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LeMagduCiné
67 abonnés
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3,0
Publiée le 7 avril 2016
Portrait sentimental d’un Apprenti Gigolo
Woody Allen est irrésistible dans le rôle du mac qui lui va à la perfection et John Turturro est charmant incroyablement sensible dans ce rôle d’Escort boy un peu timide et amoureux. Quant à Sharon Stone, elle est toujours aussi sulfureuse, elle excelle dans ce rôle de femme mariée à la recherche de nouvelle sensation. Liev Schreiber que l’on peut voir dans la série Ray Donovan créée par Ann Biderman, est plutôt saisissant dans ce rôle de flic déprimé surveillant une veuve Hassidim interprétée par Vanessa Paradis.
Malgré le fait qu'elle tourne trop autour de la religion, cette comédie est une réussite. Tantôt sensuelle, tantôt drôle et tantôt dramatique on passe un agréable moment.
John Turturro réalise ce film : j ai rien contre, j'adore l acteur, ne connait pas l homme, et suis pressé de découvrir le réalisateur. Autant , le scenario est appétissant, un homme au physique quelconque devient gigolo ayant pour proxénète Woody Allen. Hilarant et prometteur. Helas, la realisation et le jeu de l acteur souffre d'un grand manque d audace et de rebondissement. L'acteur principal a fait le choix de jouer sobrement , trop sans doute. Ses expressions dans le film se comptent sur les doigts d'une main. Certains moments plombent le rythme se voulant émouvant mais en vain. Et notre Vanessa Paradis n arrivera pas a sauver cette petite comédie sans saveur de l indigestion voir de l'indifférence. Ce n est pas un mauvais film, c'est un film passe partout avec deux bons acteurs.
Un toucher musical sympathique et agréable. Une lumière, une photo léchée. Un Woody Allen woody allénisant. Une Vanessa Paradisant et une Sharon ne nous laissant pas de Pierre... tout cela est agréable, mais ne fait pas un film. Je dirai presque que cela se laisse voir, comme si on écoute une radio en bruit de fond.
Depuis une dizaine d'années Woody Allen a renoncé à apparaître dans ses films sentant qu'il avait épuisé l'âge venant le personnage d'angoissé hypocondriaque en quête perpétuelle des mystères de la psyché féminine à travers l'expression de sa sexualité (ou l'inverse). Ce n'est qu'en de très rares occasions qu'il accepte une apparition à l'écran. John Turturro, acteur fétiche des frères Coen et de Spike Lee un peu en perte de vitesse ayant fait une très courte apparition chez Allen dans "Hannah et ses sœurs" (1986) lui a proposé ce duo improbable de commerçants (un bouquiniste et un fleuriste à mi-temps) qui se lancent dans la prostitution masculine pour arrondir leurs fins de mois. Fioravante (John Turturro) dit "Tortora" sera l'étalon et Murray (Woody Allen) dit "Bango" sera le mac. Le tout se passant à New York dans le quartier juif de Brooklyn, il n'en fallait pas plus pour décider Allen d'endosser peut-être pour une dernière fois la pelisse de son personnage favori. Il le fait avec bonheur retrouvant par miracle toutes les mimiques qui nous ravissaient au temps béni des "Annie Hall" (1977) "Manhattan" (1979) ou "Broadway Danny Rose" (1984). Tortora son poulain réalisant à sa place un fantasme souvent exprimé à longueur de films mais jamais réalisé faute d'un physique adapté, le petit homme jubile par procuration et nous avec de le voir ainsi se contorsionner pour convaincre Fioravante de poursuivre l'expérience. C'est là le grand mérite du film, le reste étant lourdement desservi par le jeu d'un Turturro bizarrement mutique et marmoréen donnant un aspect désincarné aux scènes de passe que l'on aurait rêvées plus inventives. Face à cet ectoplasme dont on comprend mal le succès, la pauvre Sharon Stone pourtant encore très "caliente" accuse le coup. Pour donner un peu de corps à une intrigue assez mince et forcément répétitive, Turturro a eu l'idée d'une romance éclose au milieu de ce défilé de bourgeoises en quête de virilité. Le problème est que l'on ne croit pas une seconde à Vanessa Paradis en veuve juive retrouvant goût à la vie sous les caresses de Tortora le fantôme. Ce rajout inutile plombe définitivement l'affaire. Il n'aurait pourtant pas manqué pas grand-chose pour donner un peu de vie à cette idée de départ sympathique. Peut-être Turturro en s'écrivant pour lui-même ce rôle d'étalon a t'il été pris de vertige ayant été jusqu'alors été majoritairement utilisé pour son physique atypique dans un registre plutôt comique ("The big Lobebowki" en 1997). Cette révélation tardive d'un sex-appeal autoproclamé a eu pour effet de déséquilibrer jusqu'à le faire chavirer un scénario qui n'en avait pas besoin. Mais si Turturro a passé un bon moment c'est déjà ça.
Cela ressemble à du Woody Allen, cela sonne comme du Woody Allen et il y a Woody Allen dedans et pourtant “Apprenti gigolo” est un film de John Turturro dont il a également écrit le scénario et dans lequel il joue un des deux rôles principaux. Bref un copier-coller des recettes qui ont fait le succès du plus célèbre des réalisateurs juifs américains. Alors, si le film s’avère agréable à regarder et fait parfois sourire, on n’est pas non plus transcendé par ce qui apparaît vite comme une petite comédie sans conséquence. L’histoire se suit avec plaisir, mais on a du mal à voir ce que le réalisateur/scénariste veut vraiment faire… L’apprenti gigolo, qui donne le titre au film, est rapidement mis sur les rails et ces aventures tarifées survolées, pour laisser place à une romance délicate, certes, mais peu enthousiasmante qui finalement met plus en valeur Woody Allen, en proxénète, que le couple Tuturro /Paradis. Il incarne d’ailleurs trait pour trait le genre de personnage qu’il s’écrit pour ces films. Des deux personnages principaux il est le plus drôle, le plus vivant, bref il est plus intéressant que celui de Turturro qui pour sympathique qu’il soit semble un peu bloqué dans un rôle de pygmalion sexuel et affectif de ces dames. L’intrique suit le cours de l’eau sans vraiment avoir de but et on finit le film avec une impression de tout ça pour ça… Bref une comédie à la Woody Allen, qui n’arrive pas à tutoyer les chef-d’oeuvre du maître, mais qui reste plaisante à voir, mais sans plus.
M'est plus apparu comme une critique de l'intégrisme juif-américain qu'une comédie ou autre chose. Stone et Vergata pour nous les hommes (mamma mia), Allen pour l'humour, Paradis pour l'innocence... Un film décousu, pas désagréable mais sans grand intérêt par rapport à son titre.
Un retraité incite un ami peintre à devenir gigolo. Le film est un peu branchouille, mais plutôt sympathique. Le thème est bien tenu jusqu'à la fin. On rit quelquefois, mais il ne s'agit pas à proprement parlé d'une comédie. Il a un petit côté glauque dans ce film. C'est un film dispensable mais pas désagréable.
Pour faire assez clair je n'ai pas aimé. Je n'ai pas aimé pas parce que c'est lent (faut être un minimum patient avec ce genre d'histoires de thérapie déguisée), mal joué (ce serait renier le talent d'acteurs connus et reconnus) ou ridicule (parce que c'est justement ce qui fait l'originalité et la touche personnelle du film) mais en fait c'est un peu aussi pour tout ça. Tout d'abord c'est plat. Oui c'est de la vie qu'il s'agit mais le personnage principal et sa nonchalance habituelle en deviennent presque ennuyants face à tout ce dynamisme et au trop plein d'énergie d'un vieux Woody Allen. Ensuite les personnages ne sont pas sous leur meilleur jour. John Turturro m'a limite fait grincer des dents et Vanessa Paradis m'a déçue dans ce rôle de femme pieuse. Elle qui reflète tant de joie de vivre et de beauté naturelle sans pour autant exprimer un seul mot, comment la cantonner dans ce rôle où exprimer un sourire est limite un pêché? C'est pour moi et pour tout son talent bien trop réducteur, elle qui a tant à donner à l'écran. Enfin c'est limite ridicule (ndlr les scènes avec Sharon Stone et son amie Barbie brune). Je ne suis pas convaincue qu'il fallait aller jusque là...
L'histoire est celle de Murray, bibliothécaire Newyorkais , aristo et bourgeois qui entraine son employé Fioravante dans des opérations de dragues de bombes sexuelles: superbes Sharon Stone et Sofia Vergara. Murray rencontre quelques problèmes d'ordre financier. Son objectif , plus commercial qu'amical, va de ce fait le convertir en proxénète . Murray est interprété par Woody Allen himself et son comparse Fioravante est l' excellent John Turturro
L'apprenti gigolo se débrouille bien et l'affaire se déroule rondement jusqu'a l'arrivée de Avigal (toujours excellente Vanessa Paradis). Avigal n'est pas une bombe sexuelle facile à draguer, le gigolo va spoiler: tomber sous son charme.
Une excellente réalisation de John Turturro : le rythme est emmené; aucune scène n'est a couper tant tout est riche et utile. Les dialogues sont finement écrits et d'un réalisme qui fait mouche a à chaque réplique. La Bof (incluant Vanessa Paradis et Dalida) est excellente : l'ambiance jazz, sexy et érotique, est omniprésente et toujours bien placée.
Pas de coup de feu dans cette comédie américaine tendre , réaliste et romantique . Le scénario aborde les relations humaines l'amour, la religion .... Tout se passe en douceur et réflexions. A voir absolument.
petit film sympa et pas ennuyeux pour un sou beaucoup de commentaires le voit comme une copie des films de woody allen etant donné que je n'ais vu aucun film de ce monsieur je ne peux pas comparer pour moi j'ai passer un bon moment
J'ai vu un film... qui traite légèrement et avec talent d'un sujet grave et qui aurait pu être graveleux... Et le talent en revient au casting exceptionnel, à la qualité des images et de la bande-son... Quand même, réunir Woody Allen, John Turturo, Sharon Stone, Vanessa Paradis, Liev Schrieber serait digne d'un film de Woody Allen, d'autant qu'on parle de sexe, de juifs, de relation homme-femme, de la vie, de la mort, de la solitude, du quotidien... ça aurait pu... Mais ce n'est pas de Woody Allen, c'est un film de... John Turturo... Quel film sympa, léger et aérien, là où il aurait pu déraper, il s'en est empêché par toute les contraintes que le cinéma permet... Lenteur des plans, dialogues contrôlés, musiques (françaises) retro... J'ai été très ému de ce film. J'ai aimé son humour très "Brooklynien" tendance hassidique, ces dialogues émouvants, ces images construites comme des tableaux à la lumière blonde.. On rit, on sourit, et on aime tellement l'humanité qui se dégage de ce film.
Quand John Turturro se la joue Woody Allen, quand l'élève veut jouer avec le maître, on reconnait la patte loufoque et unique de Woody Allen, mais au final il n'y arrive que moyennement, il manque un souffle, un soupçon de 2014, un peut plus de mise en scène et un je ne sais quoi qui fait qu'Allen restera Allen. Une copie simple mais regardable.
Il a vraiment des drôles d'idées John Turturro! Ce n'est pas le premier film sur la prostitution masculine, mais les 2 acteurs insufflent au film leurs curieux états d'âmes pour le rendre original.
un petit film sympa mais sans plus, Woody Allen est assez difficile à supporter dans ce rôle qui ne change guère de d'habitude. PLV : profitez du premier visionnage, pas sûr que vous y reveniez