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Un visiteur
4,0
Publiée le 30 mai 2013
Beau film. Moins réussi qu'Une séparation mais je suppose qu'il n'est pas simple de tourner dans un pays étranger et dans une langue qui n'est pas la sienne. Même si le film traine parfois un peu en longueur, Farhadi sait toujours vous tenir en haleine. Tahar Rahim crève l'écran comme d'habitude. Quant à Bérénice Bejo, sa performance est correcte mais de là à lui donner le prix de l'interprétation à Cannes...
Déçu après avoir lu et entendu les critiques élogieuse de ce film pourtant couronné du prix d'interprétation féminine à Cannes. "Le passé" même s'il explore des sujets intéressants n'a pas véritablement de ligne directrice ni de personnages clefs. On ne sait pas si c'est l'histoire de Ahmad, Samir ou de Bérénice Béjot ou de sa fille. Tout s'emmêle pour finir sur la fameuse question concernant le suicide de l'épouse de Samir. Au final, on assiste à une histoire pseudo dramatique qui s'étire en longueur, d'une lenteur affligeante (même si cette façon de tourner peut être sublime quand elle est maitrisée), le tout dans des décors qui font froid dans le dos. Les acteurs sont cependant très bons et très crédibles et la mise en scène excellente. Suis resté sur ma faim tout de même...
J'aime beaucoup le cinéma d'Asghar Farhadi, que je défends depuis longtemps sur Christoblog. C'est peut-être pour cette raison que je suis très exigeant avec lui, et que je trouve que Le passé, bien qu'étant un bon film, est tout de même un peu décevant.
Premier point, il me semble que la mécanique scénaristique farhadienne, portée à son point le plus diabolique dans Une séparation, est ici un peu trop.... la suite ici :
Excellent!! récompense bien mérité pour B.Béjo qui sort un peu de ses rôles "légers" et la gravité lui va a ravir. Mention aussi pour le petit garçon qui est génial.
Intrigué par le bon bouche-à-oreille dont le nouveau film d'Asghar Farhadi (réalisateur iranien de l'excellent "Une séparation") était l'objet, je me suis laissé emporter dans ce drame familial des plus prenants. Je dois en effet le reconnaître, si le film est loin de me convaincre totalement, et pêche quant à sa longueur et sa lenteur, il y a quand même un certain nombre d'éléments tout à fait positifs qui se dégagent du film, et qui me redonnent un léger goût envers le cinéma français (la production est française, et le réalisateur est iranien. [...] Au contraire d'"Only God Forgives" dont j'ai toujous du mal à comprendre la présence au dernier Festival de Cannes, "Le passé" est pour moi un film qui me redonne vraiment de l'espoir quant à la capacité du cinéma français de nous offrir encore quelques beaux moments, impulsés par un réalisateur iranien toujours aussi inspiré. Un film puissant avec une intrigue familiale particulièrement prenante. Asghar Farhadi confirme ici l'étendue de son talent avec une réalisation soignée sublimant chaque regard, ou chaque dialogue. Bérénice Bejo nous offre une performance magistrale, aidée par un Ali Mosaffa toujours aussi convaincant.
On attendait avec une certaine impatience les débuts français de l'iranien Asqhar Farhadi. Avec "Le passé" difficile d'être déçu même si manque indéniablement la petite touche exotique qui représentait un des charmes de "Une séparation" et de ses films précédents. On retrouve dans "le Passé" les thèmes qu'affectionne le réalisateur, en particulier les problèmes qui se créent au sein d'un couple et qui le minent. Ici, un couple franco-iranien, lui, iranien, est reparti dans son pays il y a 4 ans, il revient pour finaliser son divorce et se trouve confronté aux problèmes que sa future ex, Marie, a dans son nouveau couple, avec son compagnon, avec le fils de celui-ci, avec sa fille aînée. L'ensemble du film tourne autour des remords, des excuses et du pardon. C'est cette trilogie qui permet à l'action de rebondir, le but étant de comprendre pourquoi la femme du compagnon de marie est dans un coma profond suite à une tentative de suicide. Le prix d'interprétation féminine de Bérénice Bejo est loin d'être usurpé (Cela rattrape en tout cas l'injustice de 2011 : Prix d'interprétation masculine donné à un Dujardin pas franchement convaincant dans "the Artist", rien pour Bérénice Bejo qui, elle, méritait largement le prix d'interprétation féminine) , même si on peut penser que "Le passé", même imparfait (De toute façon, la sélection était tellement médiocre cette année !), méritait davantage la Palme d'or que "la vie d'Adèle", inversion qui aurait permis de donner un prix d'interprétation féminine tout à fait mérité à Adèle Exarchopoulos. Anecdote : on remarquera la ressemblance frappante de Pauline Burlet, qui interprète le rôle de la fille aînée de Marie, avec Marion Cotillard. C'est d'ailleurs cette même Pauline Burlet qui jouait le rôle d'Edith Piaf à 8 ans dans "La môme". Sans doute avait-elle été choisie lorsque Marion Cotillard devait interpréter le rôle de Marie !
Voici un film sauvé par ses acteurs: l'interprétation est excellente, la mise en scène est bien mais le scénario n'est pas à la hauteur. L'histoire est assez banale mais on a l'impression que le réalisateur a remplacé l'originalité par des rebondissements de rebondissements de rebondissements de rebondissements, etc... Comme quoi, à vouloir trop en faire, on peut se planter.
Film intense que d'émotion. J'ai pleuré une bonne partie du film. Personnages très émouvants, jouant leurs rôles à la perfection. C'est une réussite ce film. Quand à Bérénice Bejo, elle est incroyable
Une intrigue qui repose sur une histoire de mails, des querelles enfants-parents, une femme mariée trompée qui se suicide en avalant du détergent dans un pressing... à vu de nez, on sent le truc foireux. Mais sait-on jamais, il faut creuser...et là déception: c'est archi-vide. Bejo qui hurle pendant tout le film, des tensions hyper classiques entre adultes. Il pleut constamment sur Paris, les malheureux, et le gamin renverse le pot de peinture si bien qu'il a le droit à la punition (méchante Bejo !). Sinon ça lui va bien les cheveux long à Bérénice. Bonne séance !!!! (et surtout, méditez-bien sur l'achat des plafonniers, c'est une métaphore paraît-il, ils apportent la lumière aux protagonistes...subtil !)
Quand réalisateur iranien oscarisé fait appel à deux césarisé pour son premier film français, ça donne quoi ? Un film magistral. Un drame tourné comme un thriller mais qui prend son temps, le scénario est très bien ficelé avec de nombreux rebondissements. Le trio formé par Tahar Rahim, Bérénice Bejo et Ali Mosaffa sont fantastiques, les trois était en lice pour le prix d'interprétation de Cannes. Les enfants jouent tout aussi bien que leurs parents fictifs. La mise en scène est magnifique, tout comme la photographie de film qui m'a laissé bouche bée. bref, une moisson de Césars en vue ?
Oui, oui, et re-oui pour Farhadi, décidemment excellent , la trame de ses films est toujours excellente ( à tiroir, ou babaiaga...) et la manière de filmer d'un naturel extraordinaire .... Mais ... Celui ci , visiblement , a été fait pour avoir un prix quelque part , et ça se sent ... Dommage . ALLEZ VOIR LES ENFANTS DE BELLE VILLE !!!
Après 'La séparation' qui était un excellent film, Ashgar Faradi confirme son talent de réalisateur. Sa grande qualité est de savoir mettre en valeur les comédiens dans des rôles difficiles. On ressort de ce film un peu perplexe sur la nature humaine : aucun des personnages n'est parfait et ne semble savoir ou il va ... s'accrochant à un passé qu'ils n'ont pourtant ni les uns ni les autres vraiment réussi. A la fin du film ou tout semble s'arranger, Faradi nous replonge dans le doute ... avec une dernière scène étonnante.
À voir absolument : tout est juste dans ce film, que ce soit dans la profondeur des personnages (impressionnante de justesse), l'interprétation des acteurs (tous parfaits), la finesse du scénario (à multiples rebondissements, mais sans coup d'éclat) ou les subtilités du montage (première séquence, ellipses, et surtout plan final). Un chef d'oeuvre.