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Attigus R. Rosh
194 abonnés
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3,5
Publiée le 12 mars 2017
Le Clan des Siciliens est un bon classique à voir d'Henri Verneuil. L'histoire est pas mal, le scénario est bien même s'il faut admettre que le film se repose sur son excellent casting. Et c'est vrai que le film se paye un trio d'acteurs impressionnant : Alain Delon, Lino Ventura et Jean Gabin, tous trois absolument impeccables dans leurs rôles respectifs. Que demander de mieux comme casting à la fin des années 60 ? Les scènes de fusillade sont plutôt réussies. Quelques scènes sont mémorables (l'atterrissage de l'avion, l'évasion de Sartet, …). La bande originale d'Ennio Morricone est mémorable, on s'en souvient toujours presque 50 ans plus tard. Un vieux film, qui s'apprécie bien.
Grand chef d'oeuvre du polar français, avec un trio d'acteurs principaux simplement mémorable : Lino Ventura/Jean Gabin/Alain Delon ! Un casting donc exceptionnel, au service d'un film exceptionnel, magistralement mis en musique par Ennio Morricone, qui signe avec "The Sicilian Clan" l'une de ses partitions les plus marquantes. Un scenario d'une qualité irréprochable, mené parfaitement, et une mise en scene signée Henri Verneuil, qui est bien sur géniale ! Une référence incontournable du genre !
C'est un très bon film policier qui nous tient en haleine de bout en bout mais la fin déçoit et est assez irréaliste : pourquoi quelques gangsters vont-ils gacher le "coup du siècle" parfaitement réussi pour une simple coucherie : c'est pour accentuer le préjugé que nous avons sur le côté "macho" des Siciliens ?
C'est pour moi, le polar français par excellente, une oeuvre culte portée par un trio d'acteurs exceptionnel. A la baguette, l'expérimenté Henri Verneuil fait preuve d'originalité et de créativité pour ne pas que le film se limite à un empilement de récitals. Tout d'abord, le rôle de Vittorio Manalese semble avoir été taillé de toutes pièces pour le charisme de l'exceptionnel Jean Gabin, impeccable sous les traits d'un patriarche sicilien inflexible. Quant à Alain Delon, dans un rôle de jeune premier, livre une prestation touchante et sincère, à la fois sensible, inquiétante et surtout impitoyable. Enfin Lino Ventura se révèle tout aussi inoubliable dans la peau d'un vieux briscard de la brigade criminelle, désabusé et désorienté qui joue une course contre la montre avec les évadés, cigarette neuve au coin du bec. Le scénario, riche en rebondissements est parfaitement orchestré par un Verneuil au sommet. Mais que dire de la superbe partition d'Ennio Morricone ? Chef d'oeuvre à elle seule qui donne caractère, charme et justesse à chaque séquence ! La portée de ce film est extraordinaire, d'un classicisme sublimé, où la noirceur est effleurée, et la dramaturgie d'une intensité constante. Un film d'exception !
Le Clan des Siciliens est un film ambitieux : réunir trois superstars du cinéma français dans un film de gangsters qui se veut anthologique, et qui finalement assez mal vieilli, comme tous les films de Henri Verneuil. La musique d'Ennio Moriconne, elle, n'a pas pris une ride.
Jean Gabin n'est pas très crédible en chef de famille sicilien, il a plutôt une tête de commissaire, Alain Delon est comme un poisson dans l'eau, puisqu'il ne change jamais de registre et Lino Ventura, est, comme toujours, le meilleur, le plus charismatique et le plus mémorable.
Un bon film qui se laisse (plus ou moin) suivre. Mais les autres Gabin sont bien meilleur. La scène de la fin est culte. La musique remonte aussi un peu le film. Les répliques sont nettements moin bonne que dans les autres Gabin.
Magnifique rencontre entre 3 monstres sacrés. Une incroyable direction d'acteurs de Henri Verneuil. La musique de Ennio Morricone est passée à la postérité. Mon dialogué préféré : (scène où Sartet et le clan Manalese étudient le plan pour cambrioler le musée) "- Nous on veut tuer personne. - C'est pas une chose que tu peux savoir à l'avance. - Eh ben nous on veut le savoir, et c'est pour ça qu'on en parle. - Dans le domaine du moindre risque, je ne vois que le bilboquet ou le cerceau."
Le Clan des Sicilens est un film policier honorable. Henri Verneuil propose un travail de bonne composition puisqu'il réunit trois figures singulières et incontournables du cinéma des années 70 : Alain Delon, Jean Gabin et Lino Ventura. Alain Delon campe le rôle d'un réfractaire aux fêlures suggérées par un bref descriptif du passé de son personnage. Lino Ventura, en policier plaisant et obstiné, et Jean Gabin, en chef de famille mafieuse, patriarche aux méthodes lapidaires, s'acquittent bien de leur tâche par leur seule présence à l'écran. Les dialogues ne sont pas réduits à la dernière extrémité mais ils manquent parfois d'une certaine consistance. Le film traite de réversibilité, de revers de médaille car la plus grosse erreur de Roger Sartet aura été de confondre boulot et distraction. Le terminus du film laisse un goût amère et désappointant où il ne suffit pas de grand chose pour débrouiller une situation. La colère n'explose jamais à l'écran, elle ne s'exprime que très brièvement et consciencieusement lors de l'ultime face à face. Henri Verneuil se contente d'une mise en scène appliquée aux cadrages soignés mais c'est la bande sonore qui fournit au film son ambiance énigmatique, un peu lugubre et ironique (où il serait peut-être temps de dire que la plupart des personnages sont perdants). Même si Le Clan des Siciliens ne laissera pas forcément un souvenir impérissable à une nouvelle génération intéressé par les productions modernes aux conflits embrasés et spectaculaires, il sera bien quelque part à demeure dans la mémoire cinématographique de certains qui ne célébreront jamais que ce cinéma à l'ancienne, sobre et vigilant. Et aujourd'hui il paraît légitime d'entretenir une opinion révérencieuse envers lui.
Il n’y a pas à dire ; si le talent des acteurs est éternel, les bandes d’un film vieillissent avec les âges. Si dans un scénario impeccable et improbable on réuni les meilleurs acteurs français des années 60 qu’il est inutile de renommer, le fond du film souffre grandement de sa vétusté. Mais comme c’est un grand classique on occulte le moyen et le mauvais et l’on garde le meilleur. A voir absolument pour la postérité.
J'ai malheureusement toujours eu un problème de taille avec ce film : son scénario se base sur une des plus grandes invraisemblances scénaristiques du cinéma français (et même mondial). Passe encore que la famille Malanese (Gabin et Cie aidé de Delon) décide pour s'emparer d'une collection de bijoux de détourner un vol Rome-New York (déjà c'est un peu gros)....mais là où je ne peux vraiment pas est quand les Malanese détournent cet avion à visage découvert !!!! Que pensaient ils ? Que la tripulation et les quelques 200 passagers allaient être frappés d'amnésie collective et oublier leurs visages? Bref.... Ce film malgré cette incohérence qui le plombe un peu reste néanmoins un grand classique digne d'un certain type de polars à la française des années 60-70. Porté par la sainte trinité des acteurs bankables du moment (Gabin-Ventura-Delon) et par la musique d'Ennio Morricone (samplée par Goldfrapp 30 ans plus tard), il se déguste sans réelle surprise et en ressentant une légère déception comme un plat composé d'ingrédients de luxe dont la recette étouffe les différentes saveurs.
Le trio des Français... Ce film qui je trouve surestimé, ne vaut d'être vu que pour la participation de trois montres du cinéma français, Jean Gabin impérial, Lino Ventura fidèle à lui-même et Alain Delon. Une musique d'Ennio Morricone qui reste dans la tête, l'évasion de Delon au début du film et la fin, je retiens que cela de très positif parce que Le clan des Siciliens me laisse un gout amer, notamment comme le passage de l'avion, terriblement long.
Me captivant au début grâce à nombre d'originalités, "Le Clan des Siciliens" à finit par m'ennuyer à la fin, une fin qui n'est hélas pas le bouquet final souhaité.
Formidable film où l’ambiance est au diapason avec l’action qui se constitue lentement avec discernement et patience. C’est un trio exceptionnel que nous avons là. Tout est réussi jusqu’à la fin tragique où l’honneur passe avant la réussite. Magistral