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AMANO JAKU
324 abonnés
797 critiques
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2,0
Publiée le 15 octobre 2013
Oui : c’est un film plutôt original (ou spécial, ou barré…c’est selon votre vision des choses). Oui : c’est un hommage aux gialli qui ont fait la fierté du cinéma italien dans les années 70. Oui : visuellement c’est très bien réalisé. Oui : ça fait un peu documentaire sur la façon dont on fait le doublage d’un film (machines, schémas techniques, processus, ustensiles). Oui : l’ambiance sonore est prenante du début à la fin. Oui : l’acteur principal, Toby Jones, est atypique et joue remarquablement bien. Mais au final pour quoi ? Même si quelques pistes suggèrent que rien ne se passent normalement dans ce studio d’enregistrement, l’intrigue (enfin si je puis le dire…est-ce qu’il y en a vraiment une ?) ne décolle jamais malgré de faux espoirs, elle laisse toujours dans le vide absolu…à croire que Mr Strickland a voulu faire un film que pour son bon plaisir en se disant « Et pourquoi pas mélanger l’univers de David Lynch et les films de Dario Argento ? ». Malheureusement n’est pas Lynch qui veut : même si ses films nous perdent parfois, au moins il y a une construction narrative et se passe quelque chose. Même un film totalement dans le « non-sens » comme "Rubber" de Quentin Dupieux est mieux structuré et abordable. Oui car le vrai problème du film est qu’il est difficilement abordable pour tout le monde, même des cinéphiles avertis, et notamment par son concept sonore, certes surprenant et original, mais devenant au fur et à mesure presque insupportable, une sorte de viol auditif. Non, définitivement, je ne peux vous conseiller "Berberian Sound Studio", regardez-le et faites vous votre idée.
Un exercice de style sans intérêt qui épuise vite son pauvre dispositif: le personnage principal passe son temps à donner des coups de couteau dans des pastèques...Rien de dérangeant dans ce tout petit film qui ne fait même pas peur alors qu'on y entend des cris pendant 1h30.
pour moi ce film est une arnaque , on avance pas on ne fait que de reculer , on croit que ça va decoller et en fait on se crash a éviter fortement , ne serait que pour vos tympans ..dsl mais la je suis vriament pas adepte 0.5/5
Berberian Sound Studio est un film formellement très soigné mais narrativement parlant très creux, et c'est dommage. Un ingénieur du son britannique vient en Italie pour travailler pour la première fois sur un film d'horreur aux étapes du mixage, bruitage et doublage. Et... le producteur et le réalisateur sont plutôt mystérieux, antipathiques et parfois flippants... Et... Et bien l'ingénieur du son ne s'attendait vraiment pas à ce qu'il allait vivre... C'est difficile d'établir un synopsis tant le fil narratif est fin. Formellement pourtant spoiler: ... La suite sur Plog Magazine, les critiques des ours : lien ci-dessous.
Berberian Sound Studio (2012) est une brillante mise en abyme, une plongée à la fois fascinante et glaçante dans l’univers des giallos.
Direction l’Italie dans le milieu des 70’s, dans un studio de postproduction vieillot (pour ne pas dire miteux) où un ingénieur du son (d’une certaine renommée) est embauché pour assurer le montage et le mixage de la bande sonore d’un certain Santini, un maestro de l'horreur.
Le film nous fait vivre de l’intérieur les coulisses de la postsynchronisation d’un film d’horreur. Entre les bruiteurs qui s’acharnent sur des pastèques (pour représenter les écrasements faciales), une poêle à frire (pour représenter un tisonnier brulant enfoncé dans le v….), des coups de couteaux dans des laitues (pour simuler les coups de poignards) et de l’autre, les "scream queen" qui s’époumonent en hurlant de toutes leurs forces.
Peter Strickland nous entraîne de plein fouet dans cet univers, véritable expérience sensorielle au cœur d’une partition sonore à la fois envoutante et inquiétante. Un huis-clos palpitant où Toby Jones (dans le rôle de l’ingénieur du son, plus habitué aux documentaires animaliers qu’aux films d’horreur) va lentement mais surement sombrer dans un cauchemar éveillé.
Un exercice de style qui force le respect et poussera à l’admiration les férus de giallos (et pas seulement !).
Séance de rattrapage pour ce film sorti en avril dernier, raté en salle mais qu'on me presse de voir depuis. Voila sans doute l'un des films les plus étranges et les plus décalés de l'année (avec Post Tenebras et Borgman). C'est d'abord un film d'ambiance. La quasi totalité de l'intrigue se déroulant dans un studio d’enregistrement, elle est donc essentiellement basée sur le son. Techniquement le travail est remarquable et il contribue presque entièrement à...
Difficile de décrire ou de catégoriser ce film très particulier. Particulier comme son histoire qui réserve de bons moments malgré tout. Le plus intéressant, le principal point positif est sans nul doute le contraste entre les personnages : l'anglais très flegmatique, discret et les italiens plus dynamiques, extravertis et démonstratifs. Le son est primordial, bien plus que l'image et c'est également un bon point pour cette histoire passionnante de bout en bout, même si je mettrais un bémol pour la fin !!
Prenant le chemin du giallo non pas pour son scénario d'enquête policière mais pour tout ce qu'il permet en terme d'expérimentations, Peter Strickland met en scène un film riche et mystérieux, mettant obstinément le son en avant comme peu (pas ?) de cinéastes l'ont fait avant lui. Prêtez l'oreille !
Un objet cinématographique bizarre que ce "Berberian sound studio", hommage évident aux films d'horreur italiens des années 70. Le réalisateur a misé sur l'atmosphère générale du film, sur ce qu'on ne voit pas, mais sur ce qu'on entend. Même s'il est difficile de tout appréhender, en particulier dans la dernière partie du film, c'est original et ça mérite d'être vu, à condition d'être assez réceptif. Les personnages sont bien faits et représentatifs d'un univers pas toujours tendre.
Film très atypique et visuellement réussi, il rend hommage aux giallo du cinéma d'horreur italien notamment ceux de Dario Argento, sans pour autant copier le genre. Le film mise beaucoup sur le coté sensoriel par le biais de l'image mais surtout du son, mais à force de tout miser sur la forme, on en vient à perdre de vue le fond en se demandant ce que le réalisateur cherche à nous raconter. Mais reste une œuvre unique qui se vit plus qu'elle ne se regarde.
Si je voulais voir des séances de bruitages j'aurai plus choisi un making of ou autres quoique c'est la seule chose intéressante dans ce film, on s'ennuie ferme il n'y a aucune intrigue le film ne décolle jamais pourtant l'ambiance est pas mauvaise et le cadre est propice à ce genre là mais ça ne fonctionne pas puis je cherche encore ou est le coté épouvante horreur mais je ne l'ai pas trouvé.
Film en dehors des conventions cinématographiques habituelles nous montrant l'histoire de la postproduction sonore d'un métrage, « Berberian Sound Studio » (devant son nom à une certaine Cathy Berberian mariée à Luciano Berio, un des grands pionniers de la musique électro-acoustique) nous offre un long-métrage visuellement maîtrisé doublé d’une bande-son aussi surprenante que pénétrante. Mais voilà, les scènes ont tendance à se répéter dès la moitié du métrage et surtout, un basculement final ridicule dans les dernières minutes vient plomber ce film hommage en lui ôtant tout semblant de logique. Au final, ce métrage ne remplit pas toutes ses promesses initiales, malgré la présence de Toby Jones, acteur atypique et convaincant en personnage anxieux, peu sûr de lui et rongé par le doute. Le projet ambitieux de faire peur uniquement par le son ne réussit ainsi pas complètement et ce qui se voulait représenter un exercice de style jubilatoire sur le monde du cinéma s’avère n’être, au final, qu’un pétard mouillé pseudo intello. Mieux vaut alors voir ou revoir « Amer » d'Hélène Cattet et Bruno Forzani, dans lequel l'hommage aux gialli d’antan est bien rendu et ce, sans effet de style superflu !
Autant il m'arrive d'aimer les scénarios cryptés ("Mulholland Drive" est sans doute le meilleur exemple), dans le cas de "Berberian Sound Studio" le script n'offre aucune piste, aucune accroche. Et si la forme très soignée peut retenir un temps l'attention, le spectateur, même averti, a de bonnes chances de décrocher (ce fut un peu mon cas).
"Berberian Sound Studio" démarre sur les chapeaux de roues avec cette histoire pleine de promesses d'un ingénieur du son anglais se retrouvant à travailler sur un film d'horreur dans un studio italien assez louche. Mais voilà, le film s'essouffle et la curiosité laisse sa place à la lassitude pour aboutir finalement sur une fin incompréhensible, détruisant ainsi le suspens et la brume de mystère mis en place avant. Malgré de nombreux atouts, "Berberian Sound Studio" ne convainc pas.