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    Le Passé
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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 août 2013
    Tendu, envoûtant et tout en finesse, Le Passé est un bijou d'intelligence. La douleur des personnages est prégnante tout le long du film grâce à une mise en scène sans esbrouffe, mais terriblement efficace, des décors soignés dans leurs moindres détails sans que ça ne paraisse jamais, et une analyse psychologique d'une extrême subtilité. C'est un film déchirant et captivant, d'une remarquable humanité, servi par un Ali Mosaffa et une Bérénice Béjo absolument merveilleux.
    Du cinéma noble et élégant, dans ce qu'on fait de mieux, merci Mr Farhadi !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 juin 2013
    Un film purement magnifique et tres dur
    L'interpretation est impeccable
    Superbe
    DB38
    DB38

    27 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 juin 2013
    Une épaisse vitre d’aéroport, en zone d’arrivée… De part et d’autre, un couple se fait signe, se retrouve ; quelques champs/contre-champs nous privent des paroles prononcées, nous faisant partager ainsi l’expérience des personnages, sauf qu’eux, malgré la vitre, semblent se comprendre parfaitement. Voilà donc des retrouvailles amoureuses entre deux êtres qui "s’entendent", pense-t-on, si on n’a lu aucune critique et si on a la chance d’ignorer totalement le scénario (concernant le premier point, ce fut mon cas et ça l’est toujours ! )… On comprendra vite qu’il n’en est rien, parce qu’en réalité, ils se retrouvent pour divorcer. Et la richesse et l’habileté du film se trouvent déjà inscrites dans cette première séquence, puisque le scénario enchaînera malentendus et surprises, tant pour les protagonistes que pour les spectateurs.
    Malentendu majeur, évidemment concernant la cause du suicide de la femme de Samir, une des quêtes fondamentales du récit, dont l’élucidation constituera l’un coups de théâtre des toutes dernières séquences. Le sentiment de culpabilité qui pèse sur la conscience de certains personnages est l’un des ressorts majeurs du récit et un constituant de sa dramatisation.
    Malentendu quant à la personnalité de Samir, le nouvel amant (et hypothétique nouveau mari) , qui passablement falot et agaçant de mollesse bougonne au début, se révélera beaucoup plus sensible, entreprenant et intéressant dans la seconde moitié du film. Pour moi, le tournant concernant ce personnage réside dans ce superbe et très émouvant dialogue avec son fils à propos de la mère dans le coma. La remarque vaut aussi pour ce même gamin qui, de mal embouché, devient de plus en plus attachant.
    Concernant Ahmad et Marie, notre perception évolue subtilement à la faveur des révélations et des confrontations. Marie est d’abord perçue dans un environnement à l’inquiétant désordre reflétant un désordre affectif et un déséquilibre qui dégénèrent parfois en impressionnantes crises de violence ; scènes que, paradoxalement, Bérénice Béjo, excellente de bout en bout, parvient à jouer sans surjouer. Le personnage nous sera révélé dans sa complexité tout en gardant une part de mystère… Ahmad, secret et distant au début du film, mal à l’aise (comme son rival Samir, mais pour d’autres raisons), trouve dans le rôle d’arbitre qu’on lui impose, au sein de ce qui n’est plus vraiment sa famille, un statut qui l’autorise à prolonger son séjour, mais qui peut aussi perturber son "ex" en ravivant de probables sentiments refoulés . Une situation sur le fil du rasoir qui participe de la subtilité de ce film.
    Ahmad et Marie sont, au début les deux personnages principaux, mais au fil du récit, ce terme devient discutable puisque, de secondaires, Samir et Lucie glissent progressivement au premier plan, et c’est d’ailleurs l’une des nombreuses qualités du scénario. Malgré sa longueur, le film capte constamment notre intérêt grâce à l’épaisseur des personnages, tous interprétés magistralement. Par Ali Mosaffa et Bérénice Bejo, bien sûr, mais tous les acteurs, sans exception, adultes et enfants, sont excellents, dirigés avec une maîtrise impressionnante….
    Au début du film, en fin de générique, un essuie-glace ( raccord sur de vrais essuie-glaces, les toutes premières images) effaçait progressivement le titre. Avec la vitre évoquée au début, ces deux éléments à valeur métaphorique trouvent dans le récit bien des correspondances.. S’il ne brise pas toutes les « vitres » qui séparaient, opposaient parfois avec violence les protagonistes, le récit fait que, de bien des façons, ces êtres se sont trouvés ou retrouvés, ont fini par communiquer par cette traversée, non du miroir, mais de l’incompréhension… Les échanges douloureux entre les personnages sont autant d’ "essuie-glaces" qui tentent d’effacer les salissures du passé, des mensonges et des malentendus, tout ce qui obscurcissait une saine appréhension des actes de chacun dans ce drame. Et fort pertinemment, le scénario, après avoir effacé, évacué les plus douloureuses pesanteurs du passé, laisse néanmoins en suspens une interrogation, la raison du départ d’Ahmad quatre ans avant ; et la fin ouverte laisse libre cours à notre imagination quant au sort du trio (quatuor ?) (ex ?) amoureux…
    En tous points un film admirable !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 juin 2013
    Rien à dire, l'émotion est là, la sincérité des acteurs meme les plus jeunes aussi. Un régal et une leçon de cinéma pas besoin d'effets spéciaux de cascades et d'explosions, rien que le talent. J'avais adoré "Une séparation" là c'est autre chose tout en restant un chef d'oeuvre de cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 juin 2013
    Je l ai vu il y a 3 jours et j y pense encore.. Ce film fait réfléchir sur les conséquences des non dits et de la difficulté a communiquer. Les acteurs jouent tous bien. A voir avec une copine pour pouvoir en parler ensuite 😉
    Seemleo
    Seemleo

    67 abonnés 888 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 juin 2013
    Le thème, ultra-moderne et occidental, est traité d'une main de maître par un cinéaste dont le regard nous vient d'Iran. Il nous immerge sans concession dans les tourments émotionnels de familles lourdement recomposées, et apprête un drame ciselé au millimètre, découpé sans plans inutiles, avec un crescendo hitchcockien parfaitement maîtrisé, accompagné d'une mise en scène sobre au service du récit. Le prix d'interprétation à Canne de Bérénice Bejo est mérité. Chef d'oeuvre.
    Septième Sens
    Septième Sens

    87 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 juin 2013
    Si nous aimons le cinéma, c'est parce que nous savons que certains films nous marqueront à vie et feront désormais, d'une certaine manière, partie de nous. Comment réitérer l'exploit d'Une Séparation alors que Farhadi était déjà avec cette œuvre proche de l'excellence ? Visiblement, en posant sa caméra en France et en nous racontant une histoire qu'il connait bien. Ahmad retourne en France pour signer les papiers de son divorce avec Marie. Remarquant qu'elle ne s'entend plus avec sa fille à cause de sa nouvelle liaison, Ahmad va tenter d'arranger les choses en s'aventurant dans un passé fait de doutes et de conflits.

    Le cinéaste reprend avec Le Passé des thèmes qu'il manipule parfaitement (la famille et ses rapports conflictuels) en nous proposant un nouveau morceau de vie. Il n'y a ni gentil ni méchant dans ses films, seulement des individus qui ont du mal à assumer leurs erreurs, et qui rejettent souvent la faute sur autrui avant de pouvoir se remettre en question. Aucune musique n'est présente pour ne pas rendre le récit artificiel, et ne pas tromper les spectateurs dans leurs émotions. Les centaines de répétition que le réalisateur a effectué avec ses comédiens donnent un récit ultra maîtrisé où les pièces du puzzle s'assemblent les unes après les autres. Ce n'est pas un puzzle invitant au suspens, mais à la compréhension d'une famille comme il en existe tant d'autres dans le monde.

    Nous connaissons parfaitement ce genre d'existences car ce sont les nôtres que Farhadi filme. Ce sont nos problèmes qu'il met en scène. Le Passé pourrait être le synonyme de Justesse avec un J majuscule grâce à ses dialogues (tour de force puisque Farhadi ne parle pas français), ses situations réalistes et ses personnages. Félicitons d'ailleurs la grande performance de ces trois acteurs principaux où aucun ne se vole la vedette. Avec ce film, Rahim et Bejo semblent avoir pris 10 ans de plus. Non pas parce qu'ils sont maquillés pour paraître plus vieux, mais parce qu'ils interprètent des gens cassés par la vie de manière fabuleuse. Par leurs jeux, ils prouvent qu'ils sont la relève du cinéma français. Les enfants sont également au niveau du film, magistraux. Il est d'ailleurs rare de voir des dialogues filmés aussi longtemps entre un adulte et un enfant (scène du métro, significative de la qualité du film).

    Que dire de la scène finale, se classant parmi l''une des plus belles du cinéma. Alors qu'on n'avait vu aucune marque d'amour dans le film, voilà cette dernière image qui nous saute aux yeux, simple, juste, terriblement symbolique. Une scène qui, de surcroît, est diablement maîtrisée. Filmée en plan-séquence pour montrer l'hésitation d'un personnage totalement déboussolé, la caméra se devait d'être dans l'obligation de ne pas s'interrompre pour capter un moment d'une telle richesse.

    Asghar Farhadi semble faire une sorte de nouveau cinéma réussissant à atteindre un juste point. Il opère à la fois une forte mise en scène, avec une photographie lisse et lumineuse ainsi qu'un cadre toujours soigné. Tout en souhaitant viser la réalité au plus près, avec des scènes de quotidien et des dialogues qui pourraient sortir tout droit de nos propres bouches. Nous savons que nous assistons à un grand film, un chef-d'œuvre dramatique, un art maîtrisé jusqu'au-boutisme. Une nouvelle page du Septième Art qui s'inscrit sous nos yeux...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 juin 2013
    J'avais déjà beaucoup aimé Une séparation en 2011, l'histoire très juste d'un couple qui joue à la guerre, chacun restant persuadé que l'autre fera marche arrière, jusqu'à la séparation, que personne n'a réellement voulue, mais qui devient inéluctable. Farhadi est très doué pour le choix de ses titres: ses films sont ce qu'il annonce. Le passé donc cette fois, celui sur lequel on voudrait revenir, celui que l'on souhaiterait effacer et que l'on ne peut tout simplement pas toujours réécrire à sa guise.

    Après quatre ans d'absence, Ahmad arrive d'Iran pour finaliser à Paris son divorce avec Marie. Cette dernière vit toujours dans la maison de banlieue qu'ils occupaient ensemble, avec ses deux filles nées d'une première union, avec son nouveau compagnon Samir et avec Fouad, le petit garçon de ce dernier. Les relations sont difficiles entre Marie et sa fille aînée lycéenne Lucie. Et on apprend peu à peu que la femme de Samir, la maman de Fouad, est dans le coma suite à une violente tentative de suicide.

    Le film se déroule à Pantin et dans le 19ème arrondissement, et décrit un Paris très réaliste, bien loin de la carte postale, de celui que nous sommes des millions à vivre au quotidien en allant bosser. C'est une réussite d'autant plus remarquable que Farhadi est Iranien et ne parle pas français. Il y a comme cela des gens doués, qui ressentent et comprennent.

    Servi par de merveilleux comédiens, dans les rôles principaux comme dans les seconds rôles, Farhadi s'attache successivement à chacun de ses personnages, dévoilant ainsi peu à peu un tableau général des relations entre les divers protagonistes, la vérité de chacun éclairant ou nuançant celle des autres. Et tout se révèle finement entremêlé: les actes, les sentiments, les motivations conscientes ou inconscientes des personnages impriment profondément leurs marques sur la situation et sur les êtres. Dans ce registre, Asghar Farhadi s'exprime avec maestria, à travers des hommes et des femmes éminemment complexes mais finalement très quotidiens, auxquels il est aisé de s'identifier.

    Alors, qu'est-ce que le passé ? Que faire du poids qu'il fait peser sur nos épaules ? Comment évacuer les réminiscences qui assaillent malgré soi ? Mais le passé est peut-être avant tout dans la façon de se le raconter: une histoire... En filigrane dans cette thématique pointe celle de la vérité. Est-il seulement possible de l'approcher tant elle peut s'avérer plurielle ? Mais est-ce seulement souhaitable ? Les personnages la cherchent, la refusent ou semblent attirés par elle comme par mégarde.

    "Est-ce qu'on va pouvoir vivre avec ça ?" demande Marie.

    Il y a toujours de nombreuses façons de se raconter une histoire. Au fil de son récit, à travers la parole de ses personnages, Farhadi nous les fait toutes entrevoir successivement, dans un crescendo captivant et toujours juste. Existerait-il une explication qui apporterait l'ombre d'une consolation ?

    Les questionnements des personnages m'ont passionnée; leurs souffrances m'ont bouleversée.

    Le film est reparti de Cannes avec le prix d'interprétation féminine remporté par Bérénice Bejo. Sans avoir vu tous les films en compétition, il est toujours très difficile de juger, mais l'aura d'une Palme d'Or ne m'aurait pas paru déplacée.
    Sagia T
    Sagia T

    38 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 juin 2013
    Enfin un film qui remue ! Angoissant, juste, simplement intelligent. Acteurs et dialogues sublimes et sensés. Bref, bien que perturbée j'ai adoré.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 juin 2013
    Un joli cocktail : De l’émotion, du suspens et de l’amour. Excellent!!!
    aweysha
    aweysha

    2 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 juin 2013
    Contrairement à son titre, c'est un film ancré dans le présent s'attachant au fil de la narration à dénouer les relations qui lient les différents personnages. Il fait plus précisément l'autopsie d'une famille recomposée tout en traitant de la difficile reconstruction des êtres après une séparation.
    Le retour, après plusieurs années d'absence, de l'ancien compagnon d'origine iranienne du personnage principal incarné par Bérénice Bejo, dont le talent éclate enfin au grand jour, fait resurgir le poids de ce fameux passé et par là même un mélange de rancoeur et de complicité retrouvée au point de rendre quasi jaloux le nouveau partenaire de la femme. Ainsi, sur le point d'acter leur divorce, lui, paraissant serein et apaisé, n'en demeure pas moins empreint de mélancolie (la pluie d'ailleurs lui tombant dessus à chacune de ses sorties) tandis qu'elle, dépassée par sa nouvelle vie, est rattrapée par ce passé plus insouciant.
    Pour rendre la situation encore plus compliquée, les enfants vivent mal les choix des adultes et chacun l'exprime à sa manière.
    L'intensité d'interprétation des acteurs, tant enfant qu'adulte, ne rend que plus troublant ces personnages tout en clair-obscur, chacun se débattant avec ses doutes et sa culpabilité.
    De plus, les silences et les non-dits très bien intégrés au récit rendent bien compte de la complexité des rapports humains. Comme dans "A propos d'Elly" du même Farhadi, c'est un personnage hors champs et qui n'apparaît qu'à la toute fin dans "Le Passé" qui cristallisent les passions et révèlent les êtres.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 juin 2013
    Un chef d'oeuvre, d'emotion, de realisme mais aussi de souffrance morale. Une magnifique prestation d'acteurs, tous, quel que soit leur rôle. Une mise en scene remarquable ou les retours sur leurs pas des personnages sont a chaque fois emblematiques du theme central du film : a partir de quand il est trop tard ? spoiler:
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 juin 2013
    Le réalisateur de Une séparation nous offre encore une fois une fresque ultra réaliste de la vie de gens ordinaires, sans l'ostentation et le misérabilisme qu'on pourrait reprocher à une bonne partie de ce genre de cinéma.

    La simplicité même de tout ça, et la justesse des acteurs, nous plonge dans l'histoire avec eux. On ressent tour à tour leur tendresse, leur espoir, leur rage, tout ce qui fait leur vie, et la notre.

    Sans la moindre affectation, Asghar Faradhi arrive à nous émouvoir, à nous toucher, et à nous faire se reconnaitre dans ces portraits criants de vérité.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 juin 2013
    Un très grand film d'Asghar Farhadi, qui démontre une nouvelle fois son talent de réalisateur. Les acteurs sont vraiment très bons et l'histoire riche en rebondissements. C'est du grand art.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 juin 2013
    je commence par cette critique en disant que il n'y a aucun point negatif c'est pour cela que j'ai mis 5.
    Il n'y a pas grand chose a dire sur ce film, mais c vrai que se genre de film tres souvent il y a des moment creut sans trop d'interet et pour le cas ici il n'y en a pas pourtant c un film de 2h, c'est un film tres naturel et les acteur sont d'ailleur d'un naturel haurissant dans ce film, et tous. alors certes le scenario est un peu improbable, quoi que. c'est une film avec beaucoup de moral, et c'est vrai que si la societe les respecterai (ces morales) la societe ce porterai surement beaucoup mieux. Voila c'est un pe pres tout sur ceux film incroyable
    N'oubliez pas les chef d'oeuvre reste graver dans le temp.
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