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Kurosawa
591 abonnés
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3,0
Publiée le 8 juin 2013
Asghar Farhadi est de retour après le très brillant "Une séparation". Ler réalisateur iranien met en scène un pur drame qui voit une femme (Bérénice Bejo), partagée entre son mari (Ali Mosaffa), venu d'Iran pour régler leur divorce, son actuel compagnon (Tahar Rahim) et le mal-être de ses enfants. Si Farhadi ose se confronter sans cesse à la complexité de cette histoire, il ne la maitrise pas de bout en bout. C'est notamment le point de vue qu'il a sur ses personnages qui pose problème. En choisissant de donner la plus grande importance au personnage de Ali Mosaffa, il pose une distance évidente avec le spectateur, qui aurait préféré vivre cette histoire à travers les yeux de Tahar Rahim, par exemple. Outre cette question de point de vue, c'est aussi le jeu d'acteur qui peut être remis en cause. En effet, Bérénice Bejo se montre bien inférieure aux autres comédiens. Enfin, on peut tirer du positif de ce film. Enfin on peut caractériser la chute de "génialissime", où on retrouve, presque pour la seule fois du film, toute la sensibilité que Farhadi avait dégagé dans "Une séparation".
Je me suis profondément ennuyée devant ce film ou le scénario tient sur un timbre poste. C'est mou, on attend pendant 2 heures qu'il se passe quelque chose. Désolé mais je n'adhère pas du tout à l'appréciation générale malgré les bons acteurs. Une atmosphère ne suffit pas pour moi à faire un bon film.
Très bon film sur la lignée d'une séparation. On a plaisir à revoir Bérénice Bejot excellente dans ce film. Seul léger bémol, un rythme général qui laisse à désirer.
Très bon film, sur les sentiments humains : à voir. Le réalisateur arrive à nous tenir en haleine pendant tout le film, plusieurs possibilités sont envisageables mais au final on arrive à être surpris. Très bonne direction d'acteurs. N'appreciant pas le jeu de Berenice Bejo d'habitude, dans ce film on oublie l'actrice et on rentre complètement dans le film et l'histoire. Bonne surprise.
Connaissant mon amour pour le cinéma français, j’ai mis du temps à me convaincre d’aller voir Le Passé, réalisé par le cinéaste iranien Asghar Farhadi ayant obtenu un César et un Oscar du meilleur film étranger pour Une Séparation. Ce sont en fait le synopsis, le trailer et les bruits de couloirs qui ont anéanti fort heureusement ma réticence! Ce drame familial est tout simplement prenant sans jamais être lourd. Et pourtant, il est long et on observe de nombreux silences accompagnant les dialogues! Mais jamais on ne s’y ennuie tellement on est imprégné par l’histoire qui tourne autour de cette famille recomposée rattrapée par le passé… Ce sombre secret qu’on croit entrevoir rien que dans la bande-annonce du film saura en surprendre plus d’un car on ne le voit pas du tout venir. Moi même, je me suis fait berné et tant mieux car j’ai donc, en plus d’avoir apprécié ce long métrage, été surpris par le dénouement et la révélation de ce mystère qui pourrit cet environnement familial! La mise en scène est astucieuse et judicieuse s’axant sur les relations humaines (conflits, divorce, amour, déchirure familiale…) et nous livrant de nombreux moments forts grâce également à des acteurs brillants et impliqués!
Bof : Triste, pauvre, banal, gris, vieux, sale, comme la vie pourrie de milliers de gens malheureux. Je vais au cinéma pour rêver ou pour apprendre, pas pour être le témoin des turpitudes des humains que je subis déjà au quotidien...
Contrairement à son titre, c'est un film ancré dans le présent s'attachant au fil de la narration à dénouer les relations qui lient les différents personnages. Il fait plus précisément l'autopsie d'une famille recomposée tout en traitant de la difficile reconstruction des êtres après une séparation. Le retour, après plusieurs années d'absence, de l'ancien compagnon d'origine iranienne du personnage principal incarné par Bérénice Bejo, dont le talent éclate enfin au grand jour, fait resurgir le poids de ce fameux passé et par là même un mélange de rancoeur et de complicité retrouvée au point de rendre quasi jaloux le nouveau partenaire de la femme. Ainsi, sur le point d'acter leur divorce, lui, paraissant serein et apaisé, n'en demeure pas moins empreint de mélancolie (la pluie d'ailleurs lui tombant dessus à chacune de ses sorties) tandis qu'elle, dépassée par sa nouvelle vie, est rattrapée par ce passé plus insouciant. Pour rendre la situation encore plus compliquée, les enfants vivent mal les choix des adultes et chacun l'exprime à sa manière. L'intensité d'interprétation des acteurs, tant enfant qu'adulte, ne rend que plus troublant ces personnages tout en clair-obscur, chacun se débattant avec ses doutes et sa culpabilité. De plus, les silences et les non-dits très bien intégrés au récit rendent bien compte de la complexité des rapports humains. Comme dans "A propos d'Elly" du même Farhadi, c'est un personnage hors champs et qui n'apparaît qu'à la toute fin dans "Le Passé" qui cristallisent les passions et révèlent les êtres.
Je ne comprends pas trop l'engouement de Cannes pour se film qui est PLOMBANT! Les acteurs jouent bien, l'histoire n'est pas ennuyante et le thème est intéressant mais alors quelle déprime! Ce n'est pas un film qui vous fait frissonner d'émotions non! Il est déprimant! Si vous voulez passer une journée agréable n'y allez pas!
J'ai beaucoup aimé ce film que j'ai vu en sortant d'une journée de travail. Les acteurs, le scénario sont excellent à part que c'est un peu lent. C'est un film assez intimiste. Il manque quelque chose que je n'arrive pas à discerner. A vous de voir, je vous conseille de voir ce film.
Soyons honnête, c'est une sorte de copier coller de "une séparation" par des éléments narratifs, la mise en scène, l'atmosphère. Donc ce film est de trop. C'est long, mais long ! Une bonne heure à couper. Ça tourne vite en rond et les rebondissements du scénario dans des scènes ennuyeuses avançant comme "le pas suspendu de la cigogne" torpillent le film. En résumé restez sur le bon film précédent du réalisateur car celui-ci pourrait montrer comment user de grosses ficelles pour berner le spectateur sur un prétendu cinéma d'auteur. Une dernière remarque, les acteurs ne sont pas formidables et l'un d'entre eux en particulier...
Une étoile ...pas plus ! Je ne comprend pas l'engouement pour ce film... Ennuyeux, mou, triste, inintéressant ... Je déconseille ... Je suis sortie de la séance avant la fin . Film soporifique a souhait
Après le succès d’Une séparation, Asghar Farhadi revient avec une tranche de vie à tiroirs tournée en région parisienne. Avec un long métrage filmé presque entièrement en intérieur, sous un ciel pluvieux quasi-permanent, le cinéaste explore à nouveau les méandres des relations humaines et familiales.
Malgré ses atours de fresque sociale pesante, Le Passé se distingue par sa narration proche du polar. C’est au spectateur de découvrir la nature des liens qui unissent les personnages comme une sorte de Cluedo à dimension humaine. Mensonges, erreurs de jugement et mystères font tout autant partie de l’équation.
Mais dans cette tentative de thriller social, Asghar Farhadi ne réussit qu’à moitié. La tension monte au fur et à mesure que la quête de la vérité se fait précise mais le réalisateur se montre trop didactique. Ce ton professoral nuit à l’émotion générale du long métrage malgré une interprétation tout en finesse.
Le film, long ! (ainsi queje le dis souvent, "ça n'est pas que ce soit long mais je m'endremer". En fait, j'ai fini par y rentrer. Un film kafkaïen ! (je ne sais si c'est le terme est vraiment adapté, mais vraiment un scénario très tordu et très sombre)... De rebond en rebond tout le long du film.
Les gosses sont vraiment très doués et assez impressionnants, les deux petits en particulier. Les acteurs à la hauteur d'une très bonne direction. Pas vraiment d'émotion dans ce film, mais des moments tendus, très tendus.
Un film démoralisant tant au niveau de l'histoire que des décors intérieurs que ce soit les maisons ou la laverie... Les objets, les couleurs ternes à dominantes de casernes. En fait, je ne sais si je dois le recommander mais je vais en prendre le risque.
film avec un peu trop de pathos à mon gout , heureusement qu' il n' a pas eu la palme d' or à Cannes car ce n' est pas un grand film , et les premiers films de ce réalisateur sont nettement meilleures