Mon compte
    Le Passé
    Note moyenne
    3,8
    4672 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Le Passé ?

    711 critiques spectateurs

    5
    87 critiques
    4
    250 critiques
    3
    172 critiques
    2
    112 critiques
    1
    53 critiques
    0
    37 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 17 mai 2013
    Excellent film à la hauteur des deux précédents! Aucune longueur. C'est fort et prenant! Les acteurs sont impeccables du plus âgé au plus jeune! Une vraie réussite!
    Flore A.
    Flore A.

    35 abonnés 518 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 mai 2013
    Un film captivant, au ton toujours juste : une belle galerie de personnages touchants, écorchés, faisant des erreurs mais essayant toujours de leur mieux de faire avec leur passé et les blessures inhérentes ; un scénario à tiroirs fin et intelligent ; une magnifique distribution. Ce premier film d'Asghar Farhadi dans une région parisienne dans laquelle il a parfaitement su se fondre, est une réussite.
    laurence l
    laurence l

    142 abonnés 1 136 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 mai 2013
    Bravo, interprétation magistrale de tous les acteurs petits et grands. L'histoire complexe qui relie tous les personnages est assez prenante tant on nous dévoile des secrets qui ne sont pas toujours les bons. Très belle histoire familiale.
    gemini-hell
    gemini-hell

    28 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mai 2013
    Même s’il est un cran en-dessous de « La Séparation », ce nouveau film de l’iranien Asghar Farhadi frappe lui aussi par sa construction implacable, son sens de la divulgation d’informations, la pertinence de chaque ligne de dialogue, de chaque geste des acteurs, par la justification de chaque plan. On frôle vraiment la perfection. L’ambiance y est certes lourde, oppressante, et cela du début à la fin. Cette ambiance peut éventuellement provoquer un léger agacement passager. Tous les comédiens du film sont dirigés de main de maître et livrent des performances remarquables sans en avoir l’air. L’ensemble du casting représente à mes yeux le point majeur et irréprochable de ce drame familial. La scène finale est d'une beauté et d'une force émotionnelle absolues.
    Robin M
    Robin M

    75 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 mai 2013
    Asghar Farhadi est un cinéaste définitivement iranien. Outre son origine, c’est surtout son cinéma qui s’inscrit dans la société iranienne. Il dresse à travers ses films non pas le portrait d’un pays, mais le portrait d’un peuple. Le Passé est alors une double épreuve dans la filmographie du réalisateur : son cinéma s’exporte-t-il ? Aura-t-il toujours une identité propre ? Avec ce décalage géographique, l’œuvre de Farhadi prend une envergure conséquente. Ce déracinement permet de montrer qu’il n’installe pas ses récits dans un contexte géographique et social précis mais qu’il tend à montrer l’universalisme des comportements humains. Le Passé n’est pas un long-métrage parisien. Les lieux semblent hors du temps, hors d’une quelconque définition : la maison n’a aucune caractéristique typique, les trains de banlieue passent comme ceux dans Les Enfants de Belleville (2004). Le Passé est un long-métrage sur le déracinement : celui passé d’Ahmad auquel fait écho celui de Fouad, enfant sans présence maternelle.

    Les scénarios de Farhadi s’axe autour d’une rupture relationnelle familiale : la mise à mort dans Les Enfants de Belleville, le voyage d’A Propos d’Elly (2009) et la rupture dans Une Séparation (2011). Le Passé prolonge l’intrigue d’Une Séparation reprenant le thème du divorce. Ahmad revient 4 ans après sa fuite à la demande de Marie (Bérénice Bejo, incroyable) pour officialiser leur divorce. L’éloignement et la perte du dialogue, Farhadi le met en scène par une simple vitre d’aéroport empêchant des retrouvailles et de placer les personnages dans une même optique. La tension latente sur laquelle repose Le Passé est due à la superposition de deux relations : celle du Passé (Marie/Ahmad) et celle du Présent (Marie/Samir). L’illustration de cette solitude masculine autour d’une seule et même femme se fait dans le plan séquence muet qui regroupe dans le cadre pour la première fois Samir et Ahmad. Les habitudes de l’un s’opposent aux devoirs de l’autre. Farhadi le montre comme toujours avec une subtilité remarquable. Cette confrontation se fait alors autour d’un simple robinet bouché qu’Ahmad répare alors que cette tâche revenait normalement à Samir (Tahar Rahim, saisissant) qui s’empresse de reprendre la main.

    Le Passé prend le temps d’amener son histoire, ou plutôt sa tragédie. Cependant, c’est dans cette distillation de l’information capitale que Farhadi trouve son génie d’écriture. Le long-métrage se révèle alors être une redoutable mécanique qui avance à la manière d’une spirale: le passé d’un des personnages expliquant toujours le présent de l’ensemble. Chaque révélation, judicieusement espacée, redéfinit l’intégralité des personnages et des comportements. La vraisemblance, et donc la maestria, des scénarios de Farhadi résident dans le refus d’un manichéisme facile. Les personnages auxquels il insuffle la vie sont humains et donc complexes et ne disposent pas d’une seule grille de lecture réductrice. Il n’y a pas d’antipathie chez Farhadi, mais une bienveillance pour chaque personnage. Ahmad n’est pas le si juste salvateur qu’il semble être, Fouad est bien plus qu’un enfant colérique, Lucie (Pauline Burlet, sensationnelle) n’est pas qu’une simple adolescente en crise.

    Le Passé montre une nouvelle fois l’intérêt du réalisateur iranien pour ce « petit rien qui fait tout basculer ». Après la baignade d’A Propos d’Elly et un homme poussant une femme dans Une Séparation, ce n’est ici qu’une main tenue qui déclenchera la tragédie que Farhadi met si habilement en scène et qu’entoure de conséquences. C’est souvent de l’incompréhension et des décisions hâtives que naît le trouble dans son cinéma. C’est d’ailleurs par un geste commun mais dont le sens est décuplé que Farhadi clôt son film. Comme il le dit dans l’interview qu’il a donné aux Inrocks (n°911), le cinéaste iranien est partisan de ce qu’il nomme la « fin continue » ou « fin infinie ». Ses films sont finalement que l’immersion du spectateur dans une vie autre que la sienne : elle a commencé avant qu’il la voit et continue de s’étendre après qu’il la quitte. C’est sans doute çà qui fait la force des films de Farhadi, ce rôle qu’il donne aux spectateurs de continuer son scénario, d’imaginer et de rêver la suite. Tout cela en imprimant dans la conscience l’œuvre du cinéaste.

    Asghar Farhadi est entrain de construire une oeuvre irréprochable que même le déplacement géographique n’aura pas altérer. Le Passé subjugue, émeut, transcende. Le cinéaste iranien est assurément un des plus grands réalisateur/scénariste/directeur d’acteurs.

    Le Cinéma du Spectateur
    nathalie R
    nathalie R

    13 abonnés 227 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 mai 2013
    Dès la première scène, on ressent des émotions. Marie retrouve son ex à l'aéroport et ils se comprennent sans s'entendre, au travers d'une vitre. Ensuite, on découvre le reste de sa famille. Son petit-ami qu'elle n'embrassera jamais durant tout le film. Sa fille avec laquelle elle s'oppose... Et on découvre, en douceur, comment cette famille est restée bloquée dans le passé. Tous les acteurs sont justes et interprètent leurs rôles à merveille. Les dialogues sont intéressants et délivrent leur lot de philosophie. Même les décors sont judicieusement choisis.
    Yout7
    Yout7

    56 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juin 2013
    C'est un film fort et poignant, avec des acteurs talentueux. Les retrouvailles après un lourd passé sèment des doutes et font resurgir les problèmes familiaux actuels que cette famille redoute. J'ai été très admiratif du personnage d'Ahmad, quelqu'un de très posé, très sage et qui sait prendre du recul et réfléchir dans les situations les plus inconvenantes. Le scénario est bien mené, avec une continuelle situation dramatique et conflictuelle entre les personnages. On reconnait Asghar Farhadi après son précédent long métrage "Une séparation". C'est un cinéma que j'aime beaucoup ! Retenons également que plusieurs interprétations peuvent être faites quant à la fin du film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 mai 2013
    Tout en pudeur et non dit .. Plein de délicatesse malgré la violence des situations ... Pressenti pour un prix ... Pour sûr ...
    psychoju
    psychoju

    1 abonné 51 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 octobre 2013
    Un nouvel opus magnifique de ce réalisateur. A montrer car la leçon sur les non-dits et leur destructivité dans les relations est superbe!!
    Superbement joué et filmé!!!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 mai 2013
    Première scène en mué, Ferhadi à-t'il voulu faire un clin d'œil à Béjo pour son précédant rôle ? Quoi qu'il en soit, on la retrouve sans maquillage, frêle et beaucoup moins glamour que dans The Artist. Ce n'est pas pour me déplaire, au contraire ! Le passé, ne s'efface pas comme de la pluie que un par brise comme le réalisateur la si bien montrer dans le tout début. Le passé revient, souvent. Toujours. Ici il est représenté par le retour d'Ahmad, Iranien vivant autre fois en France et Marié à Marie, jouer respectivement par Ali Mossafa, impressionnant dans ce rôle ( un prix d'interprétation peut-être ?) et par la Sublime Bérénice Béjo, qui joue enfin un rôle dramatique. Marie, veut se séparé d'Ahmad ( et oui, la séparation est un sujet que Farhadi affectionne énormément, vu qu'il est le thème principal de son précédant film qui, rappelons le, a obtenu l'oscar du meilleur film étranger), celui ci revient donc provisoirement en France pour officialisé les papiers du divorce. Très vite un petit malaise s'installe lorsqu'il découvre que Marie et en couple avec un jeune homme, brillamment interprété par le non moins talentueux Tahar Rahim. Vivant avec Marie ses deux enfants à son fils, un esprit assez malsain s'installe au fil et à mesure du film du à l'entente presque inexistante entre Son ainée et son nouveau compagnon . Il est pratiquement impossible de résumé ce film tant il est complexe par son scénario abouti, que par sa réalisation très Hennekesque ! Rappelant parfois "Amour" le film nous envoie de vive émotions, nous bouleversant à deux nombreux moments, surtout sur le dernier plan qui se termine sur un arrêt. Terrible. Le passé est riche par son casting d'acteurs déjà bien connu du grand public, la surprise vient surtout de jeunes enfants qui sont l'âme du films et qui ont une place au combien importante. Le passé c'est long, prenant, bouleversant, vrai, humain, complexe. Mais c'est la belle histoire de ce 66 festival de Cannes. À voir de toute urgence
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top