Ce « Joe Dakota » est une très bonne surprise dans le genre western série B des années 50. Ce n’est pas en soit le thème qui est original, une histoire classique de la vengeance, mais son traitement. Pas un seul coup de feu et quand le héros/vengeur, Jock Mahoney, accroche son ceinturon avec son revolver, c’est plus pour impressionner la populace que pour s’en servir. Le traitement de l’histoire s’apparente à une enquête policière même si l’on a vite compris qui est le méchant et quelles sont ses motivations. Quelques références à la psychanalyse comme le sentiment de culpabilité « collectif » qui va mener le groupe à la rédemption ou le « flash » salvateur de la jeune fille agressée. Quelques pointes d’humour comme la scène du début où le héros atterrit dans le pétrole ou la scène de fin qui s’apparentent à une partie de catch dans la boue, avec des spectateurs sur lesquels s’abat une pluie de pétrole. Jock Mahoney, que je ne connaissais pas, impose calmement sa froide détermination qui, au final, paiera. Et pour une fois, Lee Van Cleef et Claude Atkins ne sont pas des brutes sanguinaires. Pas mal. Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
Incontournable pour tout amateur de western, c'est une petite serie B certes mais un joyau tellement il est original. Non par son scénario d'un classicisme achevé mais par son charme étrange et rare. Ce climat qui peut indisposer certains spectateurs est pour moi une grande source de plaisir. Il est du à la façon dont l'histoire progresse, aux décors inhabituels, à la présence permanente du pétrole et à la personnalité de Jock Mahoney dont on profite pour une fois pleinement. Les héroïnes sont doubles ,aussi belles et sauvages l'une que l'autre et parmi les villageois se trouvent quelques acteurs de premiers plans. C'est un film qui se savoure lentement avec deux plongeons dans la mare noire que l'on n'oublie pas. En dehors de cela il y a peu de séquences spectaculaires, la mise en scène reste discrete, tout étant dans le suspense permanent. Mine de rien, c'est aussi une sorte de parabole biblique, Garnett se disait disciple de Jésus, avec la tentation par le diable et la rédemption par l'ange...C'est tout a fait d'actualité, ce n'est pas demain que la majorité des citoyens ne se fera plus manipuler.