Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Dany Verde
20 abonnés
22 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 19 mai 2013
Je reviens à l'instant du cinéma suite aux bonnes critiques que j'avais vu de ce film tant au niveau de la presse que des spectateurs. Incompréhensible!! Je me suis rarement autant ennuyé pendant un film de toute ma vie! Il ne se passe rien du début à la fin. Derrick c'est "fast and furious" à côté. Le scénario n'a rien d'extraordinaire en plus. On a envie de mettre des claques aux acteurs du début à la fin pour les sortir de leur torpeur et accélérer le mouvement de ce film que je déconseille au plus haut point!!
"Drame" ? Alors côté "mélo", nettement - fin "ouverte" comme à l'ordinaire chez le cinéaste, en l'espèce très sirupeuse (plus du "psychodrame", comme dans "A propos d'Elly", ici en famille - tendance "tuyau de poêle" la famille, enfin "recomposée", dans la douleur). Le film précité, "Les Enfants de Belle Ville" (le meilleur pour moi des trois) et "Une Séparation" avaient ceci d'intéressant qu'ils se passaient en Iran, et éclairaient sur la société chiite revisitée par le fanatisme religieux et le totalitarisme. En tournant en France, Asghar Fahradi ne livre plus qu'un long (très long, de plus en plus long, de film en film : 2 h 10 ici !) métrage banal. Que l'un des hommes de la vie amoureuse compliquée de Marie (Bérénice Béjo - prix cannois d'interprétation féminine pour moi de type "bof-bof" - tenant sans doute à quelques scènes à faire de pure hystérie réussies - dans le calibrage surtout) soit Iranien (Ali Mosaffa, alias "Ahmad") - le "passé"- n'ajoute rien de déterminant. L'autre - le "présent" - est simplement très, très en-dessous au niveau personnalité et charisme (l'insignifiant Tahar Rahim, alias "Samir", qui vit sur son succès du "Prophète", ultra surfait), mais qu'il soit Français d'origine maghrébine, là encore, n'est pas important. Le récit, sur fond de divorce (thème récurrent chez Fahradi), est peu intéressant, du genre filandreux, c'est-à-dire plein de longueurs, d'incohérences (voir le rôle de Naïma"), volontiers verbeux et indigeste..... Bâillements, hélas, garantis !
Ce qu'il y a d'honnête chez ce réalisateur, et dans ce film, c'est le retour en arrière symbolique, c'est l'incompréhension entre les êtres. Cependant, la production cinématographique n'est pas au rendez vous car les acteurs restent distants de notre empathie, car leur jeu est monotone, triste, trop triste. Même dans une vie regrettée, au cinéma, on ne peut pas ignorer quelques instants de bonheur et de changement dans le comportement : ici rien ne se passe, et de plus, le choix (volontaire) de la ville dégradée de Paris et non souhaitable n'est pas très habile. Finalement, il semble que Fahradi soit tenté d'utiliser la détresse (beaucoup trop neutre) de certains pour attirer le spectateur dans la sienne, mais l'ennui reste profond, bien que l'on tente de s'y trouver. La où Fahradi nous trouve, c'est seulement dans la scène d'ouverture : lui est de l'autre côté de la vitre, nous pouvons le voir, mais malheureusement, nous ne pouvons l'entendre.
Une escroquerie. Ce n'est pas la première fois qu'un cinéaste étranger rate son passage à l'occidentalisation. Autant "Une séparation" était un bijou magistral sur la toile de fond de la société iranienne, autant ici tout tombe à plat. La peinture sociale transposée en banlieue parisienne est réduite à un mélodrame gratuit, écrit à la règle à calcul (un rebondissement toutes les 7 minutes), une sorte de mauvais Feydeau sur le mode sinistre, enfilant les coups de théâtre dont l'accumulation vire rapidement au ridicule, sans souci de crédibilité. Les acteurs froncent les sourcils d'un bout à l'autre, s'entre-déchirent mécaniquement suivant la partition implacable du scénario, manifestement interprété à la croche près, sans aucun espace pour respirer, s'exprimer, sans aucun mystère, comme des marionnettes dociles. Farhadi ne fait rien de la mixité de ses personnages (l'ancien mari iranien aurait pu être néo-zélandais... ou même marseillais). Au final, on a compris que tout le monde avait ses raisons et que rien n'est simple en ce bas-monde, ma pauvre dame, rien n'est ni tout noir ni tout blanc, tout est gris, comme ce film complètement raté.
Le cinéaste d'une séparation (que j'avais trouvé superbe) revient avec une sorte de thriller à tiroir sur le secret et le mensonge. Alors pourquoi s'ennui-t-on autant dans cet interminable pensum ? Sans doute parce que ce qui fonctionnait dans un pays comme l'Iran (où le poids du mensonge est énorme du fait de la religion), devient en France simplement un banal drame familial du mensonge sans intérêt. Ne nait jamais une once de sympathie pour aucun des protagonistes du drame qui en font des tonnes (Bejo joue continuellement l'hystérie, ce qui a le mérite de faire sonner ses répliques un peu moins faux que d'habitude). Un film un peu laiteux dont on ressort en ne pouvant s’empêcher de s’exclamer : "tout ça pour ça ?"
Je sors de la séance de ce film et franchement pour moi il n'a aucun intérêt, à part le rôle d'Ahmad très justement interprété et personnage attachant. si quelqu'un a compris pourquoi Naïma a un fort accent au milieu du film et pourquoi elle ne l'a plus vers la fin, merci de me l'expliquer ?! c'est le genre de "détail" qui me donne envie de quitter la salle sur le champ sans regarder la fin ! Sinon qu'y a-t-il à en apprendre, à en comprendre, à en retenir de ce film ?? Mystère, pour moi rien en tous les cas. Certains parlent de chef d'oeuvre !! ça fait peur...
Je n'ai pas accroché. Trop silencieux même si je dois reconnaître que c'est bien interprété et que c'est intéressant. Mais ce silence (1 seconde de blanc mini entre chaque dialogue), ça plombe tout.
Pendant tout le film, on l'attend, on l'espère puis on désespère de le voir surgir ce fameux passé qui va bouleverser ce petit mélodrame familial, mais rien. Tahar Rahim ne dégage absolument rien, Bérénice Bejo était parfaite en muette, seul Ali Mosafa tire son épingle de ce triste film.
Je suis partie après 1h. Peut être le meilleur était a la fin, mais je n'ai pas pu rester plus. L'histoire est très longue à commencer. Le jeux des acteurs est vraiment bien, mais l'histoire est trop lente en déroulement.
Un bon téléfilm qui essaie de se donner des airs de profondeur en étirant les scènes - ça marche pas souvent. Par exemple, on suit la fille qui sort puis change d'avis et retourne sur ses pas en temps réel (c'est déjà un peu lourdingue bien que ça cherche à laisser au spectateur le temps de s'identifier (?) ) mais alors quand on nous fait le coup une deuxième fois et ce pour servir de scène finale, c'est carrément insupportable. Les personnages sont certes complexes mais n'évoluent pas vraiment - on a bien le temps de comprendre leur psychologie vu que ça ne bouge pas d'un poil... Si on y met de la bonne volonté, on se laisse prendre un peu au jeu de "ouh la la, ça me fait réfléchir à la relation compliquée avec les ex et les enfants des ex" et "ah oui, la pauvre, comment sortir du sentiment de culpabilité". Bref, France 2 ou France 3, vous pouvez acheter le film en en coupant la moitié, ça sera sympa à la téloche.
ce film se résume en deux mots: lent (très lent !) et inintéressant !... on a compris au bout de 2 minutes les tensions, sous entendus etc qui pèsent du coup très lourd ensuite pendant 2h10 ! Un film digne du festival de Cannes quoi !
Une intrigue qui repose sur une histoire de mails, des querelles enfants-parents, une femme mariée trompée qui se suicide en avalant du détergent dans un pressing... à vu de nez, on sent le truc foireux. Mais sait-on jamais, il faut creuser...et là déception: c'est archi-vide. Bejo qui hurle pendant tout le film, des tensions hyper classiques entre adultes. Il pleut constamment sur Paris, les malheureux, et le gamin renverse le pot de peinture si bien qu'il a le droit à la punition (méchante Bejo !). Sinon ça lui va bien les cheveux long à Bérénice. Bonne séance !!!! (et surtout, méditez-bien sur l'achat des plafonniers, c'est une métaphore paraît-il, ils apportent la lumière aux protagonistes...subtil !)
Assez lourde déception, même si la bande annonce ne présageait rien de bon. D'abord, le film est trop long, beaucoup de temps faibles. Farhadi est un scénariste avant tout, c'est ce qui plaisait entre autres dans Une Séparation. Mais cette fois, c'est plus faible, l'histoire ne capte pas complètement notre attention, parce qu'elle est très centrée sur la famille, comme fermée sur elle même. Ce qui amusant, c'est que Fahradi est présent dans son propre film, c'est Ahmad qui lui ressemble d'une certaine façon. Concernant les acteurs, il y a à redire sur Bérénice Béjo, qui n'est pas vraiment à la hauteur. Plusieurs scènes sont mal fichues, volontairement ou non. Tahar Rahim est par contre très bien comme toujours. Comme dans les précédents films, le mensonge est très présent et forme le cœur de l'intrigue. Un point m'a très fortement gêné: le mensonge le plus important qui occupe environ 25-30 minutes du film vient d'une sans papier qu'on imagine algérienne, jouée par une actrice française, en clair le personnage qui est dans une situation difficile (et le seul). Ce qui est problématique, c'est que Fahradi l'enfonce: le personnage est donc le plus faible, Tahar Rahim, son patron, la gifle, elle lui baise la main. Que nous dit cette scène: ce personnage est en bas de l'échelle sociale et elle est à sa place car elle a merdé. Cela fait évidemment écho à la "scène manquante" d'Une Séparation, qui enfonce Razieh, déjà le personnage au plus bas de l'échelle. Au mieux, on peut dire que Fahradi est fataliste... En tout cas, ça m'a interrogé.
Soporifique, inintéressant, interminable. J'ai visionné ce film car il a beaucoup de bonnes critiques, et au final je me retrouve déçue par l'histoire, par le film dans son ensemble. Un film dispensable, c'est évident.
Une étoile ...pas plus ! Je ne comprend pas l'engouement pour ce film... Ennuyeux, mou, triste, inintéressant ... Je déconseille ... Je suis sortie de la séance avant la fin . Film soporifique a souhait