3,5
Ce « Joe Dakota » est une très bonne surprise dans le genre western série B des années 50. Ce n’est pas en soit le thème qui est original, une histoire classique de la vengeance, mais son traitement. Pas un seul coup de feu et quand le héros/vengeur, Jock Mahoney, accroche son ceinturon avec son revolver, c’est plus pour impressionner la populace que pour s’en servir. Le traitement de l’histoire s’apparente à une enquête policière même si l’on a vite compris qui est le méchant et quelles sont ses motivations. Quelques références à la psychanalyse comme le sentiment de culpabilité « collectif » qui va mener le groupe à la rédemption ou le « flash » salvateur de la jeune fille agressée. Quelques pointes d’humour comme la scène du début où le héros atterrit dans le pétrole ou la scène de fin qui s’apparentent à une partie de catch dans la boue, avec des spectateurs sur lesquels s’abat une pluie de pétrole. Jock Mahoney, que je ne connaissais pas, impose calmement sa froide détermination qui, au final, paiera. Et pour une fois, Lee Van Cleef et Claude Atkins ne sont pas des brutes sanguinaires. Pas mal.
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