Un film d'une rare qualité du début à la fin, tout est juste, tout le temps, l'histoire est belle sans tomber dans le mélo, chaque personnage a son importance; tout y est ! A voir, vraiment.
Excellent film, on ne s'ennuie pas une seconde même s'il n'y a pas d'action à proprement parler! Le scénario et le jeu des acteurs nous plonge au sein de ce film! Allez le voir vous ne le regretterez pas! Juste dommage que lorsqu'il y avait des dialogues en iranien, ils n'étaient pas traduits via les sous-titres
Le nouveau film d'Asghar Farhadi, Le Passé est un vrai y suit les aventures d'un Iranien de passage à Paris, qui vient voir son ex pour signer le divorce, et qui va se retrouver embrouiller dans les problèmes familiales de celles-ci. Cela parait stéréotypé à mort, mais au final pas tant que ça mais pas du tout, et d'ailleurs ça tient essentiellement à la qualité première du Passé: un scénario très bien mise en scène. Pourquoi ? Parce que Farhadi nous intéresse vraiment et qu'il nous prend pour nous emmener au fur et à mesure de plus en plus loin dans la vie de ses personnages, et que le scénario arrive à nous prendre en restant parfaitement énigmatique. En soi, c'est un exercice de genre assez géniale, ou l'on mêle le drame aux codes du thriller, pour donner une espèce d'enquête sur un drame, enfin bon tout ça à l'air perché, mais le film est en tout cas vachement bien amené, et surtout très originale. Les acteurs sont tous plutôt bon, à part Béjo qui surjoue un peu parfois (pas trop - rien de grave). Mossafa a une voix géniale - je sais je sais on a trouvé mieux comme critère - mais je tiens à dire que quand même, sa voix incarne la bonne volonté l'honnêteté, l'innocence, enfin bref, sa voix dit tout sur son personnage, et le rends vraiment sympathique. Les ellipses du film sont aussi très bien utilisé - l'ellipse ça peut-être très bien, mais ç peut aussi rater, et là ça aide vraiment le récit avec des implications très bien faites. Enfin bon, un très bon film, très bien amené et conduit - la mise en scène sert magnifiquement le récit.
Un film exceptionnel, d'une intensité rare au cinéma. Des acteurs exceptionnels, Ali Mossafa est touchant, Bérénice Béjot surprenante de force et de fragilité , elle mérite le Grand prix à Cannes ce film restera dans l'histoire du cinéma et deviendra un Classique, croyez moi !
Film parfait, encore un sans faute de la part du réalisateur , le film est bouleversant , y compris les acteurs. Bérénice Bejo m'a fait pleurer , à tel point elle est capable de faire passer des émotions .L'histoire une fois de plus très simple , en incluant plein de quiproquo pour finir avec une fin perplexe . En gros , si vous avez aimer "une séparation "ou "à propos d'Elly " ce film va énormément vous plaire. Petit plus pour les petites coutumes iraniennes super plaisante à voir étant d'origine iranienne .
SUPERBE!!! La psychologie de chaque personnage est fouillée, les rebondissements de l'intrigue vous prennent en défaut, les décors sont au diapason, les acteurs (tous) sont magnifiques, certaines scènes sont carrément bouleversantes (la confession du petit garçon dans le métro) mais sans pathos alors que la souffrance est omniprésente. Une grande gifle et les 130 minutes passent comme un rê dernière larme (il faut la surprendre) est une grande leçon d'amour.
De la noirceur a la lumière: Ce titre peut vous sembler étrange. Pourtant il résume mon état a la sortie de ce chef-d'?uvre. Sous un ciel nuageux au moment de rentrer en salle, le début annonce la couleur: une famille déchirée a cause de secrets dont elle ne se doute même pas de l'impact et de ses conséquences sur chacun des membres. Puis arrive la phase dite de réparation plus compliquée que prévu et finalement la résolution logique, terrible et heureuse a la fois. Les acteurs sont tous justes et bouillants de sincérité, mention spéciale a Berenice qui n'a RIEN a voir avec sa filmographie passée pourtant brillante. Ici elle explose et n'est pas loin de devenir mon actrice française préférée. Mention très bien également aux enfants. Tous ces éléments réunis, un rayon de soleil, présent intérieurement au moment de quitter la salle m'attendait en plein air. Un véritable hasard divin comme le don de notre cinéaste qui, après une séparation, nous offre un nouveau cadeau. A voir absolument si vous ressentez ce sentiment intérieur...
Bon, je suis fan de Bérénice, d'accord. Bon, j'aime bien aller au ciné pour me détendre ... donc pas forcément le film idéal !
Et pourtant il m'attire ce film ... J'embarque 3 personnes avec moi dans l'aventure "Le Passé" ... 16h35 au Pathé Lyon, petite salle mais complète.
1ères images ... tien, celles présentées en "teaser" à Cannes.
Et là, l'ambiance est posée ... et le film m'emporte dans cette relation à 3, le lien avec les enfants, les non dits, le divorce, le mensonge, la sincérité, la colère.
Tout est magnifiquement joué, tout en finesse et sobriété. Bérénice Béjo est particulièrement émouvante, bouleversante dans ce rôle à l'opposé de 'The Artist". Tahar Rahim, Ali Mosaffa sont magistraux. Les enfants sont magnifiques.
Je n'en dirai pas plus sur cette histoire de vie qui se transforme en polar amoureux.
2h10 de bonheur, sans temps mort, même si le film est assez lent au départ (nécessaire pour mettre en place l'histoire et les personnages).
Bref, un bijou ... je vais vite aller voir "La séparation" du même Asghar Farhadi ... urgent !!!!!!!!!
Un petit prix à Cannes Messieurs & Mesdames les jurés ?
Le réalisateur iranien d'Une Séparation Asghar Farhadi nous livre une histoire plus vraie que nature où tous ses personnages sont bloqués dans le passé et n'arrivé à avancer dans le présent. Il réunit à l'écran Bérénice Bejo, Tahar Rahim et Ali Mosaffa qui jouent parfaitement leur rôle. Les deux enfants et l'adolescente sont eux aussi bluffant. On avance au fil de l'histoire en même temps que les personnages et chacun peut se faire une idée sur la suite des événements. On ressort de ce très beau film scotché.
oeuvre magistrale et interprétations sublimes en particulier de Pauline Burlet et du jeune Fouad dans le film. on est pris aux tripes dès le début et l'histoire se poursuit dans cette atmosphère lourde et pesante. après une séparation c'est la confirmation pour le réalisateur que le cinéma iranien peut nous faire vivre de grands moments de cinéma.
"Le passé" met en situation des personnages dont la complexité des sentiments et leur imbrication nous offre un film superbe ! Car ici, tout repose sur des acteurs dont le jeu est magnifique... Beaucoup de thèmes comme la filiation, l'amour, la jalousie sont évoqués mais celui de la culpabilité est formidablement bien développé ! On suit l'histoire de cette femme à la vie compliquée avec beaucoup d'intensité et d'intérêt et les rebondissements où chacun se trouve mêlé jusqu'à en être piégé sont très bien mis en place dans une tension qui se justifie petit à petit ! Asghar Farhadi dirige ses acteurs d'une main de maître et chacun joue son rôle à fleur de peau... Berenice Béjo est bien sûr étonnante dans son mal-être de femme ambigüe tout comme Ali Mossafa, ce mari iranien revenu de son pays, un peu perdu dans cette position et à la fois très posé, jusqu'à devenu médiateur malgré lui ! Entre ces deux êtres, Tahar Rahim, ce nouvel amant tiraillé et perturbé, dégage une présence forte depuis sa découverte dans "Le Prophète", son jeu est d'une grande justesse ! Quant aux enfants, les deux plus petits sont assez incroyables, surtout le très jeune Elyes Aguis dans le rôle de Fouad mais enfin, on ne peut que rester ébahi devant la composition de Pauline Burlet dans l'interprétation de Lucie tant son jeu est sur le fil du rasoir avec ce regard si saisissant ! Il est ainsi difficile de ne pas rester insensible face à cette histoire d'une grande violence psychologique où tous se démènent et se confrontent face à des difficultés et à des souffrances personnelles, sans pouvoir communiquer ni comprendre véritablement l'autre ! Un film humain et profond, d'une très grande sensibilité dont on ressort bouleversé !