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Flying_Dutch
70 abonnés
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3,5
Publiée le 6 janvier 2012
Malgré son schéma classique et son intrigue tout à fait prévisible, ceci dû à l'âge du film, force est de constater que Verneuil a su attribué à son film une aura unique qui en fait encore aujourd'hui une pièce d'oeuvre à part entière. Premièrement, et c'est l'évidence, l'affiche qui aligne trois des plus grands comédiens français, notamment dans le film noir, Jean Gabin, Lino Ventura et enfin Alain Delon. Certes, les 3 acteurs campent ici ces rôles qui firent d'eux les légendes qu'ils sont, et qui leur collent à la peau, mais les voir chacun dans leur registre de prédilection a réellement quelque chose de jouissif à l'écran. Ensuite, Le Clan des Siciliens est dans sa forme un film noir français par excellence, et présente toutes les caractéristiques typiques du genre. Alors, d'accord il y a peu d'innovations mais Verneuil maîtrise ici totalement les codes du genre. Enfin, la musique d'Ennio Morricone sublime le film. Si le réalisateur ne s'aventure guère en dehors des sentiers du polar français, et évite le trop plein de virtuosité, son efficacité dans ce film met tout le monde d'accord.
Un bon polar signé Henri Verneuil. Un trio d’acteurs excellent et inoubliable à l’écran : Jean Gabin, Alain Delon et Lino Ventura. La musique d’Ennio Morricone est culte. On suit bien cette histoire de gangsters entre les scènes de l'évasion, du braquage et de trahison. Un classique.
Les premières notes du générique retentissent et on identifie très clairement la pâte du célèbre compositeur Enio Morricone. L’histoire est lancée en grande pompe. Derrières leurs lunettes de soleil branchées, les trois monstres sacrés du cinéma s’échangent les répliques de l’un des grands classiques du cinéma français. Il est difficile de juger, presque 50 après, ce polar aux airs de western contemporain pour la simple et bonne raison que le monde dans lequel évolue l’histoire captivante n’est plus le même, ne serait-ce qu’au niveau des mesures de sécurité dans les aéroports qui se sont grandement intensifiées. Pour cela l’histoire perd un peu de sa crédibilité ou nous relance en mémoire « Ah oui c’était comme cela en 69! ». Il n’en reste pas moins une occasion, de belle qualité, de se délecter de regrettés Jean Gabin et Lino Ventura.
Trois personnages, trois histoires, trois destins pour un film qui a fait date dans le genre policier. Il n'y a pas grand-chose à jeter dans cette oeuvre. Certes les acteurs jouent comme ils le font d'habitude, sans vraiment se renouveler, et le métier d'acteur demande de la nouveauté. Il y a certes quelques scènes longuettes qui auraient gagné à être raccourcies. Et le scénario se déroule quand même cousu de fil blanc. Mais enfin on se consolera avec quelques beaux plans de Paris et de sa région en pleine expansion alors. Ce qui en fait une oeuvre témoin.
Le Clan des Siciliens est un film français comme on n'en fait plus, de grands acteurs au profit d'un scénario désormais classique, avec quelques scènes de bravoure - rappelons que nous sommes en 69 - mais pas toujours maîtrisées - on sent bien en fait l'ambition raccoleuse à quelques niveaux. Coté réalisation, là encore, il y a certains plans proprement bluffant pour l'époque et même encore aujourd'hui, et d'autres (zooms du début du métrage) d'une banalité et d'une laideur parfaitement dispensable. Dommage aussi que la musique, surtout ses envolées aiguës - d'une composition autrement magnifique de Ennio Morricone - finisse par lasser, et même être irritable de par sa répétition ad nauseam. Dommage enfin que certains acteurs ne soit vraiment pas au niveau, assez haut, que Jean Gabin, Lino Ventura, Alain Delon parviennent par moment à atteindre. Cependant, ces défauts restent mineurs par rapport à l'ensemble de l'oeuvre, ils empêchent simplement celle-ci d'atteindre le statut de chef d'oeuvre, malgré son excellence.
Les films commerciaux et populaires de l'époque, même quand ils n'ont aucune ambition artistique (Verneuil n'est pas Melville), étaient portés par d'immenses acteurs : Ventura, Gabin et même l'impinable Alain Delon, et teintés d'une belle noirceur. Pauvre de nous, la génération Duris, Stévenin, Ulliel, Duvauchelle est arrivée.
Un classique. Le casse, longuet, n'est pas crédible et la fin trop bancale et vite expédiée, mais Verneuil savait faire au moins aussi bien que la plupart des polars US. Casting de luxe, musique de Morricone, montage et dialogues efficaces. Que demander de plus ? Se revoit avec plaisir pour l'ambiance de l'époque.
Bonjour Une musique enivrante de Morricone pour lancer ce polar avec trois grands acteurs réunis pour notre plus grand plaisir. Gabin Delon Ventura donnent le tempo de ce film Des scènes cultes.... comme le détournement de l avion, des face a face mais jamais les 3 acteurs ensemble... A voir et revoir
Henri Verneuil réunit ni plus ni moins que trois monstres sacrés du cinéma français, que sont Jean Gabin (Quai des brumes), Lino Ventura (L'armée des ombres) et Alain Delon (Le cercle rouge), pour une intrigue forcément policière. Si le long-métrage de 1969 a le mérite de ne pas surfer sur la vague sicilienne du "Parrain" (réalisé en 1972), il faut avouer que l'ambiance sobre de Jean-Pierre Melville aurait été plus appropriée encore, bien qu'Ennio Morricone édulcore sans artifices l'ensemble du film. En bref, un must, ne serait-ce que par le casting de haute volée qu'il nous propose et par les répliques sur mesure écrites pour notre trio gagnant.
se film pour moi a étais surestimer j'en avait beaucoup entendu parler mais je l'avais jamais vu j'ai étais déçu par se film on se régal avec le trio gabin ventura delon qui sont excellent comme a leur habitude le début du film commence bien s'est captivant une fois arriver a la moitié du film sa devient vraiment mou d'un ennui total surtout la scène de l'avion qui est super longue sa gache le film
Ah, ça y est ! Gabin a franchi le cap soixante-huitard. Et comme on pouvait s'y attendre, ça fait drôle de le voir se pâvaner avec son ventre et son autorité dans les décors colorés des maisons d'alors. Tout n'est malheureusement pas question de décor : les acteurs désignés pour prendre sa succession s'en sortent déjà bien mieux, Delon en tête. Et hélas, tout fait penser très fort à l'âge avancé de Gabin. Son époque sera bientôt révolue et cela se sent. Et puis malgré les excuses que le réalisateur peut se ménager dans le succès emblématique qu'il fait surgir du néant avec Le Clan des Siciliens, il ne se sert pas moins de ses personnages que comme des pions. Non seulement il les place et les déplace avec un opportunisme qui nous sort un peu trop du réel, mais il s'en débarasse aussi avec pas mal de facilité. Exemple de choix : cette femme qui a perdu son mari, protagoniste important et en pleurs pendant cinq minutes, qui disparaît dès qu'on n'en a plus besoin. Cela fait désordre dans une oeuvre qui savait pourtant prendre son temps.
Un classique de polar à la française, sobre et captivant. L'ensemble est bien construit et la mise en scène d'Henri Verneuil est impeccable. L'interprétation est porté par les 3 acteurs français les plus charismatiques de l'épôque que sont Jean Gabin, Lino Ventura et Alain Delon qui ont chacun un rôle sur mesure. On peut néanmoins regretter que les 3 acteurs n'aient pas de véritables scènes ou ils apparaissent les 3 en même temps à l'écran tant les différents face à face sont tour à tour très prenants. Néanmoins, le film ( qui est un peu notre « Le parrain » dans le cinéma français ) constitue un épatant exercice de style. Sans oublier la mythique musique d'Ennio Morricone qui comme à l'accoutumé imprègne une atmosphère unique à elle seule. Le film n'est cependant pas exempts de défauts avec par exemple le passage de l'avion qui s'étire un peu trop en longueurs et des dialogues qui ne sont pas aussi efficaces que dans d'autres grands films du genre. Cependant, cela reste un grand film, à visionner immédiatement pour les amateurs de polar à l'ancienne.
Jean Gabin, Alain Delon, et Lino Ventura, que demander de plus ? L'époque où le cinéma français rayonnait de classe, de finesse, et de talent. Un classique, ni plus, ni moins.