AlloCiné
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Franchement déçu par ce film. D'accord, c'est un film original, avec des acteurs touchants, en particulier Bérénice Béjo. Mais c'est trop décousu, trop sombre, trop... étrange. Le passé thème du passé est traité à la manière d'une série policière: c
spoiler:
'est une enquête pour savoir ce qui à conduit la femme dépressive à se suicider.
. Et franchement, les personnages sont tristes à mourir. Bérénice Béjo a beau jouer d'une manière remarquable, ses sauts d'humeur la rendent difficilement identifiable. Quant aux deux personnages masculins, ils semblent écrasés par la vie... Finalement le plus dur à avaler dans ce film triste, c'est qu'on ne partage pas les sentiments des personnages, on a du mal à s'identifier à leur malheur et à comprendre leur attitude si changeante. On se sent enfermés dans cette petite maison de banlieu, entre le pressing et la pharmacie.
. Et franchement, les personnages sont tristes à mourir. Bérénice Béjo a beau jouer d'une manière remarquable, ses sauts d'humeur la rendent difficilement identifiable. Quant aux deux personnages masculins, ils semblent écrasés par la vie... Finalement le plus dur à avaler dans ce film triste, c'est qu'on ne partage pas les sentiments des personnages, on a du mal à s'identifier à leur malheur et à comprendre leur attitude si changeante. On se sent enfermés dans cette petite maison de banlieu, entre le pressing et la pharmacie.
Les intentions sont là : l’ambiguïté des relations humaines où chacun à ses raisons et ses déraisons, les prisons qu’on se construit soi-même à travers ses névroses et ses culpabilités, l’intime qui prend la dimension d’une tragédie grecque… Malheureusement, Farhadi semble avoir perdu toute sa subtilité en venant tourné à Paris. Les incessants rebondissements du récit finissent par devenir artificiels (il y a plus de twists que dans un thriller hollywoodien !) et le cinéaste charge un peu trop la mule du mélo (la femme dans le coma). Les personnages, quant à eux, manquent parfois de justesse : le taiseux Tahar Rahim est trop monolithique et la fébrile Bérénice Béjo n’est pas assez habitée. Ceux qui s’en tirent le mieux, ce sont les enfants, l’employée du pressing (qui, elle, possède une vraie altérité et une vraie dimension sociale) et le mari iranien, très émouvant en pompier pyromane. La mise en scène, loin de l’âpreté iranienne, se fait très sage et la direction artistique manque de ressenti (le décor bobo de la maison de banlieue, la garde robe improbable de Bérénice Béjo). Cette tendance au surjeu des comédiens (y compris dans le mutisme de Tahar Rahim), ces dialogues un peu trop démonstratifs, cette réalité sociale qui manque de prégnance (le film semble bizarrement atemporel) ; tout cela ressemble à un rejet de la greffe parisienne. Quoiqu’il en soit, le film reste fort dans son propos, et on ne peut que regretter ce manque de subtilité dans sa confection.
Ce genre de film, sur des tranches de vie, ne doit pas être pour moi, mais je m'y attendais un peu. J'ai trouvé ça très lent, très bavard, pas très prenant (c'est sûr qu'il ne faut pas s'attendre à de l'action dans tous les sens) mais surtout pas très touchant mais par contre, extrêmement bien joué. Les adultes (Bérénice Béjo, Tahar Rahim et Ali Mosaffa) comme les enfants (notamment le gamin) jouent véritablement bien, et certaines scènes ne devaient pas être aisées à tourner.
J'avais bien aimé les deux films précédents de ce réalisateur, mais là... Tout d'abord, le film est en français, ce qui est un mauvais point quand on sait que l'interprète principal est iranien : je ne lui en veux pas de ne pas maîtriser notre langue, mais au bout d'une heure, je n'en pouvais plus des "blouson" qui deviennent "blusan", des syllabes à moitié avalées, etc. En plus, on a du mal à savoir où l'on va, tout le monde se fait la gueule, est sur ses gardes, et le film baigne dans une ambiance si lourde que, par moments, on est tenté d'en sourire. Je retiens une ou deux scènes réussies et beaucoup d'ennui.
Suite à toutes les très bonnes critiques sur ce film, je me suis rendue confiante à la séance. Mais j'ai été déçue. Des longueurs inutiles dans ce film, une impression que le scénario tourne en rond. A la fin du film, je suis restée sur ma faim. Je m'attendais aussi à "un passé" plus fort en émotion.
Mais de bons acteurs.
Mais de bons acteurs.
Quelle déception... Quelques mois après sa sortie au cinéma et l'éloge qui en a été fait, je me suis décidée à voir ce film.... J'ai perdu 2h10 de ma vie... C'est ennuyeux, l'histoire n'a pas d'intérêt, le fameux secret n'est pas très recherché, les acteurs sont bien mais sans plus et le pire reste le cadre: une banlieue un peu pourrie sous la pluie... On dirait que le réalisateur a voulu filmer une famille de 2013 sans rien avoir à dire dessus... Bref, à éviter...
une histoire un peu navrante j'accroche pas à ce genre de drame vide en dialogue pas trop bien disons 2/5
Je le déconseille aux moins de 7 ans.
Je le déconseille aux moins de 7 ans.
Le cinéaste iranien Asghar Farhadi pose sa caméra en banlieue parisienne et nous livre un bon polar amoureux et un drame intimiste. Bérénice Bejo, Ali Mossafa et Tahar Rahim sont captivants dans cette illustration de la complexité des comportements humains, assortie d’une réflexion sur le mensonge et la conséquence des non-dits au sein d’une famille recomposée. Un peu lent toutefois...
J'ai trouvé le Passé nettement moins réussi qu'Une séparation - qui était un véritable chef-d’œuvre. Outre le fait que Bérénice Béjo est très loin de Leila Hatami (même si Asghar Farhadi sait indéniablement transformer ses acteurs), le film est appliqué à outrance, ce qui empêche tout laisser-aller. Comme beaucoup, je pense que le passage de Farhadi (malgré l'habileté de sa réalisation) à l'Occident, en l'occurrence la banlieue parisienne, est manqué - pour le moment.
Soyons honnête, c'est une sorte de copier coller de "une séparation" par des éléments narratifs, la mise en scène, l'atmosphère. Donc ce film est de trop. C'est long, mais long ! Une bonne heure à couper. Ça tourne vite en rond et les rebondissements du scénario dans des scènes ennuyeuses avançant comme "le pas suspendu de la cigogne" torpillent le film.
En résumé restez sur le bon film précédent du réalisateur car celui-ci pourrait montrer comment user de grosses ficelles pour berner le spectateur sur un prétendu cinéma d'auteur. Une dernière remarque, les acteurs ne sont pas formidables et l'un d'entre eux en particulier...
En résumé restez sur le bon film précédent du réalisateur car celui-ci pourrait montrer comment user de grosses ficelles pour berner le spectateur sur un prétendu cinéma d'auteur. Une dernière remarque, les acteurs ne sont pas formidables et l'un d'entre eux en particulier...
j'y suis allée pleine d'entrain en me disant voilà une valeur sûre ! Asghar Farhadi j'aime et avec tout ce que l'on a entendu et lu ça va le faire. Et bien pour moi ça l'a fait moyen.. Autant "A propos d'Elli" et "La séparation" avaient quelque chose de nouveau, d'authentique et surtout l'Iran y jouait son rôle, c'était intriguant.. là... c'est glauque, Bérénice Béjo joue bien mais j'ai pas compati 5 minutes sur sa vie... cette femme perdue qui n'arrive à rien avec sa famille recomposée, mais il faut dire qu'elle n'ai pas très douée en relations affectives...(avec tous et notamment ses enfants)... bref l'intrigue de la fille qui a fait qq chose de "mal" se devine rapidement même si il y a qq retournements de situation, à mon sens les éléments importants de cette histoire ne sont pas approfondis on se contente de tourner autour des personnages...bravo à Ali Mosaffa, l'ex mari (le seul qui à l'air normal) il sera le médiateur dans ce marasme de non dit... Le film est tout de même pas mauvais mais vraiment en dessous des précédents du réalisateur.
c'est le prix d'interprétation de B.Béjo qui m'a donné envie de voir ce film. quelle déception! film noir avec un petit garçon tête à claques du début à la fin d'ailleurs qui n'amène à rien, qui fait que chacun se sent coupable mais en définitif qui est le vrai coupable?
L'histoire en soi est bien mais la façon dont le film est tourné je trouve ça beaucoup trop lent ..
On est attentif une bonne partie du film se laissant porter par une réalisation qui place parfaitement les situations, comme dans l'excellent "La séparation", puis, presque vers la fin, l'intrigue tourne en rond, tombe dans l'exagération, à la limite de la série B. L'histoire s'enlise dans l’ambiguïté des personnages dont on perçoit trop bien leurs places et les intentions du réalisateur. Il est au final, difficile de croire à toute cette succession d'incompréhension...
Il me semble qu'on ne puisse placer des personnages dans une situation aussi ubuesque que lorsqu'il s'agit d'un fait réel, ce qui n'est pas le cas à ma connaissance. Quel discours universel peut-on prétendre dire en parlant de ce trio auquel on ne saurait s'identifier ne serait-ce qu'un tout petit peu ? Pour le reste, ce film dit "joliment" (et à quoi sert la joliesse au cinéma ?) des choses somme toute assez banales : une femme et un homme déchirés à leur façon entre leur amour pour leur ex (Iranien ou comateux) et la nécessité de refaire sa vie avec le/la premier(e) venu (un beau message !). Le tout est agréable mais franchement insuffisant, et parfois incongru. Enfin, le vous laissez pas abuser par les critiques qui crient au génie, que ce soit du côté du réalisateur ou du côté des acteurs (la première scène, par exemple, vous en convaincra) quoique certains moments soient très convaincants (les moments de crise notamment).
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