Mon compte
    Le Passé
    Note moyenne
    3,8
    4672 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Le Passé ?

    711 critiques spectateurs

    5
    87 critiques
    4
    250 critiques
    3
    172 critiques
    2
    112 critiques
    1
    53 critiques
    0
    37 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    cinono1
    cinono1

    312 abonnés 2 071 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mai 2018
    Le passé, connu des protagonistes, n'apparait au spectateur que lentement. C'est ce qui rend le récit palpitant, suspendu que nous sommes, aux prochaines révélations, découvertes, informations...Un monde, un univers se met en place auquel nous sommes témoins. En ressort un film sur les relations complexes des adultes, et ce qui semble être le motif principal du cinéma d'Asghar Farhadi, l'incommunicabilité et le divorce. J'ai préféré ce film à son précédent, La Séparation, par son ton plus chaleureux et le souci de mettre les enfants à l'intérieur du récit. Par contre, comme dans la séparation, Asghar Farhadi instille un rebondissement de trop dans son récit...Acteurs confondants de naturel.
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    189 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juillet 2013
    Après le sublime "une séparation" récompensé un peu partout, i enchaîne les drames humains magnifiquement bien écrits et interprétés. B. Béjo ne se laisse pas impressionner par son rôle et justifie ses récentes récompenses. L'intensité du mélodrame est maîtrisé jusqu'à son paroxysme décrivant tous les détails un par un avec beaucoup de talent et de légèreté. Un grand dramaturge venu d'Iran.
    gridinette
    gridinette

    8 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2013
    Scénario bien ficelé, plein d'intrigues, belle décoration en ce qui concerne le lieu de la scène principale (la maison), Berenice Béjo
    très touchante, dommage que le film
    se passe autour de Paris; c est un peu moins dépaysant... Surtout lorsque l on voit le film filmé
    dans sa quasi-
    intégralité sous la pluie...
    Laurent C.
    Laurent C.

    262 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2013
    Un très beau film, très dense, peut-être un peu trop long et mélodramatique. Les interprètes sont très bons même Bérénice Béjot. La lenteur laisse éclore des sentiments profonds parfois suffocants. Une réussite qui aurait mérité quelques coupes.
    wesleybodin
    wesleybodin

    1 141 abonnés 3 864 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2013
    (...) Somptueux, juste, bouleversant, intense…les qualificatifs ne manquent pas pour décrire Le Passé. Un film d’une grande humanité qui renvoie chacun à ses propres interrogations sur l’amour, la culpabilité ou encore la filiation. La narration est passionnante et accouche d’un final d’une sensibilité surprenante. Un film maitrisé et touchant qui devrait avoir de beaux jours devant lui…
    Stéphanie P.
    Stéphanie P.

    2 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2013
    Le passé ou les dégâts sur des enfants d'une famille qui essaie de se recomposer...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 mai 2013
    L'histoire est très dure, la tension est palpable à chaque seconde du film et les protagonistes sont en proie à de multiples drames psychologiques : la rupture, le passage à une autre histoire, l'amour coupable, l'amour filial, la non-communication, le pardon, la manipulation....
    En énumérant tous ces drama, on pourrait penser que "Le Passé" est un ramassis de clichés faisant dans le pathos... Non, assurément non, la dureté des relations inter-personnelles qui est dépeinte dans ce huis-clos familial est abordée avec une finesse impressionnante, sans la moindre fausse note.
    Asghar Farhadi est brillant et ce film est une démonstration de son talent.
    Mais un film n'est rien sans ses acteurs : Bérénice Béjo démontre qu'elle mérite le César qui lui a été attribué par le passé, tout comme Tahar Rahim...Pauline Burlet est une actrice prometteuse et son interprétation en est la preuve, et Ali Mosaffa est impressionnant dans ce rôle d'ex qui s'improvise à ses dépens, psychologue, alors que rien ne l'y oblige...Les deux "petits" du film sont également très bons, et de tels rôles ne sont pas évidents à interpréter.
    Un article de 'première' révélait que Farhadi demandait à ses acteurs de passer plusieurs semaines ensemble afin de s'apprivoiser et de mieux de connaître.. Cette recette a payé, assurément, on le voit et on le sent...
    L'absence totale de BO nous empêche de créer la distance et contribue à nous servir ce concentré de dureté et de drame, en pleine tête, cash, crument...
    Seule question qui me taraude, concernant le festival de Cannes et sa sélection de films ... Pratiquement tous (ou presque) les films de cette année (voire des autres années), abordent des situations personnelles, et humaines toutes plus dures les unes que les autres... La finesse d'un jeu d'acteurs, d'un scénario, d'une mise en scène ou d'une BO, doit elle nécessairement s'apprécier au travers d'un drame, ou d'un thème qui bouscule ??
    Matching P.
    Matching P.

    15 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2013
    Asghar Farhadi est un réalisateur que nous apprécions depuis que nous l'avons découvert en 2009 avec "A propos d'Elly" et dont nous avions beaucoup aimé "Une séparation" . Aussi nous nous sommes précipitées pour voir le premier film projeté à Cannes.
    Nous avons ici retrouvé les mêmes thèmes. La force du destin : un événement qui fait basculer plusieurs vies, la vie ne sera plus la même, les héros sont condamnés. L'inlassable reconstruction des faits à la recherche de la vérité, d'une vérité cachée dans l'écheveau des culpabilités à démêler, tout en sachant qu'on ne saura jamais vraiment ce qui s'est exactement passé ni ce qu'il adviendra des personnages comme dans les deux précédents films.
    Nous avons été un peu déçues du contexte français, du choix bien français du triangle amoureux, même si cela va au-delà de la petite histoire d'amour. Le film se concentre trop sur l'expression des sentiments alors que nous trouvions dans ceux situés en Iran une réflexion sur la société de ce pays dont l'histoire a quelque chose de fascinant. Il nous a manqué le dépaysement, la représentation de la vie quotidienne en Iran et des préoccupations des iraniens. Si l'héroïne d' "Une séparation" veut divorcer (comme Marie) c'est surtout pour s’enfuir d'Iran et pas pour des considérations sentimentales.
    L'iranien qui revient en France pourrait provenir de n'importe quel pays.
    Le sujet de la famille recomposée est un thème très actuel dans la société occidentale, la souffrance des enfants due aux changements de partenaires et de vie des parents ; il règne une ambiance de perpétuelle tension entre adultes, entre adultes et enfants.
    Farhadi regarde ce puzzle dans les détails, fait partager les angoisses des enfants et les doutes des adultes.
    Les personnages sont "paumés", le désordre de la maison en cours de rénovation est comme un contrepoint au désordre de la vie de l'héroïne même si elle veut aller de l'avant, changer vraiment de vie et trouver enfin le "bon" mari.
    Le film ne livre pas les raisons de son départ, mais il est évident qu'Ahmad, comme Samir, ne parvient pas à se défaire du passé : "il faut couper" lui dit son ami. Mais il est difficile de laisser le passé derrière soi, parce que dans la vie les chapitres ne se suivent pas d'une façon linéaire mais se superposent en permanence.
    Farhadi parle des gens qui se trouvent dans un endroit de passage. Tout le monde cherche sa place, celui qui l'exprime le mieux est Fouad, le fils de Samir, il ne sait plus dans quel lit il doit dormir, dans quel appartement il doit se sentir chez lui, dans celui de son père ou dans celui de la femme qui peut-être lui a ôté sa mère.
    Tous les acteurs sont excellents, mention spéciale pour Bérénice Béjo et les enfants.
    "Le passé" est un grand film sur le déracinement et l'errance ; il paraît qu'Asghar Farhadi va retourner en Iran pour sa prochaine œuvre. Nous l'attendons avec impatience !
    MiMeNe75
    MiMeNe75

    2 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 septembre 2013
    La maîtrise de la mise en scène permet d'entrer d'emblée très facilement dans l'histoire. Les personnages révèlent au fur et à mesure assez finement le fond de l'histoire, et ce grâce à une très forte prestation faite par les
    acteurs. Berenice Bejo confirme sa capacité à être juste quand il faut. Tahar Rahim nous offre comme toujours une interprétation sans faute. Quant à Ali Mossaffa >> très très belle révélation en ce qui le concerne.. En résumé, un beau jeu d'acteurs, une belle histoire, un BEAU film. Tout simplement !
    Charles G
    Charles G

    34 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2013
    Asghar Farhadi, rendu célèbre par son précédent film Une Séparation qui avait remporté notamment le César 2012 du meilleur film étranger, le Golden Globe du meilleur film étranger et l'Oscar du meilleur film en langue étrangère la même année revient avec un film toujours dramatique se passant dans le cercle familial. Avec Le Passé, le réalisateur confirme qu'il sait comme personne porter le vaudeville à l'écran et se pencher sur les difficultés de la vie du foyer au quotidien. Ici, l'intrigue n'est pas révélée d'un coup sec, bien au contraire, mais est dévoilée progressivement, strate par strate, indice après indice au spectateur. Le film est lent, c'est sûr, mais cette lenteur sert l'histoire. Elle nous permet de faire connaissance avec chaque membre de cette famille éclatée. Les acteurs sont d’ailleurs excellents (surtout les hommes je trouve), et l'on a l'impression à l'issue du long-métrage d'avoir passé du temps avec de vraies personnes et pas d'être allé au cinéma ; cela est dû à la force de la narration et du caractère très travaillé de chaque personnage. Ça c'est du cinéma !
    traversay1
    traversay1

    3 688 abonnés 4 892 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 mai 2013
    La mécanique des films d'Asghar Farhadi, de même que leur intensité émotionnelle, ne varient guère d'une oeuvre à l'autre et la transplantation de son cinéma de Téhéran à la banlieue parisienne, avec le passage du farsi au français, ne change pas la donne, c'est déjà en soi un petit miracle. Le réalisateur construit des thrillers intimes et humains, basés sur les sentiments, où les dialogues font avancer l'action au gré de révélations successives distillées pour parvenir à un suspense à plusieurs niveaux, chaque piste narrative enrichissant la trame originelle. C'est peu de dire que Le passé est un film dense et tendu où le paroxysme est atteint lors de scènes où les mots se catapultent de l'un à l'autre des personnages avec une violence sourde. Chaque protagoniste a ses raisons, ses maladresses, ses oeillères et doit se confronter à ses propres contradictions. Les limites du film viennent du dispositif lui-même, mis en place dans La fête du feu et surtout dans Une séparation et il y a, sans doute, un rebondissement de trop dans Le passé. Défaut véniel dans ce cinéma méthodique, manipulateur comme un film noir, qui se caractérise par une mise en scène fine et une direction d'acteurs fabuleuse. Personne n'est laissé en marge, y compris les enfants dont le regard est sans cesse présent. Dans ce concerto à voix multiples, celle de l'acteur iranien Ali Mossaffa touche le plus profondément. Sa douceur faussement sereine, sa résignation et sa souffrance rentrée, sont d'une incroyable force dans la pudeur des secrets qu'il tait jusqu'à la fin.
    Akamaru
    Akamaru

    3 158 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2013
    Grand film par un grand réalisateur. Parfois,il n'y a rien de plus limpide que de le dire. Ashgar Farhadi,désormais célébré partout dans le monde pour ses drames intimes iraniens revient avec une nouvelle variation de ses thèmes de prédilection,mais en France,avec des acteurs français. Cette prise de risques,impeccablement calculée,lui permet de se renouveller tout en évitant tous les écueils possibles. Ici,et heureusement,Paris n'est pas montrée comme une ville touristique et les différences religieuses ne font pas partie de l'équation. "le Passé" se concentre simplement sur le divorce d'une femme sur le point de se remarier,de la confrontation silencieuse entre les deux hommes,et sur les dommages collatéraux sur des enfants déboussolés. Avec son sens du cadre et sa faculté à capter le moindre geste ou regard lourd de sens,Farhadi crée l'émotion à partir du quotidien,à partir d'un relationnel chaotique où les mots servent de catalyseur à la révélation de secrets explosifs. La mécanique scénaristique est implacable,et laisse volontiers des zones d'ombre pour que chacun interprète telle ou telle réaction. Berenice Bejo,écartelée et dépassée trouve le meilleur rôle de sa carrière. Tahar Rahim se glisse dans la peau du nouveau copain,à la démarche lourde et au bouillonnement intérieur. Ali Mosaffa,enfin,est prodigieux en ex-mari calme et médiateur,mais que l'on sent tout de même au bord du gouffre. Un trio magique,pour un film d'une justesse absolue,avec un plan-séquence final désarmant.
    poet75
    poet75

    278 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 mai 2013
    Le cinéaste iranien Asghar Farhadi, à qui l'on doit déjà plusieurs films remarquables tournés dans son pays, a réalisé ce film-ci en France, dans un coin de la banlieue de Paris, à Sevran. Après le triomphe tout à fait mérité d'"Une séparation", voici donc "Le Passé". Ici aussi cependant, il est question de séparation et même de divorce puisque c'est la raison pour laquelle Marie (Bérénice Bejo) vient chercher à Roissy celui qui l'a quittée il y a quatre ans pour repartir dans son pays, l'Iran. Ahmad (Ali Mosaffa) aperçoit Marie dans le hall de l'aéroport, tous deux cherchent à se parler, mais une vitre les sépare, empêchant dans un premier temps toute communication autre que gestuelle.
    Curieusement, alors qu'Ahmad est revenu en France pour finaliser son divorce d'avec Marie, cette dernière insiste pour l'accueillir chez elle, dans son pavillon de banlieue. C'est d'autant plus étonnant que Marie veut refaire sa vie avec un nouveau compagnon, Samir (Tahar Rahim). Ahmad fera donc la connaissance de ce dernier, mais aussi de son fils Fouad et des deux filles de Marie dont Lucie, une adolescente en crise formidablement interprétée par Pauline Burlet. Tout ce monde se trouve pris dans un sac de noeuds, dans des complications inextricables, dans de terribles culpabilités. L'on apprend en effet que la première épouse de Samir est à l'hôpital, plongée dans le coma, suite à une tentative de suicide.
    S'engage alors tout un jeu de confidences, de prises de conscience, d'interrogations, de recherche de la vérité car il se peut bien que la tentative de suicide de la femme de Samir soit la conséquence d'un acte malveillant. On ne se débarrasse pas des actes du passé: il faut chercher, fouiller, tâcher de comprendre afin de parvenir, peut-être, à la vérité et au pardon libérateur. Et c'est l'homme du passé précisément, c'est Ahmad qui recueille le plus souvent les confidences des uns et des autres, trouvant dans ce rôle-là, peut-être, une jouissance quelque peu malsaine.
    Car comment parvenir à la vérité? Comment débrouiller les écheveaux des mensonges, des faux-semblants, des illusions? Lucie est rongée de remords, elle est persuadée d'être coupable, mais l'est-elle vraiment? Qui croit avoir commis une faute sans être coupable de rien, qui a vraiment des raisons de culpabiliser?
    Comme l'a très bien observé Pierre Murat dans Télérama, Asghar Farhadi, comme le grand et regretté cinéaste polonais Krzysztof Kieslowski, fait un cinéma "du doute, de l'inquiétude morale". Ce cinéma-là, qui ne cherche pas tant à répondre aux questions qu'à bien les poser, ce cinéma qui invente des scénarios complexes et des personnages qui restent en partie énigmatiques, ce cinéma captive! De film en film, Asghar Farhadi s'affirme comme un des grands cinéastes d'aujourd'hui, entraînant le spectateur dans des mondes compliqués, dans des histoires embrouillées, mais qui, parce qu'elles sont mises en scène avec un indéniable talent, non seulement n'ennuient jamais mais suscitent le plus grand intérêt.
    Frédéric Mettetal
    Frédéric Mettetal

    3 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juin 2013
    Une sensibilité toujours aussi intense, Farhadi parvient toujours à instaurer un suspens particulier dans ses sénarios qui lui sont propres.
    pilpilbil
    pilpilbil

    2 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2013
    un film intimiste, assez proche de son précédent film (une séparation), des acteurs qui jouent justes, mention particulière pour la jeune Pauline en ado révoltée très attachante !
    et l' amour et le couple, c'est combien compliqué ! thème éternel, encore une fois renouvelé !
    bravo !
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top