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Le passé est un film remarquablement bien écrit, se situant dans la lignée de "La séparation". L'histoire nous intrigue, on cherche à savoir la vérité sur la femme de Samir jusqu'à la fin du film. Cependant, si je n'ai pas donné toutes les étoiles à ce film, c'est à cause de certaines incohérences et contradictions. En effet,
spoiler:
si Naïma s'est fait passé pour la femme de Samir auprès de Lucie, pourquoi celle-ci n'avait pas l'air plus surprise que ça lors de l'entretien avec l'employée quelques jours avant ?
Mais il reste quand même un film à regarder et à apprécier.
Mais il reste quand même un film à regarder et à apprécier.
elriad
Déjà inspiré par le même thème avec LA SÉPARATION, le réalisateur iranien est sans conteste un maître de la direction d'acteurs et sait installer les ambiances et les non-dits. Cependant, LE PASSE me laisse un petit goût étrange de frustration, trop long, trop nombriliste, un peu artificiel même... Plus touché par l'excellent A PROPOS D'ELLY, je n'ai pas été bouleversé autant dans ce long-métrage où les acteurs, tous impeccables pourtant, ont quelque chose de désincarné. dommage...
Sur un scénario moins complexe qu'on pouvait l'espérer, Farhadi confirme dans son premier film français sa maestria de conteur (intrigue savamment construite bien qu'un peu décevante au final), de metteur en scène (drame social tourné comme un thriller) et de directeur d'acteurs (le prix d'interprétation cannois aurait pu être décerné collectivement).
Après le succès dʼUne Séparation, Farhadi se remet au travail avec une coproduction irano-française, pour notre plus grand plaisir. Lʼaction se déroule à Paris et en sa banlieue et cʼest (comme dans Une séparation) une histoire de couple. Ici, Ahmad (touchant Ali Mosaffa) revient en France pour officialiser le divorce avec Marie (insupportable Bérénice Bejo !), mais il découvre quʼelle a désormais un nouveau compagnon, Samir (Tahar Rahim). Les enfants (surtout aînée, Lucie) vivent plutôt mal cette nouvelle aventure de leur mère.
A priori un scenario pas très compliqué et dans la retenue. Mais Farhadi – et cʼest là sa grande force – parvient à exploiter astucieusement ces personnages et ces situations. Ainsi ce nʼest ni les dialogues ni lʼaction qui marquent dans ce film, mais bien lʼenchaînement narratif et les personnages, à lʼaspect tout à fait vivant. Si lʼon suit les quelques péripéties du film cʼest avant tout parce que lʼon sʼattache aux protagonistes, aucun dʼentre eux nʼétant laissé de côté. Amhad comme un père qui revient mais qui ne trouve pas sa place, Marie en tant que mère indépendante mais dépassée, Samir qui tente dʼoublier la tentative de suicide de son ex-femme. Les enfants sont quant à eux assez secondaires bien quʼils accompagnent tout le récit.
Une sorte de réseau se tisse entre les personnages et bien que la communication ne passe pas toujours, on devine une volonté de transmettre. A lʼimage de la scène dʼouverture : Marie attend Ahmad à lʼaéroport, ils se retrouvent mais une vitre les sépare. Ils parlent mais aucun des deux nʼentend ce que dit lʼautre (et le spectateur non plus nʼentend rien !). La communication nʼéchoue que formellement. On pourrait en revanche reprocher à Farhadi de ne pas se préoccuper de réalisation stylisé. On est à la limité du téléfilm quelques fois. Le travail sur les lumières et les compositions du cadre semblent parfois aléatoires parce quʼils ne sont pas assez affirmés. Lʼimage est lisse, comme dans beaucoup de productions française.
La réussite de son film précédent ne porte pas vraiment préjudice à celui-ci, mais il est clair que le film paraît usé avant même de lʼavoir vu. Cʼest toujours allègrement que lʼon retrouve une fiction de Farhadi, peut-être pas le meilleur metteur en scène actuel, mais assurément un conteur de qualité, quʼon écoute intensément.
A priori un scenario pas très compliqué et dans la retenue. Mais Farhadi – et cʼest là sa grande force – parvient à exploiter astucieusement ces personnages et ces situations. Ainsi ce nʼest ni les dialogues ni lʼaction qui marquent dans ce film, mais bien lʼenchaînement narratif et les personnages, à lʼaspect tout à fait vivant. Si lʼon suit les quelques péripéties du film cʼest avant tout parce que lʼon sʼattache aux protagonistes, aucun dʼentre eux nʼétant laissé de côté. Amhad comme un père qui revient mais qui ne trouve pas sa place, Marie en tant que mère indépendante mais dépassée, Samir qui tente dʼoublier la tentative de suicide de son ex-femme. Les enfants sont quant à eux assez secondaires bien quʼils accompagnent tout le récit.
Une sorte de réseau se tisse entre les personnages et bien que la communication ne passe pas toujours, on devine une volonté de transmettre. A lʼimage de la scène dʼouverture : Marie attend Ahmad à lʼaéroport, ils se retrouvent mais une vitre les sépare. Ils parlent mais aucun des deux nʼentend ce que dit lʼautre (et le spectateur non plus nʼentend rien !). La communication nʼéchoue que formellement. On pourrait en revanche reprocher à Farhadi de ne pas se préoccuper de réalisation stylisé. On est à la limité du téléfilm quelques fois. Le travail sur les lumières et les compositions du cadre semblent parfois aléatoires parce quʼils ne sont pas assez affirmés. Lʼimage est lisse, comme dans beaucoup de productions française.
La réussite de son film précédent ne porte pas vraiment préjudice à celui-ci, mais il est clair que le film paraît usé avant même de lʼavoir vu. Cʼest toujours allègrement que lʼon retrouve une fiction de Farhadi, peut-être pas le meilleur metteur en scène actuel, mais assurément un conteur de qualité, quʼon écoute intensément.
Je suis perplexe. D'une part j'ai été séduite par le jeu des acteurs qui sont tous bouleversants de justesse, d'émotion et de réalisme, séduite par l’extrême tension qui existe entre les protagonistes, par cette ambiance, cette mise en scène sans artifice qui donne au spectateur l'impression de vivre avec les personnages mais d'autre part je ne peux que ressentir une immense déception quant au scénario. Franchement je n'ai pas adhéré à ce drame ou tout du moins un certain laps de temps seulement et puis, je me suis lassée et ce jusqu'à la fin. Non, il manque une dimension, une profondeur à l'histoire. Pour moi, ce film ne vaut pas La séparation.
tres bon film...sans s'en rendre compte petit a petit et tres souvent et seulement apres s'etre retourné...on s'apercoit qu'on est dans le film et qu'on ne sait pas trop pourquoi....mais on est touché et....Tout prend son sens.
un film qui traite de la limite entre l'abandon et donc de la ...mort...divorce...attachement...possessivité infantile meme si deja vieux lol etc... subtilement traité avec une histoire simple mais tres humaine
tres bon film a conseiller meme si tres simple dans la maniere de filmer et j'imagine son budget aussi.
un film qui traite de la limite entre l'abandon et donc de la ...mort...divorce...attachement...possessivité infantile meme si deja vieux lol etc... subtilement traité avec une histoire simple mais tres humaine
tres bon film a conseiller meme si tres simple dans la maniere de filmer et j'imagine son budget aussi.
Dans l'absolu, de bons acteurs et un récit cohérent, très réaliste (trop?), simple. Mais je n'ai pas été passionné par l'histoire, dont le plus gros intérêt se dévoile bien tard dans ce film un peu long. Après c'est une question de goût et je comprends les très bonnes critiques également. En réalité, je n'ai pas réussi à avoir beaucoup d'affection pour ces personnages très bien développés. Ils ont un air patibulaire... mais presque...
Chef d'oeuvre? Navet? Ni l'un ni l'autre mon général. Un film intéressant et très bien tenu par des comédiens de premier plan. Néanmoins une vraie décéption après La Séparation qui était tellement bien. Peut-être qu'on ne peut pas faire de meilleur film que dans son jardin (CF To Rome With Love le nanard de Woody Allen).
"le passé" a de grandes qualités mais il m'a semblé trop long et trop dramatique. Ce film manque de sourires, de marques d'affection, de soleil et du coup, il semble parfois manquer de vie. La fin, même si elle est belle, ne laisse pas non plus de répit dans cet ensemble d'une grande tristesse.
Le pass illimité permet de voir des films qu'on n'aurait pas vu! A voir...
Très bon rôle de Bérénice Béjot que je ne connaissais pas, tiraillée entre son ex-mari, ses enfants et son compagnon actuel. Des scènes quasi inimaginables dans le monde réel.
J'en attendais beaucoup et j'en ressors mitigée. Tout d'abord, je salue l'incroyable performance des acteurs qui savent créer l'émotion à tout instant. Et je suis également soufflée par les qualités d'écriture. On ne nous en dit jamais trop, tout est très subtil, et les pièces du puzzle apparaissent une à une, progressivement. Rien n'est prévisible. Mais si rien n'est prévisible, ce qu'on nous montre est difficile à encaisser. Finalement, l'histoire tourne en rond. Tout le long du film, les personnages sont confrontés à leur passé. Et au final, cela ne changera rien à leur vie, on ne fera que revenir à la situation initiale. Alors quels sont les aboutissants du film? Nous dire qu'il n'y a aucune issue, qu'on n'efface pas le passé? A quoi bon toute cette histoire alors?
Enfin, je suis d'accord pour dire qu'il est nécessaire de poser son récit pour créer l'émotion, mais il existe une différence entre le poser et complètement le figer. Tout s'étire inlassablement, et on en rajoute sans cesse une couche. Le film aurait peut-être été meilleur ne serait-ce qu'avec quelques minutes en moins. Malgré ses bons points, le film n'aura pas réussi à m'envoûter, seulement à m'intéresser.
Enfin, je suis d'accord pour dire qu'il est nécessaire de poser son récit pour créer l'émotion, mais il existe une différence entre le poser et complètement le figer. Tout s'étire inlassablement, et on en rajoute sans cesse une couche. Le film aurait peut-être été meilleur ne serait-ce qu'avec quelques minutes en moins. Malgré ses bons points, le film n'aura pas réussi à m'envoûter, seulement à m'intéresser.
Fritz L
Le passé" est ce que l'on qualifiait naguère de "film à Festival". Scénario brillant, acteurs investis dirigés au millimètre, mise en scène implacable (zéro defaut de rigueur)... Oui mais voilà après 2h10 et de multiples rebondissements... on reste de marbre face à tant de froideur. "Qui trop embrasse, mal étreint"... Farhadi en voulant donner le meilleur en oublie le principal : l'émotion !
Film prenant avec un beau jeu d'acteurs. Même si l'image de fin est superbe, on reste un peu sur sa faim, à essayer d'imaginer une fin en Happy End non possible dans tous les cas. C'est probablement pour cela que je n'aime pas trop les films classés dans le genre DRAME, il y en assez dans la vie de tous les jours sans en ajouter ...
Mais cela reste malgré tout un excellent film ...
Mais cela reste malgré tout un excellent film ...
Depuis 4 semaines j'aimerai le voir mais ne passe pas dans les grandes salles. Ne passe qu'en ville où le parking est hors de prix.
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