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petitbandit
95 abonnés
636 critiques
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2,5
Publiée le 30 mai 2013
Déçu après avoir lu et entendu les critiques élogieuse de ce film pourtant couronné du prix d'interprétation féminine à Cannes. "Le passé" même s'il explore des sujets intéressants n'a pas véritablement de ligne directrice ni de personnages clefs. On ne sait pas si c'est l'histoire de Ahmad, Samir ou de Bérénice Béjot ou de sa fille. Tout s'emmêle pour finir sur la fameuse question concernant le suicide de l'épouse de Samir. Au final, on assiste à une histoire pseudo dramatique qui s'étire en longueur, d'une lenteur affligeante (même si cette façon de tourner peut être sublime quand elle est maitrisée), le tout dans des décors qui font froid dans le dos. Les acteurs sont cependant très bons et très crédibles et la mise en scène excellente. Suis resté sur ma faim tout de même...
Doté d'un scénario intéressant, "Le Passé" entraîne le spectateur dans une histoire complexe entre les protagonistes. De ce fait, la réalisation tâche d'être réaliste et d'émouvoir le spectateur mais elle ne fait pas assez d'effet. Par ailleurs, les acteurs sont convaincants sans réel plus. Ainsi, le film reste moyennement captivant puisque l'ensemble n'est pas complétement maîtrisé.
Au contraire. Ceux qui ont préféré Une Séparation resteront sur le fin avec Le Passé. Si par moment le jeu sonne faux, surtout de la part de Bérénice Béjo à qui cet personnage qui cumule les "père de famille" ne correspond pas, le récit n'en reste pas moins bien amené.
Je me suis simplement désintéressé de cette histoire sombre de famille, car au-delà de l'empathie, elle ne m'a pas plus touché que ça. La scène d'introduction est juste emblématique du reste, mais malheureusement la mise en scène tourne en rond et peine à s'extraire d'un drame familial étranger à lui-même. Je soupçonne en effet la barrière de la langue d'avoir instaurer une distance, suffisante pour passer à un doigt d'un compliment.
Récompensé à Cannes, Le Passé semblait être un drame poétique et bien réalisé sur la réalité de la vie. Malheureusement, j'attendais encore que le film démarre à la fin de la séance. "Madame le film est terminé, vous pouvez quitter la salle", ah mince...vous êtes sûr ? Le Passé semble fixé dans le temps du début à la fin : l'intrigue n'avance pas, on a l'impression d'être dans une éternelle introduction. Le film est intéressant dans ses quelques scènes puissantes en émotion mais celles-ci se finissent toujours par un gros point d'interrogation et finalement rejoignent les autres scènes d'exposition du film. Le film est réaliste, les acteurs sont excellents mais c'est lent, lent, lent. L'intrigue ne mène nulle part, on a l'impression que Le Passé est un extrait ennuyeux de la vie d'une famille déchiré. On nous promet un drame intéressant mais l'histoire est si éloignée de nous (on débarque réellement) qu'on a du mal à s'émouvoir malgré l'extraordinaire prestation de Bérénice Béjo. Le Passé pêche là où La Vie d'Adèle avait excellé : il nous présente la réalité mais n'arrive pas à nous intéresser, à nous entraîner avec lui, à nous faire ressentir quelque chose, à permettre l'identification, à nous prendre pas surprise. La fin n'arrive même pas à redonner du souffle au film. Le réalisateur de Une Séparation signe un film qui n'a ni queue ni tête. Dommage tellement dommage car c'est bien réalisé et bien joué, l'ambiance est là mais c'est incroyablement vide. Une grosse déception, 2,5/5
Beaucoup trop long, parfois mal joué, Le passé ne parvient que par moments à tenir les promesse faites par son synopsis et son casting. Misérabiliste à souhait, le réalisateur regarde ses personnages s'ébattre avec compassion mais sa caméra à trop d'accent bobo-centrée pour paraître vraisemblable. La fin tend carrément vers le calvaire... Touchant, mais trop lourd.
Un film d'acteur, seulement d'acteur. Pas de musique, pas de décor, pas de costume, un scénario très serré et plus de deux heures de film autour d'un sujet assez lourd. On doit se pâmer aux Cahiers du cinéma, ça doit être bien pour les amoureux du cinéma d'auteur, moi j'avoue, c'est moins mon truc. La fin est totalement décalée avec le reste du film, c'est dommage. Quelques idées intéressantes comme ces scènes récurrentes de gens qui parlent derrière des vitres. Par contre Bérénice Béjo palme de la meilleure actrice, bof bof.
J'avais aimé Une Séparation, j'ai été déçu par Le Passé malgré les critiques enthousiastes de la presse. Une plongée dans la problématique liée aux familles recomposées qui s'étire 2 h 10, c'est crispant, c'est sombre, sinon glauque et cela devient ennuyeux..les acteurs ne sont pas mauvais mais de là donner la palme d'interprétation féminine à Bérénice Bejo pour ce rôle c'est surprenant. Les acteurs évoluent dans des décors tout aussi déprimants , pavillon de banlieue dans un profond désordre au bord de la voie ferrée...quelques crises de nerfs pour nous sortir de notre torpeur...c'est peu.
J'avais adoré La Séparation tout en ayant quelques réserves malgré tout... Avec le Passé j'ai surtout des réserves... D'abord j'ai l'impression comme avec Inaritu dans un autre style que le réalisateur iranien est démasqué, qu'il ne sait faire qu'une chose et la répète de film en film quel que soit le cadre, l'histoire, les personnages... Franchement, aprés La Séparation, je trouvais l'idée questionnable mais bonne d'adjoindre la construction d'un polar avec ellipses, mystères, hors champs, révélation, twist dans le corps d'un film d'auteur, et plus encore cannois par excellence. Mais là on a l'impression (peut-être parce que l'univers, si français, et les personnages nous sont soudain terriblement familiers) que cette volonté d'expliquer un drame familial, le non-dit, les intentions souterraines contrariées, disparaît derriière un dispositif mathématique ultra vain, terre à terre et empêchant précisément le spectateur de s'envoler et de voyager avec les personnages... Littéralement,on nous explique que a + b = c mais que c est le fruit d'un malentendu. Ceci expluiquant cela, on comprend alors pourquoi chacun veut remplacer le vide laissé par l'autre... CQFD. Un peu maigre quand même. Au final, c'est assez désagréablement explicatif (le problème d'un dispositif obligeant à étayer pour ne pas perdre le spectateur) et souvent scolaire malgré d'évidentes bonnes intentions. Et puis côté acteurs, il y a vraiment un double hic : Bérénice Bejo (prix d'interprétation incompréhensible) comme Ali Mofassi, comme trempés dans l'eau tiède, ne sont pas à la hauteur de leurs personnages.,
Il ne se passe pas grand-chose dans la première heure de ce film. Il s'agit de la mise en place des personnages et d'une situation somme toute assez banale. Ce n'est pas mal fait, mais l'intérêt reste très limité, la réalisation ne dépassant guère celle d'un bon téléfilm. Puis le film glisse vers le "thriller" sentimental et familial, qui semble être la voie choisie par le cinéaste, avec plusieurs révélations et découvertes du récent passé. Malheureusement le problème moral qui est posé à Lucie, la fille de la famille recomposée, n'est qu'évoqué plutôt qu'approfondi, et le réalisateur oblique vers de nouveaux "rebondissements" artificiels et sans intérêt, avant de conclure par une fin très "mélo" aux caractéristiques identiques. Après l'excellent "Une séparation", "Le passé" se révèle un film bien décevant dont on gardera quand même en mémoire le personnage, excellemment joué, du petit Fouad, et particulièrement de sa discussion avec son père dans les couloirs du métro Parisien. PS : il est difficile de comprendre le prix d'interprétation attribué à Bérénice Béjo, dont la prestation alterne pour l'essentiel entre des dialogues chuchotés inaudibles et des gesticulations hystériques sans nuances.
Très déçu : après avoir vu et apprécié les films précédents de Farhadi et lu quelques critiques, je m'attendais à un chef d'oeuvre. Mais cette fois, en dépit de toutes mes bonnes dispositions, ça n'a pas fonctionné. Ce film m'a semblé beaucoup trop artificiel, trop théâtral et trop long, en dépit d'excellents acteurs - Bérénice Béjo en fait tout de même un peu trop. A partir des deux tiers du film, j'ai vraiment décroché, au point d'hésiter à partir avant la fin. Ce que je n'ai pas fait, par respect pour les spectateurs voisins.
De plus, ce film permet de constater que Farhadi a vraiment des "tics" scénaristiques, par exemple un personnage qui s'apprête à quitter un lieu, hésite et revient. La mécanique finale sent vraiment le fabriqué, on se moque un peu de savoir qui, en définitive, a envoyé les mails, car ce n'est pas le thème central et nous ne sommes pas dans un thriller. Enfin, le film est assez mal construit et se termine par une scène mélo qui n'ajoute pas grand chose et il semble que le personnage central change tout d'un coup. La prestation de Ali Mosaffa sauve certaines séquences, mais pas le film...
Grosse déception. Je comprends vraiment pas comment Bérenice Bejo a fait pour obtenir le prix de la meilleure actrice.. je trouve son jeu très decevant, les émotions ont du mal à percer. De meme pour le role de l'adolescente, personnage trop fade et trop depressif. Le film en lui même est à mon gout beaucoup trop morose. Il manque les émotions, ce qui en aurait fait un film fort. Certe le sujet est dur, mais pas assez convaicant.
C'est très bien filmé, mais les personnages ne sont pas réalistes dans leurs émotions, ou plutôt dans leur manque d'émotion. Ils semblent subir les faits sans réaction. L'amour n'y est que platonique, voire atonique. Assez déprimant.