Derniers Avis : La Voleuse de livres - Page 13

Film très émouvant et superbe interprêtation de la jeune Sophie Nelisse. A voir à tout âge car les jeunes verront ce que l'extrême droite peut amener comme catastrophe.

Avant d'écrire cette critique, j'ai oublié à trois reprises quel était le film que j'avais vu à ce moment-là, preuve que cette « Voleuse de livres » ne m'a pas vraiment marqué. Cela dit, au vue des critiques particulièrement tièdes reçues, il y a de quoi être surpris. Il faut dire que c'est un peu la mode : alors que pendant des années tout le monde ne jurait (beaucoup trop) que par les œuvres classiques, académiques, voilà que celles-ci sont devenues aujourd'hui presque méprisables, dans le meilleur des cas inintéressantes. On peut s'étonner de certains choix opérés par Brian Percival, tandis que l'émotion est finalement moins au rendez-vous que prévu, ce qui est évidemment regrettable au vue du sujet. Reste qu'il n'a beau pas se passer grand-chose, la reconstitution historique est de belle facture, l'hommage à la lecture et l'écriture comme rempart à la barbarie touchant et les différents personnages vraiment attachants, impeccablement interprétés notamment par la jeune Sophie Nélisse et Geoffrey Rush, ce qui rend du coup spoiler: le dénouement assez dur
, bien qu'il soit raconté de façon presque poétique. Après, c'est sûr que les films évoquant la Seconde Guerre mondiale sont un genre à eux seuls et qu'il devient désormais difficile de vraiment lui apporter quelque chose, mais le propos et les protagonistes sont suffisamment sensibles pour que l'on regarde ces 130 minutes sans ennui et même avec un certain plaisir : très honorable.

L'histoire est belle, les comédiens sont très bons mais mais c'est un peu long un peu verbeux et je n'ai pas beaucoup aimé la voix off. De plus j'ai trouvé que ce film aurait ganté a être un peu plus court il aurait gagné en efficacité. Dommage

spoiler:
Dommage qu'il est ds aucun cinema de Toulouse

Excellent!!! à tous points de vue!!!
la jeune actrice est superbe!!

Un très beau film, pas assez mis en avant à mon goût, émouvant, sensible et poétique, sans tomber dans le pathos...
L'actrice principale est excellente, une bouille adorable....
Une réussite sur un sujet peu traité coté allemand...

Ce film est rempli d’émotions, de tristesse, de malheur et d’amour. Quand une scène d’humour se présente, cela ne peut faire que plaisir pour essuyer nos yeux humides.

On suit avec attention l'amitié qu'elle entretient avec Max, le juif recueilli par les Hubermann.

Le principal problème du film, je dirais que par moment, les scènes sont un peu longues et parfois un peu répétitives. Mais bon, cela n’est qu’un détail qu’on peut vite oublier.

Geoffrey Rush a trouvé un autre rôle qui lui colle à la peau (on peut le retrouver dans « Pirates des Caraïbes » en tant que Capitaine Barbossa). Emily Watson fait ressortir une femme qui doit être forte mais qui est remplie de tristesse. Sophie Nelisse est juste une dose de bonheur dans un tel univers, pareil pour son partenaire Nico Liersch (Rudy). Ben Schnetzer (Max) permet de faire le lien entre « le dessous » et « le dessus ».

Ce film est d'une grande richesse.

on pourra reprocher certaines facilités au scénariste, une certaine complaisance dans le pathos, il n'en reste pas moins que ce très joli film porté à chaque plan par la formidable Sophie Nelisse est un régal de sensibilité. Sans oublier les pires atrocités de la guerre ( nuit de cristal, autodafé, déportation,rafle,exécution) le film suggère plus qu'il ne montre, et tout en pudeur, par le regard de cette jeune fille en pleine tourmente de la seconde guerre mondiale, de ses espoirs, ses amitiés, et par dessus tout l'immense amour qu'elle porte aux livres, le résultat est bouleversant. Une vraie réussite !

Les acteurs jouent juste surtout Geoffrey Rush et Rudy, le petit garçon... Pour Liesel,le rôle le plus dur à jouer, les émotions transmises ne sont vraiment à la hauteur de la jeune fille,tellement bouleversante dans le livre.

Un très beau film qui tient ses promesses . Tendre et émouvant, il nous fait découvrir la vie des allemands pendant les années noires au travers de l'existence de cette "voleuse de livre". La mort en voix off devient narratrice de ce spectacle et nous conduit jusqu'à son épilogue. L'interprétation est magistrale et la réalisation relativement sobre. Les scènes de violences sont édulcorées, mais elles nous montrent malgré tout la réalité de l'histoire. Le seul petit bémol, vient des dialogues qui oscillent entre allemand et anglais . On aurait sans doute préféré voir le film entièrement en allemand, lui donnant ainsi une tournure historique encore plus marquée.

Simplement émouvant! La mort froide amusante et impartiale. Un. film à voir! Tristesse et joie se mêlent a la cruauté de la vie et à celle de la guerre!

Un long film qui parle d'assez peu de choses au final mais qui le fait avec poésie. Aimable.

la survie dans un pays naziste où même le propre peuple est affamé où on brûle des livres
où on tue des gens d'opinions contraire.
une très belle histoire merveilleusement interprétée au cœur même de l'Allemagne
sans misérabilisme, mais avec beaucoup d'amour et d'émotion..

Les mots contre la barbarie. Il faut d’abord passer sur cette irritante convention du cinéma américain : Où qu’elle se situe (en Scandinavie, dans le désert africain, ou en Thaïlande…) une histoire ne peut se raconter que dans la langue-monde, l’anglais. Dans "La Voleuse de livres", qui a pour cadre une petite ville de l’Allemagne nazie, tous les personnages parlent donc anglais. Avec l’accent allemand cependant, pour bien dire où on est. Après quelques instants de flottement, le spectateur, qui en a vu d’autres, se laisse quand même rattraper par l’histoire. D’autant que le casting est irréprochable : la jeune Sophie Nélisse, sorte de Chloé Moretz qui ne minauderait pas, le vétéran Geoffrey Rush encore une fois épatant, et surtout, surtout, Emily Watson (l’héroïne de "Punch-drunk love" et de "Breaking the waves") impressionnante ici en mère sévère et aimante qui cache sa bonté sous un masque de dureté. L’émotion affleure souvent, accompagnée discrètement par les thèmes délicats de John Williams (oui, le compositeur attitré de Spielberg) qui surprend dans un registre très différent de ses habituelles envolées symphoniques. La réalisation est classique mais élégante : Brian Percival a le bon goût de ne jamais s’attarder sur ses morceaux de bravoure, quelques plans audacieux qu’il sait fondre dans un montage très sûr. On ne lui reprochera que sa docilité : il est en fait l’exécutant consciencieux d’un script surécrit, bourré jusqu’à la gueule, tenant absolument à payer son tribut au roman d’origine, le best-seller planétaire de Markus Suzak. A l’évidence, Michael Petroni (déjà auteur pour la Fox du "Monde de Raniania 3" ) n’a pas su trier dans le matériau foisonnant du livre. Il a renoncé aux flash-back, remis les péripéties dans l’ordre, mais il a conservé, par le choix de la voix off, le principe du narrateur omniscient (et quel narrateur !). Le mélo, c’est comme la pâtisserie, c’est affaire de proportions. Trop de couches, trop de crème, trop de sucre… et c’est mort. A la fin, devant moi, ayant eu sans doute son content de larmes, une vieille dame s’est levée, histoire de sortir tranquillement pendant le générique. Mais voilà que rendue à la porte, elle s’aperçoit qu’il y a un épilogue. Elle attend patiemment sur sa canne, ça y est, c’est bon… et non, patatras, elle découvre qu’il y a une encore une fin. La 3ème, la vraie, celle où le scénariste lâchera enfin les fils de son récit. Too much, guys !

En effet, comme d'autres spectateurs, je constate que ce film est un chef d'oeuvre d'humanité, d'émotions...
Quel film magnifique.