J'ai beaucoup aimé ce film que j'ai vu en sortant d'une journée de travail. Les acteurs, le scénario sont excellent à part que c'est un peu lent. C'est un film assez intimiste. Il manque quelque chose que je n'arrive pas à discerner. A vous de voir, je vous conseille de voir ce film.
Après le succès d’Une séparation, Asghar Farhadi revient avec une tranche de vie à tiroirs tournée en région parisienne. Avec un long métrage filmé presque entièrement en intérieur, sous un ciel pluvieux quasi-permanent, le cinéaste explore à nouveau les méandres des relations humaines et familiales.
Malgré ses atours de fresque sociale pesante, Le Passé se distingue par sa narration proche du polar. C’est au spectateur de découvrir la nature des liens qui unissent les personnages comme une sorte de Cluedo à dimension humaine. Mensonges, erreurs de jugement et mystères font tout autant partie de l’équation.
Mais dans cette tentative de thriller social, Asghar Farhadi ne réussit qu’à moitié. La tension monte au fur et à mesure que la quête de la vérité se fait précise mais le réalisateur se montre trop didactique. Ce ton professoral nuit à l’émotion générale du long métrage malgré une interprétation tout en finesse.
Le film, long ! (ainsi queje le dis souvent, "ça n'est pas que ce soit long mais je m'endremer". En fait, j'ai fini par y rentrer. Un film kafkaïen ! (je ne sais si c'est le terme est vraiment adapté, mais vraiment un scénario très tordu et très sombre)... De rebond en rebond tout le long du film.
Les gosses sont vraiment très doués et assez impressionnants, les deux petits en particulier. Les acteurs à la hauteur d'une très bonne direction. Pas vraiment d'émotion dans ce film, mais des moments tendus, très tendus.
Un film démoralisant tant au niveau de l'histoire que des décors intérieurs que ce soit les maisons ou la laverie... Les objets, les couleurs ternes à dominantes de casernes. En fait, je ne sais si je dois le recommander mais je vais en prendre le risque.
film avec un peu trop de pathos à mon gout , heureusement qu' il n' a pas eu la palme d' or à Cannes car ce n' est pas un grand film , et les premiers films de ce réalisateur sont nettement meilleures
Dans la lignée de ‘’Amour’’, un film réaliste sans aucune concession à l’art cinématographique. C’est hyper sérieux, professionnel mais totalement non artistique. La mise en scène souvent proche de celles des téléfilms soignés ne peut guère être louée et aucune émotion ne provient de la caméra qui se comporte comme une pure enregistreuse des événements. Quelques répercussions violentes et sonores servent de fondu au noir et quelques marches arrières des personnages soulignent les états d’âmes. Ce n’est pas ma tasse de thé mais ce spectacle plait beaucoup au public actuel ne connaissant surement pas le réalisme italien, français et allemand des années 1935/1955 qui était du vrai cinéma et non du pseudo documentaire. Cela étant dit, il est dans ce cas plus intéressant de parler du fond que de la forme. Marie, malgré son prénom est épouvantable. Rencontrer une telle femme dans sa vie est une calamité, elle n’a aucun goût pour le bonheur et fait ou fera le malheur de tous ceux qu’elle approche, le petit garçon tournera mal, sa grande fille définitivement perturbée et sa plus jeune exposée à tous les dangers. Réussir à réunir dans sa maison pour la nuit les deux protagonistes du divorce en compagnie de 3 enfants de lits différents est d’une perversité sans égale. Ahmad est un iranien admirable qui pense plus aux autres qu’à lui même et le teinturier à aussi beaucoup de respect pour les gens qui l’entourent. L’intrigue proche du polar abîme la vraisemblance du récit qui accentue le coté dramatique pour en faire un casse tête intellectuel. Les situations angoissantes vont en crescendo, c’est éprouvant et peu convaincant. Enfin, trop de questions resteront sans véritables réponses. Coté acteur, c’est le point fort, nul ne pourra dire que Bérénice Bejo n’est pas une grande comédienne, Samir et surtout Ahmad sont remarquables, les deux filles sans problèmes. Seul le petit garçon a été mal choisi, il joue son rôle en permanence mais c’est très difficile de trouver des comédiens naturels de cet age, tout le monde n’est pas l'enfant que Brigitte Fossey était.
Je l'avoue, j'allais voir ce film un peu à reculant, pensant m'ennuyer profondément. J'ai été agrablement surprise. Ce film est prenant (même si les amateurs de films d'actions ne trouveront certainement pas leur compte) et pose des questions intéressantes. J'ai cependant été un peu déçue par le jeu des acteurs.
eh bien pour une fois j'ai voulue faire comme tout le monde bon c'est fait pas nul mais pas non plus le chef-d'oeuvre que j'attendais au vu des critiques dithyrambiques, l'acteur Iranien est vraiment excellent Bérénice Béjo plutôt pas mauvaise actrice en général n'est pas non plus transcendante au final j'ai passé un assez bon moment , mais ai trouvé le film un peu longuet
Pas mal mais vraiment trop inégal pour moi - en tout point de vue. L'histoire met du temps a décoller et se perd dans un engluage sans fin sur les 20 dernières minutes. La moitié du milieu est vraiment pt moi super. Je reste par contre mitigé sur le prix d'interprétation de Bejo, tant elle oscille entre très beaux moments et moments ultra faux (surtt au début) - pr moi Tahar Rahim domine les débats. Si ce n'est le plan final assez mal fait. Globalement j'ai aime mais moins que l'engouement de la critique. Ce n'est que mon avis.
Alors, bien sûr c'est un grand film : les acteurs sont formidables , une réalisation au scalpel mais il y a un mais c'est la sensation de voir un remake de la séparation et quelques ratés scénaristiques avec des répétitions pour tirer le film un peu en longueur.
Un film un peu surnoté pour ce que c'est. Néanmoins, la subtilité et la vérité des situations sont remarquables, comme le jeu des acteurs, excellents (mention spéciale pour celle qui joue l'ado, ainsi que le petit garçon, qui traduit tellement bien le désarroi d'être entraîné dans les désordres d'adultes sans le vouloir). A voir vraiment, sauf si on est vraiment allergique à une relative lenteur
Pas facile de passer d’une culture à l’autre. Les qualités habituelles du cinéma d’Asghar Farhadi sont toujours là, mais autant ses films iraniens séduisent par leur naturel, autant « Le passé » fait quelque peu fabriqué. De la belle ouvrage, mais dont on distingue souvent les coutures : rebondissements forcés, intrigue tordue... Autre limite : l’arrière-plan social est beaucoup moins riche que dans les précédents films du réalisateur. "La fête du feu" ou "Une séparation" nous apprenaient beaucoup sur les complexités de la société iranienne, mais Farhadi est naturellement moins expert sur la société française. Il reste une qualité d’ensemble, de bons comédiens (au milieu desquels, en dépit de son prix d’interprétation à Cannes, Bérénice Béjo ne surnage pas vraiment : elle tient bien son rôle, c’est tout), une mise en scène efficace. C’est bien, et c’est même remarquable pour un premier film réalisé en France, mais c’est néanmoins un ton en-dessous du reste de la filmographie de Farhadi.
Sous une atmosphère étouffante, tous les personnages s'acharnent a se taper dessus et s'accrochent au passé au prétexte d'un secret que les culpabilisent, plus ou moins à tous. Un scénario intéressant mais qui est dépassé par la lenteur des événements et cette ambiance oppressante de suspicion, méfiance, jalousie et agressivité, sauf le mari qui essaye de faire l'entremetteuse pour apaiser et éclaircir le mystère. Le jeu d'acteurs est formidable, avec des réserves pour Ali Mosaffa (le mari) et la découverte remarquable de l'enfant Fouad (Elyes Aguis). Conclusion: trop long dans cette ambiance qui pèse sur le résultat final du film.
J'avais beaucoup aimé une séparation, j'avais donc hâte de voir le passé, surtout que la critique est excellente ... J'ai aimé certes, les sujets sont profonds (les fantômes de nos amours, les enfants, les reconstructions, la culpabilité ..), mais, c'était vraiment trop lent et pesant par moment ....
Aprés j'avais vu ce film, mes opinions n'étaient pas trés claire. Les rapport entre les differents personnages étaient bien développé et j'avais un suspence intense pour ce qui allait se passer finalement. Je n'avais pas envie de pleurer ni sourire, en fait, l'histoire était gris. Peut-être c'était l'un des buts du film mais comme le film a duré pendent 2 heures et 10 min, je l'ai trouvé trop longue et déprimant. L'intensité du drame était impressionante, la façon dont ils ont monté tout les grandes et petites histoires entre les personnages. Quand même le film est intéressant et touchant par fois, donc je le recommende parcequ'il est bon de l'avoir vu.