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Un visiteur
0,5
Publiée le 28 août 2016
Ce réalisateur iranien Asghar Farhadi est un sacré mysogyne. Les femmes sont à chaque fois des menteuses par qui surgissent tous les drames (volontairement ou pas car en plus elles sont naïves et irresponsables). Ce sont d'eternelles mineures qui n'ont pas la maturité nécessaire pour anticiper les conséquences de leurs actes. Les hommes eux sont des victimes qui essaient de réparer les pots cassés. Ça saute aux yeux quand on regarde ses films et pourtant ce MONSIEUR a tous les honneurs des bobos. J'ai qd même trouvé quelques articles parlant de cette misogynie. Regardez ses films et vous verrez par vous même que "ce type" exploite toujours le même schéma (Une séparation; À propos d'Elly; le passé).
Le passé, c'est du passé ! C'est pas tout à fait le sens du film car le personnage principal, un homme assez calme, posé et réfléchi, pose beaucoup de questions, notamment celles qui dérangent et n'hésite pas à aller au conflit, se mettant parfois lui même en colère. On sent que son but est d'apaiser, quitte à faire remonter les rancœurs pour repartir de l'avant. Le 2eme personnage principal est un peu dans le même état d'esprit, notamment quand il chercher à comprendre pourquoi sa femme s'est suicidée. Mais il est plus impulsif et colérique bien qu'il écoute aussi beaucoup. Au milieu de ces 2 hommes vit une femme, le vrai rôle principal de ce film, BB, une femme à forte personnalité aussi. Elle vit avec sa fille Lucie, une adolescente en crise, sa petite fille qu'elle a eu avec le 1er homme et un petit garçon qui est le fils du 2eme homme. Elle a fait revenir son ex, le 1er homme, un Libanais parti depuis 4 ans. Ils vont divorcer et il a fait le voyage pour signer les papiers. Elle va aussi se remarier avec ce 2eme homme et elle est enceinte. Elle a aussi demandé à son ex de parler à Lucie chez qui cela ne va pas fort. Le film tourne autour de ce que Lucie a à cacher, un secret, qui les touche tous les 3 voire tous les 4 et qui va peut être remettre en cause la situation actuelle. C'est un film assez long, qui prend son temps. On est immergé dans le quotidien de ces personnages. On a presque l'impression de vivre avec eux. Ceci est lié au fait que c'est beaucoup filmé en intérieur, chez eux où, des fois au milieu d'un bric-à-brac. La fin est un peu étrange car on ne s'attendait pas à ça et on ne peut qu'imaginer ce qu'il va peut être se passer ensuite...
Rien dans ce film... Ennui total dû à un scénario incompréhensible et sans intérêt accompagné d'une musique déprimante, et si les acteurs pouvaient faire un effort D'AR-TI-CU-LA-TION ce ne serait pas du luxe. C'est un film inintéressant et une perte de temps monumentale.
A la vision de ce film je ne peux m'empêcher de me dire : "Tout ça pour ça!!!" ou plutôt pas grand chose pour en arriver là! Il ne se passe pas grand chose et le scénario minimaliste n'arrange pas. Il y a des drames cinématographiques beaucoup plus prenant et inspirés.
Je trouve dommage que tant d'internautes qui se sont ennuyés et plaints de la lenteur de ce film n'aient pas été happés par la première partie que, pour ma part, j'ai trouvée captivante (avec une impression un peu analogue à ce qu'on ressent quand on se fait happer chez Kechiche). Dans la seconde partie, j'ai été "décrochée" par la (trop grande à mon goût) série de rebondissements. Cependant, les thèmes du pardon, de la difficulté de se séparer du passé, des enfants (qui font partie à la fois du passé, du présent et de l'avenir) sont intelligemment explorés mais aussi suggérés. D'ailleurs, les rebondissements, s'ils attentent à la vraisemblance, nourrissent ces thèmes, notamment au travers des enfants. Par ailleurs, je trouve saugrenu de penser que le personnage féminin joué par Bejo serait représentatif de La Femme et ainsi dévoilerait le sexisme du réalisateur. C'est à mon sens une très jeune femme ayant aimé successivement des hommes qui lui ont laissé des enfants ou des regrets avec un goût d'inachevé. Une jeune femme peu maternelle, avant tout désireuse d'être aimée et de "refaire" sa vie, quelqu'en soit le prix, ce qui ne constitue pas des caractéristiques universelles tout de même! Quant au jeu de Bérénice Bejo, il ne m'a pas spécialement conquise, sans me déranger non plus. Par contre, j'ai été confondue par la comédienne (qui a un air de madone de Botticelli) qui joue l'adolescente de manière vraie et émouvante. Quant à Rachid Tahar, c'est celui que j'ai trouvé le moins convaincant tant il demeure soit "grognon" soit impassible. J'imagine qu'il exprime ainsi le conflit intérieur de son personnage mais c'est assez peu varié. Le film est sombre il est vrai: les internautes qui regrettent qu'il manque un peu de vie et de joie n'ont pas tort dans leur diagnostic mais le passé- le titre annonce la couleur- est rarement source, dans les familles décomposées puis recomposées- de légèreté. J'ai préféré A propos d'Elly et une Séparation, plus toniques, plus subtils, plus surprenants.
Généralement, dès qu'un iranien sort un film, la presse crie automatiquement au chef d'oeuvre. Il en va de même pour tous les films libanais, égyptiens, israélien ou palestinien ainsi que tous les autres pays un peu trop porté sur le censure. Comme si le contexte difficile de la réalisation d'un film justifiait sa qualité.
Bon, cette fois-çi, le film d'Asghar Farhadi est une production française, donc aucune raison pour la presse de surestimer ce film. J'étais donc partagé avant de visionner ce film. J'avais la furieuse impression que j'allais m'ennuyer sévère, mais faisant malgré tout confiance aux critiques cinéma et au jury de Cannes, j'ai décidé de mettre mon instinct au placard et de regarder ce film qui est peut-être un chef d'oeuvre.
Il s'agit de mon premier Farhadi. Dès les premières minutes, pendant ce dialogue entre Bejo et Mofassa dans la voiture, rythmé par le bruit répétitif des essuie-glaces, j'ai su à quel type de cinéma j'avais à faire. Un cinéma qui entre dans la même vague que ceux d'Abdellatif Kechiche. Un cinéma réaliste, qui sent l'éponge mouillée et le café froid. Un cinéma sans musique, ou le ciel est gris, le sol mouillé et ou entend les avions passer. Un cinéma qui ne raconte finalement pas grand chose, si ce n'est qu'une histoire simple, mais qui n'en est pas moins émotionnelle. Un cinéma à la mise en scène discrète, quasi-inexistante au profit d'une qualité d'écriture irréprochable et à un jeu d'acteur incroyablement juste.
Farhadi se contente de filmer la vie. Dans la vie il y a des hauts et des bas. En l’occurrence, ici il y a plus de bas. Parfois aussi la vie, c'est chiant. Et je dois avouer que je me suis parfois ennuyé. Certaines scènes sont parfaitement inutiles et rallongent inutilement la durée du film dont le sujet ne mérite pas qu'on y accorde 2h10.
"Le passé" n'est pas un film très gai, mais on doit lui reconnaître une certaine qualité. Il s'agit d'un bon film. Méritait-il toute ces éloges lors de sa sortie en salle ? Non.
Un drame d’Asghar Farhadi qui, à la différence de ses précédents films, se déroule non pas en Iran mais dans la banlieue parisienne. On note également la présence de deux acteurs principaux français : Bérénice Bejo et Tahar Rahim. Un film solide à la mise en scène lente et minimaliste, qui bénéficie d'une belle atmosphère empreinte de malaise. Le scénario permet au réalisateur de déployer ses thèmes de prédilection : les secrets, les mensonges, les non-dits, la responsabilité, la rupture et les conflits familiaux. Cependant, l'histoire présentée apparaît trop ténue et formalisée, dégageant bien peu d’émotion. On aurait également aimé des rebondissements un peu plus surprenants. Une réalisation en demi-teinte donc pour laquelle on lui préférera "A propos d’Elly", un thriller plus exotique, poignant et inattendu !
"Le Passé" offre une intrigue solide et riche émotionnellement, où le passé, les non-dits, les doutes, les fausses perceptions s'entremêlent dans un déluge de thématiques bien exploitées (amour, famille recomposée, deuil, dépression, suicide, parenté). Le film défait les noeuds patiemment et intelligemment, à l'aide d'un scénario consistant et complexe (qui est le parent de qui, les raisons du suicide), aux multiples ramifications et surprises (les mails de Lucie, le rôle de l'employée illégalement, le choix de Fouad) et proposant des scènes extrêmement fortes (le final à l'hôpital, la dispute entre Lucie et sa mère, la discussion entre Fouad et Samir dans le métro, etc...). Cette oeuvre creuse son histoire et ses personnages avec subtilité et équité, en n'édulcorant absolument rien, explorant aussi bien la psychologie humaine dans toute sa difficulté et ses contradictions que la vie en général et ses épreuves douloureuses entraînant une grande violence des sentiments. Pourtant marqué par une extrême gravité, "Le Passé" n'est jamais plombant, la réalisation maîtrisée et intimiste de Asghar Farhadi et les dialogues affutés donnant beaucoup de solennité mais aussi et surtout de pouvoir aux différents passages. L'interprétation sans faille et bluffante de Bérénice Béjo, ainsi que l'excellent casting enfantin et la découverte Ali Mosaffa confèrent encore plus de relief et de force à ce film saisissant qui m'a conquis. Magistralement puissant, touchant et humain!!!!
Film en demi teinte. Je m'attendais à bien mieux surtout au niveau du scénario, je m'attendais à un énorme secret pour que cette famille soit si déchirée et j'ai été un peu décu à ce niveau là. Mais malgré tout cela reste un bon film et les acteurs sont très bons. La dernière demi heure est nettement mieux que le début. Une mini déception
Asghar Farhadi nous plonge dans une décadence familiale. Le Passé raconte l’histoire d’une femme, de deux hommes et de trois enfants qui veulent aller de l’avant mais dont les erreurs refont surface et vont ainsi déterminer leur futur. La narration y est très importante et le réalisateur nous invite à rejoindre la cuisine où l’ancien couple se discute, le café où la fille et le beau père s’expliquent… Il nous invite sans nous assister, car il sait que l’histoire nous touche et que l’on peut comprendre. Le choix des acteurs est donc très important pour que leur personnage soit sincère. Coup de chapeau donc au triangle amoureux Bérénice Bejo, Tahar Rahim et Ali Mosaffa qui crée une tension et une vérité tellement réaliste qu’elle bouscule nos tripes. Les enfants aussi sont admirables. Bejo montre enfin sa qualité d’actrice et ce sans Hazanavicius. Après l’obtention de la Palme d’Or de la Meilleure Actrice en 2013, on a du mal à croire que le rôle était initialement destiné à Marion Cottilard. Filmé dans les banlieues de Paris, le metteur en scène montre une capitale froide et sans cliché comme l’aurait fait d’autres cinéastes étrangers. Alors que reprocher au Passé ? La longueur peut-être, pour un long métrage dont la musique est absente. En bref, Le Passé est une œuvre poignante et sans artifice. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Il y a du génie dans le montage et la mise en scène, c'est incontestable : faire un film aussi haletant avec trois fois rien, en piochant habilement dans la chronique de moeurs avec une pincée de polar force l'admiration. Seulement, versant de la médaille, tant de virtuosité "modeste" tombe parfois dans le formalisme, la bonne copie du premier de la classe qui contente le professeur à défaut de l'enthousiasmer pleinement. Tout est à l'image de l'interprétation : carrée, irréprochable mais dégageant bien peu d'émotion.
Un film dur, brillant, touchant, aux personnages attachants. Beaucoup de finesse et de justesse dans la façon de traiter ce drame de la vie. Des dialogues intelligents et une approche psychologique très intéressante. Le casting est exceptionnel et le film est superbement interprété y compris par les enfants !
Réalisé le réalisateur très réputé Asghar Farhadi (que je découvrais à cette occasion), le Passé mérite amplement l’accueil favorable qu’il a reçu, pour sa justesse, et pour sa profondeur psychologique indéniable. L’intrigue se déroule au sein d’une famille recomposée et multiculturelle, articulée autour du personnage de Bérénice Béjo, qui fait face à plusieurs obstacles : le retour d’Iran de l’ancien mari pour régler ses affaires, le nouveau conjoint en plein drame avec sa précédente épouse, les enfants qui supportent difficilement leur situation familiale, etc… Le film ne tarde pas à devenir passionnant et remarquable d’intelligence, notamment sur le thème du dialogue, avec une mise en scène très sobre, à la française. Impossible de manquer l’excellente performance du trio d’acteurs adultes, qui font face à de jeunes acteurs eux aussi dans le bon ton. Le rythme assez lent rebutera peut-être un certain public, en ce qui me concerne j’ai trouvé le film intense et captivant.
Un film long, une histoire sans relief qui commence à prendre vie 1/2 heure avant la fin. C'est lourd, c'est long. L'absence complète de musique accentue la lourdeur et la lenteur. Les acteurs masculins sont fades, comme morts (on leur a sans doute demander). Bref, un film que je regrette d'avoir vu : pure perte de temps.
Je ne comprends pas la notation du film. Mise en scène assez pauvre, aucune poésie, pas plus d'intérêt, scénario sans queue ni tête, impossible de s'attacher aux personnages, les comprendre oui, rien n'est posé clairement. En fait c'est plutot vis-mon-bout-de-vie avec mes problèmes. Une vraie purge, cela dit on peut y trouver quand même un intérêt sociologique tant c'est criant de réalité et Béjo porte ce qu'elle peut.