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Un visiteur
2,5
Publiée le 1 juin 2013
Bien sûr, on reconnaît la patte Farhadi pour savoir disséquer ces climats de tension, ces affrontements humains où les silences se mélangent au verbe, magnifier la complexité des sentiments. Une histoire menée comme un thriller, une étude des personnages soignée, une maîtrise des ellipses, un film intense. Asghar Farhadi ou comment captiver son auditoire en narrant la vie ordinaire comme en vivent des milliers de personnes. Ajoutons un plan final superbe, même si le dénouement est prévisible. Ali Mosaffa (Ahmad) est fascinant. L’acteur iranien par sa douceur et son calme transperce l’écran. A mon avis, il méritait plus les honneurs cannois que Bérénice Bejo (elle avait remplacé au pied levé Marion Cotillard) qui, tout en assumant bien son rôle, ne parvient pas à lui donner une dimension exceptionnelle. Alors, pourquoi juste la moyenne ? parce que ce film comporte autant de pépites que de maladresses indignes d’un réalisateur de ce niveau. On a peine à croire, après avoir encensé – à juste titre - "A propos d’Elly" et "Une Séparation", qu’il s’agit du même homme aux manettes. Farhadi a voulu transposer "Une Séparation" en France dans une sorte de Copier/Coller. Sans doute sa manière de nous montrer que les conditions de vie en Occident avec les familles recomposées ne sont pas un long fleuve tranquille. Le fait ici de tourner en français fait perdre à son "Passé" l’atmosphère et donc le cachet de ses précédents longs-métrages. Le son laisse à désirer, certains dialogues restent inaudibles au niveau des intonations finales, quand ce ne sont pas les acteurs eux-mêmes qui mangent les mots. Mais le pire de tout concerne le montage et le contrôle d’ensemble de la pellicule. Comment Naïma peut-elle parler avec un accent très marqué au milieu du film et ne plus en avoir aucun à la fin ? Comment Marie qui pète les plombs, durant la fugue de sa fille, peut-elle se montrer aussi distante lors du retour de celle-ci ? Dans la scène d’ouverture, Marie arbore un plâtre à l’avant-bras qui disparaît dans la séquence suivante. Des nuisances incompréhensibles, dont certaines inacceptables, qui atténuent significativement ce qui aurait dû être un grand moment de cinéma.
Sous une atmosphère étouffante, tous les personnages s'acharnent a se taper dessus et s'accrochent au passé au prétexte d'un secret que les culpabilisent, plus ou moins à tous. Un scénario intéressant mais qui est dépassé par la lenteur des événements et cette ambiance oppressante de suspicion, méfiance, jalousie et agressivité, sauf le mari qui essaye de faire l'entremetteuse pour apaiser et éclaircir le mystère. Le jeu d'acteurs est formidable, avec des réserves pour Ali Mosaffa (le mari) et la découverte remarquable de l'enfant Fouad (Elyes Aguis). Conclusion: trop long dans cette ambiance qui pèse sur le résultat final du film.
L'interprétation de Berenice dans ce role de femme fragile et de mere depassée est vraiment bien réalisée. Sans compter la qualité des jeux des 2 autres acteurs principaux, en particulier de l'ex-mari Iranien, qui par la rencontre d'un ex-mari encore aimant et de l'amant, crée en permanence ce sentiment d'inconfort. La complexité des relations est vraiment a son apogée
Très beau tableau de famille de Farhadi où tous les acteurs, des grands aux petits sont parfaits! Biensûr, mention spéciale à Bérénice!!! Quelle intensité, je me croyais au beau milieu de ces engueulades! Scénario impeccabler et la mise en scène vous maintient au coeur de tout ça pour ne pas vous lâcher du film jusqu'au final qu'on attend pas! Prenant!
Intensité dramatique, jeux des acteurs, construction du scénario : un film remarquable. 2 scènes inoubliables : dans le métro et, la dernière... Seul petit bémol : ambiance française urbaine sombre, qui aurait gagné à un choix moins sévère.
"Chaque bon film est un hommage au cinéma. " aucun ennuie, une tension maîtrisé de bout en bout, une fin un peu molle, un casting ouffisime. Des rires et des sourires. Le passé n'est pas un film triste, c'est un film noir. Il se place dans la lignée d'un Chinatown, avec son atmosphère particulière. Que c'est bon d'aimer autant un film. Les plans sont parfaits, le rythme est bon, la tension est omniprésente. C'est du racine, un huis clos insupportable, un bonheur qu'on n'effleure jamais. Et des enfants. Des enfants qui croient à l'amour.
Superbe ! Un film captivant. Une intrigue et des personnages vraiment bien travaillés. J'ai pas vu le temps passé tellement j'étais dans l'histoire. Une maîtrise totale.
J'ai trouvé ça glauque. Le film se déroule dans deux de mes endroits préférés de Paris. Très rapidement devant la rue Pihet, chez un brocanteur. Et surtout, aux environs de la piscine Georges Hermant, là où est implanté le pressing tenu par Tahar Rahim. Je sens que je vais avoir le cafard la prochaine fois que j'irai piquer une tête. Comme tous les éléments du film, on se situe dans une sorte de misère. Les intérieurs des habitations sont défraichis, il pleut quasiment tout le temps, l'action se tient au coeur d'une famille déchirée, l'incompréhension devient haine, de pauvres enfants sont martyrisés psychologiquement. Paris n'est pas bien filmé, seule la recherche des éléments topographiques est distrayant. Sinon, c'est totalement surfait et laisse une impression de malaise. Je n'avais déjà pas été impressionné par Une Séparation et ne comprends pas pourquoi tout le monde crie au génie Faradi. Ce film est vraiment dans la veine d'A perdre la raison de J. LAFOSSE, là aussi film terriblement gris et antipathique. On y parle de dépression sans originalité, sans prendre un point de vue novateur qui permettrait de mieux comprendre ce phénomène. L'interprétation n'est pas spécialement bonne, c'est vraiment surfait.
Très bon film, sincère, profond, qui ne cède jamais à la facilité. Des acteurs tous excellents, surtout Bérénice Bejo, époustouflante. Beau, triste et vrai.
Un film bouleversant avec une Bérénice Béjo qui mérite bien son prix d'interprétation pour sa juste incarnation (au sens propre) de mère et de femme perdue... Quel dommage qu'il n'en soit pas de même pour Tahar !!! En tout cas le questionnement et l'analyse psychologiques du film sur notre rapport au passé est brillante, l'effet se distille dès le générique de fin et ne nous lâche que tard, bien plus tard dans la soirée...A chacun ses doutes, ses démons, sa façon d'appréhender le présent et l'avenir quand tout n'est pas réglé avec son passé. Les quelques maladresses dans le scénario en ce qui concerne le pourquoi du suicide de Céline sont pardonnées.
Superbe Film !! Une intrigue très bien ficelée avec le jeu de la fille, l’aîné excellent. Les acteurs sont excellent. Bérénice Béjo mérite amplement sa palme à Cannes. Tahar Rahim toujours aussi bon que dans le prophète. Et quel rôle du père divorcé...Top !! Un grand film rempli d'émotion, de colère, d'amour, de sensations....!!! Une beauté. J'ai beaucoup apprécié. Je conseille si vous aimez l'intrigue, les secrets et les beaux films !
Un passé a oublier le plus rapidement possible. Décidément le seul intérêt de Cannes c'est de savoir d'avance ce qu'il ne faut pas allé voir, mais je me suis fait encore piégé. Même punition pour "only god forgives" mais bon il y avait un minimum d'esthétique cinématographique. Film d'auteur ne veut pas dire faire n'importe quoi, je pensais que ce type de film ne devait plus exister.
Réaliste et intense, le nouveau film d'Asghar Farhadi est très bon. Les acteurs sont merveilleux et portent ce film aux dialogues riches et à la mise en scène très maîtrisée qui empêche le spectateur de s'ennuyer malgré les dialogues riches, présents durant tout le film. C'est d'ailleurs (en + des acteurs) ces dialogues qui font la force du film. On pourra peut être regretter les 15 dernières minutes du film où les révélations s’enchaine (peut être trop vite) et c'est d'un œil coupable que je commençais alors à regarder l'heure défiler. Mais ne pensez pas à ça et regardez donc ce film puissant et émouvant qui n'a malheureusement pas su conquérir le jury du festival de Cannes (excepté bien sur Bérénice Bejo).
Le Passe est un excellent film sur le divorce et les relations familiales en general. Les acteurs jouent tres bien et on voit que le realisateur joue sur cette relation qui brise cette famille soit disant recompose. Le film est tout de meme longuet mais c'est pour une bonne cause et on aime bien se retrouver autour de ces rebondissements qui donnent un peu de rythme a ces scenes ennuyeuses. On peut dire que l'apres Une Separation est reussi.
J'avais beaucoup aimé une séparation, j'avais donc hâte de voir le passé, surtout que la critique est excellente ... J'ai aimé certes, les sujets sont profonds (les fantômes de nos amours, les enfants, les reconstructions, la culpabilité ..), mais, c'était vraiment trop lent et pesant par moment ....