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    Le Passé
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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 mai 2013
    De Bérénice Béjo et Tahar Rahim en passant par Sabrina Ouazani aux deux enfants, tous les acteurs sont parfaits !

    Suspense, émotions, conflits, relations humaines. Parfait.

    Film comme j'en ai pas vu depuis longtemps, c'est simple je m'en remets toujours pas.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 mai 2013
    Un film bouleversant, magnifique et subtil, comme on n'a pas l'habitude d'en voir souvent.
    Il y a une telle intensité dans le jeu des acteurs qu'on ne peut qu'être emporté dès la première demi-heure par cette histoire qui nous tient en haleine jusqu'à la scène finale.
    Les longues répétitions évoquées dans les interviews sont sûrement pour beaucoup.
    A ne pas manquer.
    Bluecloud
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    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 mai 2013
    Le scénario est fin et prenant, on ne s'ennuie jamais.
    On prend plaisir à voir ces petites histoires que l'on vit au quotidien. Le jeu d'acteur est juste, on se sent proche d'eux.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 juin 2013
    Ce qui demeure assez intrigant à propos de ce film, c’est avant tout son absence de musique. Mais ce qui l’est d’autant plus, c’est de se rendre compte à quel point peu de gens en ont effectivement pris conscience. C’est de se rendre compte que le maître Farhadi parvient à captiver son public (pendant plus de deux heures) sans ajouter à son film un quelconque artifice – non pas que la musique en soit un. Mais il est indéniable qu’elle contribue régulièrement à la création même de l’émotion. Et là s’enfouit inévitablement le mystère singulier du paradoxe : car peu de films nous avaient autant émus que celui-ci.
    Un regard, un regard aura suffi pour nous convaincre que Le Passé est une perle rare, une petite merveille, un véritable tourbillon d’émotions. Un regard, celui de Bérénice Bejo lors des premières secondes du film. Ses cheveux, ses dents, son regard ; tant d’éléments constituant sa folle beauté – qui, par ailleurs, ne cesse de nous rappeler celle de Natalie Wood. Un regard qui nous en dit long sur le jeu des acteurs. Sublimement réfléchis par Asghar Farhadi, le conflit intérieur de Tahar Rahim et le calme olympien d’Ali Mosaffa sont, pour ainsi dire, saisissants de vérité. D’autant plus que l’interprétation des trois enfants demeure effectivement époustouflante.
    Mais si la direction d’acteurs semble tout droit sortir du génie, c’est peut-être parce que Farhadi en est un. Sa réalisation ne cesse de nous étonner, la qualité des plans est à couper le souffle et la mise scène implose de sincérité. Sincérité qui se retrouve également dans le scénario. Scénario maitrisé avec brio, avec justesse, avec humanité. Même les décors semblent judicieusement choisis : la maison dans laquelle vivent les protagonistes du film étouffe aussi bien ces derniers que le spectateur.
    Et lorsqu’au milieu du film, on ne peut s’empêcher de s’avouer intérieurement que Le Passé est un chef-d’œuvre, on prend alors conscience qu’on ne pourra non plus s’empêcher de se lever et d’applaudir le film lorsque celui-ci se terminera. Et lorsqu’on comprend que la fin est proche, lorsqu’on se sent enfin prêt à se lever pour acclamer l’œuvre alors accomplie, Farhadi nous assomme – avec beaucoup d’amour – à l’aide d’un ultime plan autant surprenant que déroutant. Le Passé est de ces films à la fin desquels on se sent grandi ; on a aussi l’impression d’en sortir plus humain. Rarement un cinéaste comme Farhadi n’avait adressé autant de liberté à son spectateur. Car Farhadi nous laisse libre ; libre d’aimer ou de détester, d’interpréter le film comme nous le souhaitons. La confiance que place le réalisateur en chacun d’entre nous est des plus étonnantes : jamais un cinéaste ne s’était montré aussi respectueux à l’égard de son public.
    Le Passé, c’est donc la preuve qu’il n’est pas nécessaire qu’un scénariste soit prétentieux comme Leos Carax pour pouvoir plaire au cinéphile. C’est la preuve qu’il n’est pas nécessaire qu’un réalisateur filme des scènes sexuelles, comme Jacques Audiard se croit parfois obligé de le faire, pour montrer à l’écran que deux personnages s’aiment en toute simplicité. C’est la preuve qu’il n’est pas nécessaire qu’un cinéaste soit choquant comme Michael Haneke pour pouvoir adresser à son spectateur une claque des plus retentissantes.
    Mais le Passé est surtout la preuve que Bérénice Bejo est définitivement une grande actrice ; qu’elle sait être tragédienne quand il le faut mais surtout comme il le faut. Les crises qui l’habitent ponctuellement pendant le film ont en effet provoqué en nous un nombre incalculable de frissons. Les larmes qu’elle nous a d’autre part fait couler resteront particulièrement inoubliables. Son ton de voix, sa justesse, son regard ; tant d’éléments constituant son interprétation – ou incarnation – qui demeureront incontestablement ineffables ; mémorables. « Tais-toi. » nous avait ordonné la maitresse de cérémonie du festival de Cannes 2012. On ne put s’empêcher d’obéir à sa requête ; et sans même nous en rendre compte. Car si dans The Artist, Bérénice était belle et bien muette ; au terme du Passé, ce fut assurément à notre tour. A notre tour de le devenir ; muets d’admiration.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 15 septembre 2013
    Avec Asghar Farhadi aux commandes, un prix d'interprétation Féminine à Cannes, un casting alléchant, on ne pouvait que saliver à l'idée de découvrir ce film et très franchement cela s'avère être une petite déception !
    L'histoire reste assez attrayante mais sans franchement susciter un émoi particulier. Doté d'un rythme lent et d'une ambiance sur fond de dépression, on se dit finalement que la notoriété d'un artiste indépendant comme Asghar Farhadi ouvre bien des portes...
    Le prix d'interprétation Féminine à Cannes en est l'amer constat !!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 mai 2013
    Première scène en mué, Ferhadi à-t'il voulu faire un clin d'œil à Béjo pour son précédant rôle ? Quoi qu'il en soit, on la retrouve sans maquillage, frêle et beaucoup moins glamour que dans The Artist. Ce n'est pas pour me déplaire, au contraire ! Le passé, ne s'efface pas comme de la pluie que un par brise comme le réalisateur la si bien montrer dans le tout début. Le passé revient, souvent. Toujours. Ici il est représenté par le retour d'Ahmad, Iranien vivant autre fois en France et Marié à Marie, jouer respectivement par Ali Mossafa, impressionnant dans ce rôle ( un prix d'interprétation peut-être ?) et par la Sublime Bérénice Béjo, qui joue enfin un rôle dramatique. Marie, veut se séparé d'Ahmad ( et oui, la séparation est un sujet que Farhadi affectionne énormément, vu qu'il est le thème principal de son précédant film qui, rappelons le, a obtenu l'oscar du meilleur film étranger), celui ci revient donc provisoirement en France pour officialisé les papiers du divorce. Très vite un petit malaise s'installe lorsqu'il découvre que Marie et en couple avec un jeune homme, brillamment interprété par le non moins talentueux Tahar Rahim. Vivant avec Marie ses deux enfants à son fils, un esprit assez malsain s'installe au fil et à mesure du film du à l'entente presque inexistante entre Son ainée et son nouveau compagnon . Il est pratiquement impossible de résumé ce film tant il est complexe par son scénario abouti, que par sa réalisation très Hennekesque ! Rappelant parfois "Amour" le film nous envoie de vive émotions, nous bouleversant à deux nombreux moments, surtout sur le dernier plan qui se termine sur un arrêt. Terrible. Le passé est riche par son casting d'acteurs déjà bien connu du grand public, la surprise vient surtout de jeunes enfants qui sont l'âme du films et qui ont une place au combien importante. Le passé c'est long, prenant, bouleversant, vrai, humain, complexe. Mais c'est la belle histoire de ce 66 festival de Cannes. À voir de toute urgence
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