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pierrepp
14 abonnés
301 critiques
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5,0
Publiée le 20 mai 2013
un film qui n'est pas facile, long format, assez tendu, mais si on accepte de s'y plonger, le résultat est saisissant. Les acteurs sont tous formidables, surtout bérénice Bejo dans un rôle tétu , à la limite un peu ingrat, mais elle cherche à sauver son amour. Une vraie réussite.
Extraordinaire. Rarement j'ai vu un film analysant aussi finement la complexité de l'être humain. De la première à la dernière seconde on est entrainé dans le dédale de cette confrontation entre femme et mère, enfants, mari et amant. Les acteurs sont craints de vérité.
c'est vraiment un film de grande qualité. Certes ce film est dure et émouvant mais comme dans "une séparation" le scénario part de faits de la société et nous amène à une réflexion profonde sur les conséquences de chacune de nos actions que l'on a fait, que l'on fait ou que l'on s’apprête à faire en particulier quand l'équilibre des enfants est en jeu. Le jeu d'acteur est excellent et très naturel. aussi bien celui des adultes que celui des enfants. Le scenario est plein de rebondissement au point que l'on ne peux pas deviner se qui se passera lors de la scène suivantes.
Paradoxalement, ce film a un rythme lent mais tellement poignant que l'on ne peux décrocher son attention de l’écran pour savoir ce qui va se passer par la suite et ceci jusqu'à la fin du film.
La scène finale de ce chef d'oeuvre le résume. Le mari est à l'hopital ou gît sa femme suicidée dans le coma. Il discute avec le medecin du service qui reste dans son rôle de soignant des corps. Le mari, lors de sa précédente visite, à laissé dans la chambre les parfuns que sa femme aimait, dont le sien. L'infirmière sort de la chambre avec la boite contenant les parfuns. Elle dit que l'épouse n'a pas réagit aux parfuns. Tous les parfuns ? demande le mari. Non j'en ai essayé que 2. Le doute. Le mari prends la direction de la sortie par un large couloir lumineux. Il marche quelques pas, s'arrête, le doute. Il fait demi-tour. Nous entrons avec lui dans la chambre. La caméra passe de la gauche à la doitre. le visage de l'épouse suicidé. Un choc. Il relève le lit .Sort son parfun et en met 2 touches dans son cou. Il se penche vers sa femme : "Si tu sens le parfun...serre moi la main". La caméra se déplace lentement vers les mains. Lle pouce du mari est serré par l'épouse dans le coma.
Un film exceptionnel, d'une intensité rare au cinéma. Des acteurs exceptionnels, Ali Mossafa est touchant, voilà une affiche incontournable qui mérite les critiques excellentes. Vous n'en sortirez pas indemne ..
Extraordinaire... C'est vrai le film se mérite. La 1ere demi heure dure un peu, mais c'est pour laisser à la situation et aux personnages le temps de se placer. Ensuite tout se noue, et se déploie à la fois. Surgit alors un drame profondément humain, d'une universalisé absolue : le poids des non dits, de la culpabilité; la violence que l'incapacité à se parler fait naitre et la douleur qui en est le prix. Les acteurs - en ce compris les enfants, extraordinaires - sont d'une vérité stupéfiante. Les scènes sont d'un réalisme absolu, quasi documentaire. Il y là a un énorme travail d'analyse des âmes et des sentiments. Il faut sans doute avoir compris ça dans sa vie à soi pour apprécier toutes les qualités de ce film : notre passé nourrit notre présent et tout ce qui n'est pas réglé, digéré, parlé et ainsi humanisé, est un poison lent et violent, qui se transmets...
Je mets 5 car ce film est parfait en tout point, autant les acteurs que le scénario, tout ! Les 3 acteurs principaux sont justes sublimes, convaincants, on est pris dans leur vie sans avoir le choix. Quand au scénario, l'idée d'introduire du suspense dans une romance qui tournerait presque en anti romance est géniale. On part d'une histoire simple de romance à problèmes entre différents esprits et on arrive avec des retournements de situation, on en apprend plus sur chaque personnages à la manière du Prénom. Alors oui c'est sur, il n'y a pas d'effets spéciaux, la vie n'est pas rose, aux grands regrets de certains d'ailleurs vu les critiques spectateurs... Mais le cinéma c'est pas que des effets spéciaux, une histoire prévisible et des grosses scènes de guns et heureusement ! Ici on laisse place à une histoire personnelle, même pas hors du commun mais elle est retranscrite de façon intelligente et épurée au maximum. Les personnages sont toujours confrontés à des choix, dire ou ne pas dire quel sera le moins mauvais choix car il n'y en aura pas de bon. Dans ce film on est rattrapé par la réalité, il n'y a pas toujours de bonne solution pour chaque problème ! Je finirais par l'image de fin qui m'a bouleversé et je ne sais pas pourquoi mais je vais trouver !
Après le succès public et critique phénoménal de Une séparation (Oscar, César et autres prix...), on se demandait comment aller rebondir Asghar Farhadi (découvert avec le très beau A propos d'Elly). C'est donc en France qu'il pose sa caméra pour son sixième long métrage. On doute toujours lorsque un réalisateur acclamé quitte son pays (surtout vers Hollywood). C'est parfois différent lorsqu'ils viennent en Europe. A l'instar de son compatriote Abbas Kiarostami avec Copie conforme, Farhadi réussit parfaitement son virage français...
Le cinéaste iranien Asghar Farhadi pose sa caméra en banlieue parisienne et nous livre un modèle de polar amoureux et de drame intime. Bérénice Bejo, Ali Mossafa et Tahar Rahim sont captivants dans cette parfaite illustration de la complexité des comportements humains, assortie d’une réflexion sur le mensonge ou la conséquence des non-dits au sein d’une famille recomposée.
Asghar farhadi signe un nouveau chef d'œuvre , en utilisant les mêmes procédés cinématographiques qui ont fait de son avant-dernier film "une séparation" un grand film.
Scénario kafkaïen , jeu d'acteurs merveilleux , et... une vrai morale à la fin. A voir absolument.