"Drame" ? Alors côté "mélo", nettement - fin "ouverte" comme à l'ordinaire chez le cinéaste, en l'espèce très sirupeuse (plus du "psychodrame", comme dans "A propos d'Elly", ici en famille - tendance "tuyau de poêle" la famille, enfin "recomposée", dans la douleur). Le film précité, "Les Enfants de Belle Ville" (le meilleur pour moi des trois) et "Une Séparation" avaient ceci d'intéressant qu'ils se passaient en Iran, et éclairaient sur la société chiite revisitée par le fanatisme religieux et le totalitarisme. En tournant en France, Asghar Fahradi ne livre plus qu'un long (très long, de plus en plus long, de film en film : 2 h 10 ici !) métrage banal. Que l'un des hommes de la vie amoureuse compliquée de Marie (Bérénice Béjo - prix cannois d'interprétation féminine pour moi de type "bof-bof" - tenant sans doute à quelques scènes à faire de pure hystérie réussies - dans le calibrage surtout) soit Iranien (Ali Mosaffa, alias "Ahmad") - le "passé"- n'ajoute rien de déterminant. L'autre - le "présent" - est simplement très, très en-dessous au niveau personnalité et charisme (l'insignifiant Tahar Rahim, alias "Samir", qui vit sur son succès du "Prophète", ultra surfait), mais qu'il soit Français d'origine maghrébine, là encore, n'est pas important. Le récit, sur fond de divorce (thème récurrent chez Fahradi), est peu intéressant, du genre filandreux, c'est-à-dire plein de longueurs, d'incohérences (voir le rôle de Naïma"), volontiers verbeux et indigeste..... Bâillements, hélas, garantis !