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    Le Passé
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    Julien D
    Julien D

    1 221 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 mai 2013
    Serait la conclusion d’un triptyque autour du thème de la rupture amoureuse entamé par A propos d’Elly et poursuivi par Une séparation? En tout cas, la façon dont Asghar Farhadi développe les problèmes émotionnels et conflictuels qui peuvent naitre au cœur d’une famille décomposée en pleine refonte est une nouvelle preuve de la virtuosité avec laquelle il filme ses personnages, leur donnant à tous une part égale dans les troubles internes de cette familiale dont la brutalité va paradoxalement s’avérer poignante. Sans jamais les stigmatiser d’aucune façon, le réalisateur iranien s’emploie au contraire à comprendre la manière dont chacun doit se confronter aux bouleversements affectifs auxquels ils doivent faire face en posant l’inévitable question de l’abstraction du passé (d’où le titre et ce plan de fin qui, à n’en point douter, fera couler plus d’une larme). Magistralement mis en scène et écrit avec un humanisme débordant, ce coup de maitre n’aurait toutefois as tenu la route sans les prestations irréprochables de Berenice Bejo, Tahar Rahim, Ali Mosaffa mais aussi des enfants qui participent pleinement à la force de ce drame humain tellement juste.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 mai 2013
    Vous reprendrez bien un peu de votre Passé ? Heu non sans façon ! Bien souvent on aimerait bien effacer d'un coup de baguette magique notre passé avec toutes les tares, les ratés, les actes manqués que l' on traîne derrière soi . . . Asghar Farhadi dès le générique de son petit bijou semble nous le proposer : peut-on effacer Le Passé avec un essuie-glace ? Illusoire, les amis, illusoire ! Cette oeuvre grandiose nous fait vivre les non-dits, les dits, les pétages de plombs, les souffrances amères de ces personnages hallucinants de vérité en lesquels on croit d'entrée et pour lesquels on éprouve de l'empathie et de la sympathie. Bérénice Béjo, tu as gagné haut la main ton César d'artiste, tu nous tiens par les tripes, tu nous fais vibrer, tu crèves l'écran avec ton charme fou de femme libre et enfermée à la fois ! Les 2 autres mecs sont époustouflants, Ali "L' Iranien" , t'as envie d'inviter ce type chez toi, il résout tous les problèmes des autres mais oublie ses soucis à lui . Le Tahar Rahim , le prophète , c'est un monstre ! On se croirait vraiment dans le film à se creuser la cervelle de désespoir comme lui. Attention, les enfants, halte là FILM NOIR ! Il pleut tout le temps et c'est la nuit lol. C'est triste à mourir mais c'est la vie bordel ! Aucun ennui, des revirements inattendus, aucun vrai coupable, aucun vrai innocent , la vraie réalité, des gens gris quoi. Très très loin du manichéisme hollywoodien ! La vérité vraie n'existe pas, chacun se la forge, chacun se la construit, pas de bons, pas de méchants . . . Asghar Farhadi a su reconstruire son univers de " psychotage"n dans notre pays. On peut se reconnaître dans son oeuvre car il nous pose des questions que l'on s'est déjà posées dans les tourments de notre existence. En aucun cas il ne nous donne des leçons de morale, il nous fait cogiter sur nos failles , nos travers, nos fausses certitudes. Déprimant à souhait mais c'est une leçon de déprime bien revigorante quand même. Ce film montre qu'on peut faire des trucs intelligents sans débauches d'effets en ciselant des dialogues et en martelant de gros plans parfois bien troublants. Il y a aussi de êtres qui peuvent se comprendre sans s'entendre parler à travers des vitres, ou alors chacun est enfermé derrière son miroir ? ! N'es jetons plus, courez voir ce morceau de vie brûlant, ce pamplet anti " bons sentiments", ce chef d'oeuvre de mesure LE PASSE à moins que vous aussi vous ne vouliez l'effacer . . . Ma note : 4,25 /5
    Joce2012
    Joce2012

    213 abonnés 596 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 mai 2013
    Très bon film dont le thème a été très bien traité, très bon scénario, très bonnes interprétations - on ne voit pas le temps passer à voir
    Jean HERVE
    Jean HERVE

    9 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 mai 2013
    Les acteurs sont excellents, l'histoire pourrait être toute simple et l'est mais rien n'est réellement si simple et nous passons de surprises en découverte et la fin laisse la porte ouverte sur un futur qui peut réserver des surprises rien n'est joué
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 19 mai 2013
    Magnifique et bouleversant. Des acteurs exceptionnels et une mise en scène d'une grande virtuosité. Certainement l'un des plus beaux films de l'année.
    Piwi47
    Piwi47

    50 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2013
    Deux ans à peine après le carton mondial d'« Une Séparation », Césarisé et Oscarisé au titre de meilleur film en langue étrangère, le scénariste et réalisateur iranien Asghar Farhadi revient en force avec « Le Passé », présenté sur la croisette au 66è Festival de Cannes.

    Synopsis Allociné : Après quatre années de séparation, Ahmad arrive à Paris depuis Téhéran, à la demande de Marie, son épouse française, pour procéder aux formalités de leur divorce. Lors de son bref séjour, Ahmad découvre la relation conflictuelle que Marie entretient avec sa fille, Lucie. Les efforts d'Ahmad pour tenter d'améliorer cette relation lèveront le voile sur un secret du passé.

    Fier du succès critique et public d'« Une Séparation » à travers le globe – plus d'une soixantaine de récompenses dans le monde – Asghar Farhadi eut le choix pour son cinquième long métrage de réaliser une œuvre avec davantage de moyens. Que nenni ! Le bonhomme jeta son dévolu sur notre cher hexagone pour mettre en scène « Le Passé ».

    Passé aisément la difficulté de tourner dans une langue orale qui n'est pas la sienne, Asghar Farhadi met en boîte avec une pudeur incommensurable un film viscéral et poignant, qui transcende un cinéma vérité, un peu à la manière d'une Coline Serreau (« Chaos ») ou d'un Jean-Paul Lilienfeld (« La Journée de la jupe »).

    Son récit, assez banal, d'une mère (Bérénice Béjo) confrontée à la dureté des relations avec son ex-mari d'un côté, (Ali Mosaffa) et sa fille de l'autre (Pauline Burlet), est une authentique injection intraveineuse d'émotions pure souche.

    « Le Passé » est, en effet, une sorte de polar sentimental qui monte en puissance pour atteindre son point culminant lors d'une confrontation absolument bouleversante entre Béjo et Burlet, venant sonner le glas d'une somme astronomique de non-dits dans cette famille recomposée.

    Comme dans « À propos d'Elly », Farhadi exploite les apparences souvent trompeuses pour décadenasser progressivement un dogme chaotique qui n'attendait que d'exploser.

    Si « Le Passé » bénéficie d'une tension constante, c'est aussi grâce à la magnifique interprétation de tous ses comédiens. Bérénice Béjo offre une prestation époustouflante, tout en demi-mesure, jamais tire-larmes, et mériterait amplement une récompense Cannoise. Elle est entourée d'enfants – acteurs bluffants, des deux plus jeunes, Elyes Aguis et Jeanne Jestin, à Pauline Burlet, dont le talent frappe le cœur du spectateur à chacune de ses présences à l'écran. Les adultes ne sont pas en reste : Tahar Rahim se montre très bon en conjoint vulnérable lorsque Ali Mosaffa, très juste, essaye tant bien que mal de rétablir une certaine unité au sein de cette famille dysfonctionnelle.

    Bilan : « Le Passé », brut et contemporain, devrait logiquement taper dans l'œil du jury, si l'on en croît les chaudes larmes de Nicole Kidman en sortie de projo. Bravo Mr Farhadi, vous rejoignez le panthéon des grands réalisateurs modernes.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 19 mai 2013
    Grâce a une certaine lenteur ( et non longueur ) ce film nous plonge dans une ambiance ( qu'on peut aimer ou pas ) personnellement j'adore les films réussissent a m'imprégner, quelque soit la nature de l'ambiance. De plus les acteurs sont bons. J'ai passe un bon moment de cinéma, qui a su me transporter. PS: Ce film est a l'opposé des films d'action ou tout va si vite que l'on ne peut que suive, au contraire, dans ce genre de film on est invité à participer : penser.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 19 mai 2013
    on vit avec ces personnages et l'épaisseur de leur humanité, quand bien même elle serait peu flatteuse, a pour effet de suspendre le jugement et de provoquer l'écoute, sinon l'empathie.
    Aussi j'étais très étonné de découvrir nombre de critiques qui relèvent des intentions blâmables pour en faire le reproche au réalisateur. (Un exemple parmi d'autres, B Bejo, soit disant hystérique, immature, donnerait une image dévalorisante de la femme. Et de faire passer le réalisateur pour un vil macho).
    Cluny
    Cluny

    79 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2013
    Après le triomphe aux Oscars et aux Césars d'"Une Séparation", un des trois films à avoir obtenu 9/10 dans ces critiques, inutile de dire combien "Le Passé" pouvait être attendu avec impatience et curiosité, d'autant plus qu'il s'agissait d'une transplantation en France d'un cinéma que je qualifiais d'à la fois universel et de typiquement iranien. Les exemples sont légions de tentatives ratées d'export loin de ses racines d'un cinéaste talentueux, à l'image du "Voyage d'un ballon rouge" de Hou Hsiao Hsien, ou de "Visage", de Tsai-Ming Liang. Il est fort heureusement des exemples plus réussis, comme "Le Havre", de Kaurismäki, " My Blueberry Nights" de Wong Kar Wai ou pour rester en Iran, "Copie conforme", de Kariostami.

    Ashgar Farhadi était conscient du risque de tomber dans l'exotisme à rebours, Tour Eiffel et béret basque, comme un Woody Allen dans "Minuit à Paris" ou un Steven Spielberg dans "Arrête-moi si tu peux" : "Le danger qui guette tout cinéaste qui décide de faire un film en dehors de son contexte d’origine est d’y mettre les premières choses qui captent son regard. J’ai pris le contre-pied de cette démarche. Puisque l’architecture de Paris me fascinait, j’ai voulu la dépasser pour accéder à autre chose" L'action se déroule donc en banlieue, et les éléments parisiens sont ceux du quotidien, R.E.R., mobilier urbain, immeuble haussmannien... De toutes façons, Ashgar Farhadi n'est pas un cinéaste du plan large, il aime circonscrire ses acteurs dans les limites de leur environnement proche, à l'instar de la première scène à l'aéroport où Marie et Ahmad se parlent à travers une vitre, et où transparaissent surtout la complicité et une forme de tendresse qui rejaillissent immédiatement, avant que les raisons de ces retrouvailles ne ramènent les griefs du passé.

    On retrouve bien toutes les qualités d' "A propos d'Elly" ou d'"Une Séparation", que ce soit sur le plan scénaristique, au niveau de la réalisation ou de la qualité de la direction d'acteurs. On a comparé l'histoire à un thriller, et c'est assez vrai, car le spectateur est placé au départ dans une situation apparemment simple, celle d'un homme qui vient signer les papiers du divorce, et qui va démêler la pelote des événements qui ont amené les protagonistes français à vivre aussi douloureusement leur situation. À coups de rebondissements, de fausses pistes et d'un maîtrise confirmée de l'art de l'ellipse et du hors champ, Ashgar Farhadi parvient à maintenir la curiosité du spectateur jusqu'au bout des deux heures, même si le dernier quart d'heure semble prendre une voie de traverse qui n'est pas forcément la plus intéressante.

    Comme dans "Une Séparation", la force du récit repose sur l'absence de jugement sur les personnages : Marie n'est pas forcément sympathique, mais c'est elle le personnage fort de l'histoire, comme souvent les femmes chez Farhadi ; Samir non plus peut paraître abrupt, notamment dans ses principes éducatifs vis-à-vis de son fils, mais la scène bouleversante du métro nous montre aussi les raisons de son attitude et de la douleur qu'il vit. Quant aux personnages qui semblent d'emblée plus positifs, que ce soit Lucie qui apparaît comme une victime des circonstances, ou le serviable Ahmad, on découvre qu'eux aussi ont une part d'ombre et que leurs actions, aussi bien intentionnées qu'elles aient été, ont pu avoir des conséquences ravageuses. Une nouvelle fois, Farhadi accorde une place importante au point de vue des enfants sur la situation créée par les adultes, et le regard de Lucie (jouée par l'impressionnante Pauline Burlet, qui incarna " La Môme" à 10 ans) renvoie à celui de Termeh sur la séparation de ses parents et leurs compromissions avec la vérité.

    La suite sur Les Critiques Clunysiennes
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 19 mai 2013
    Après une bande-annonce ultra violente (only God forgives) sur un film qui connaît déjà des critiques élogieuses et que je n'irai certainement pas voir, qu'il a été bon et réconfortant de savourer un film comme Le Passé avec de vrais personnages, adultes et enfants, dont les vies cahotiques génèrent un suspens bien amené. Il y a là un scénario très solide, des acteurs superbement dirigés par un metteur en scène qui a su faire une oeuvre universelle. Il a eu raison de faire vivre ces personnages en banlieue et dans le Paris populaire. Cela nous change des beaux appartements chics de la plupart des films francais. J'ai noté aussi combien de fois les personnages reviennent sur leurs pas pour modifier leurs décisions initiales. Enfin, comme pour Une Séparation, le film s'achève sur un fin ouverte qui permet aux spectateurs d'en discuter à la sortie selon son tempérament optimiste ou pessimiste.
    chatiment
    chatiment

    17 abonnés 406 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2013
    très beau film, très émouvant jusqu'au bout. Un vrai plaisir à regarder et de très belles performance des acteurs.
    j'espère qu'il aura une récompense au festival de Cannes
    ptiraisin .
    ptiraisin .

    1 abonné 22 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2013
    très beau film. beaucoup de suspense. Il manque de l'amour. Tous les personnages sont dans la dureté. Le petit Fouad est excellent et touchant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 mai 2013
    Ce film est d'une rare justesse. Chaque mot, chaque image a un sens. Rien n'est laissé au hasard. Malgré sa durée, on ne s'ennuie pas. Félicitation pour cet énorme travail.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 mai 2013
    Un film captivant exprimant la douleur et les secrets au sein d'une famille qui essaie de se recomposer. C'est très bien joué mais un peu déprimant...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 mai 2013
    j ai bien aimé.Supers acteurs et histoire poignante
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