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    Le Passé
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    Septième Sens
    Septième Sens

    87 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 juin 2013
    Si nous aimons le cinéma, c'est parce que nous savons que certains films nous marqueront à vie et feront désormais, d'une certaine manière, partie de nous. Comment réitérer l'exploit d'Une Séparation alors que Farhadi était déjà avec cette œuvre proche de l'excellence ? Visiblement, en posant sa caméra en France et en nous racontant une histoire qu'il connait bien. Ahmad retourne en France pour signer les papiers de son divorce avec Marie. Remarquant qu'elle ne s'entend plus avec sa fille à cause de sa nouvelle liaison, Ahmad va tenter d'arranger les choses en s'aventurant dans un passé fait de doutes et de conflits.

    Le cinéaste reprend avec Le Passé des thèmes qu'il manipule parfaitement (la famille et ses rapports conflictuels) en nous proposant un nouveau morceau de vie. Il n'y a ni gentil ni méchant dans ses films, seulement des individus qui ont du mal à assumer leurs erreurs, et qui rejettent souvent la faute sur autrui avant de pouvoir se remettre en question. Aucune musique n'est présente pour ne pas rendre le récit artificiel, et ne pas tromper les spectateurs dans leurs émotions. Les centaines de répétition que le réalisateur a effectué avec ses comédiens donnent un récit ultra maîtrisé où les pièces du puzzle s'assemblent les unes après les autres. Ce n'est pas un puzzle invitant au suspens, mais à la compréhension d'une famille comme il en existe tant d'autres dans le monde.

    Nous connaissons parfaitement ce genre d'existences car ce sont les nôtres que Farhadi filme. Ce sont nos problèmes qu'il met en scène. Le Passé pourrait être le synonyme de Justesse avec un J majuscule grâce à ses dialogues (tour de force puisque Farhadi ne parle pas français), ses situations réalistes et ses personnages. Félicitons d'ailleurs la grande performance de ces trois acteurs principaux où aucun ne se vole la vedette. Avec ce film, Rahim et Bejo semblent avoir pris 10 ans de plus. Non pas parce qu'ils sont maquillés pour paraître plus vieux, mais parce qu'ils interprètent des gens cassés par la vie de manière fabuleuse. Par leurs jeux, ils prouvent qu'ils sont la relève du cinéma français. Les enfants sont également au niveau du film, magistraux. Il est d'ailleurs rare de voir des dialogues filmés aussi longtemps entre un adulte et un enfant (scène du métro, significative de la qualité du film).

    Que dire de la scène finale, se classant parmi l''une des plus belles du cinéma. Alors qu'on n'avait vu aucune marque d'amour dans le film, voilà cette dernière image qui nous saute aux yeux, simple, juste, terriblement symbolique. Une scène qui, de surcroît, est diablement maîtrisée. Filmée en plan-séquence pour montrer l'hésitation d'un personnage totalement déboussolé, la caméra se devait d'être dans l'obligation de ne pas s'interrompre pour capter un moment d'une telle richesse.

    Asghar Farhadi semble faire une sorte de nouveau cinéma réussissant à atteindre un juste point. Il opère à la fois une forte mise en scène, avec une photographie lisse et lumineuse ainsi qu'un cadre toujours soigné. Tout en souhaitant viser la réalité au plus près, avec des scènes de quotidien et des dialogues qui pourraient sortir tout droit de nos propres bouches. Nous savons que nous assistons à un grand film, un chef-d'œuvre dramatique, un art maîtrisé jusqu'au-boutisme. Une nouvelle page du Septième Art qui s'inscrit sous nos yeux...
    guifed
    guifed

    66 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 juin 2013
    Une fois n'est pas coutume, le jury du Festival de Cannes ne s'est pas trompé en primant Bérénice Béjo, et par là-même l'ensemble du travail de Farhadi. Si l'actrice est éblouissante, Tahar Rahim et Ali Mosaffa ne sont pas en reste. Le premier confirme, après Un prophète, qu'il est l'un des acteurs les plus talentueux de sa génération. Son interprétation est littéralement poignante, et mériterait selon moi au moins autant d'éloges que celle de Béjo.
    Pour ce qui est du film en lui-même, on a là un drame familial hyper-complexe, qui aurait pu sembler tiré par les cheveux, mais qui reste très crédible grâce à la mise en scène de drame qui peut même s'apparenter à un thriller policier par moments. La tension et le suspens ressentis à cet égard est assez rare pour ce genre de films, d'ordinaire plutôt intenses dans leur lenteur. L'histoire relatée est celle d'Ahmad, qui revient à Paris officialiser son divorce avec Marie, alors que celle-ci s'apprête à épouser un troisième homme Samir, dont la première femme est dans le coma. La fille de Marie, qu'elle a eu avec son premier mari, n'accepte pas ce troisième mariage et le fait savoir à Ahmad. Ce dernier va alors petit à petit percer des secrets, mettre en lumière les non-dits de cette famille éclatée et triplement recomposée, et va ainsi se retrouver au milieu d'une crise familiale aux airs de tragédie classique. La famille, la parentalité, l'amour, tant de sujets visités et revisités par le cinéma. Mais Farhadi arrive ici à rénover tout cela avec une petite touche personnelle: spoiler: une tension policière avec le suicide de la femme de Samir. Qu'est-ce qui l'a poussée à se donner la mort? Est-ce l'amour entre Samir et Marie? Si c'est le cas, la force des sentiments doivent-ils prévaloir sur le bien de la famille? On assiste ici à tout ce que la dégradation du lien familial peut avoir de plus terrible. On cherche à tout prix un bouc émissaire, le spectateur est amené à accuser tour à tour chacun des personnages. Eux-mêmes finissent par admettre qu'ils le sont un peu tous. Directement ou indirectement.
    Le scénario est animé par le génie de Farhadi. Ses arrières-plans, à surveiller tout le long du film, en disent long sur cette virtuosité du réalisateur qui éclate sur le dernier plan. Un dernier plan qui, selon moi, restera dans l'histoire du cinéma comme un des plus forts jamais réalisés.
    Caroline C
    Caroline C

    28 abonnés 386 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juin 2013
    Tout d'abord, coup de chapeau à Asghar Farhadi, il est vraiment très fort ! Il n'y en a pas beaucoup qui arriveraient à vous scotcher sur votre siège plus de 2 heures avec une (a priori) banale histoire familiale. En apparence, une histoire simple, avec des personnes comme vous et moi. Mais plus le temps passe, plus l'histoire se complexifie, les personnages prennent une dimension insoupçonnée et les relations entre chacun se densifient. Farhadi réussit le tour de force, tout comme dans "Une séparation", de nous faire rentrer en empathie avec des personnes qu'on aurait peut-être rejeté dans un premier élan. Personne n'est délaissé dans ce film : Marianne, Ahmad, Samir, Lucie, Fouad, Léa ... tout doucement on se prend à aimer chacun d'entre eux, de façon différente suivant notre propre sensibilité. Et même si parfois, tout ça semble aller un poil trop loin, devenir un poil trop pesant, on se laisse embarquer corps et âmes jusqu'à ce final troublant. Et ce qu'on retiendra surtout, ce sont les regards des enfants, spectateurs malgré eux du violent manège amoureux des adultes. Une grande réussite, à voir sans hésiter.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 13 juin 2013
    Film magnifique, très dur, on en reste imprégné les jours qui suivent. Ahmad est extraordinaire
    joli accent très touchant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 13 juin 2013
    Film remarquable. On ne s'ennuie pas un instant, tant les personnages sont forts et attachants. Chacun d'entre eux nous révèle peu à peu des surprises. Et ces surprises contribuent à donner à l'intrigue une complexité tissée de dilemmes très humains, d'une part, d'autre part une cadence très soutenue. Le film est à la fois pesant (tension quasi permanente) et tonique (grande vivacité des protagonistes).
    Le pitch ? Ahmad arrive en France à la demande de sa femme dont il est séparé depuis 4 ans, pour assister à leur jugement de divorce. Seulement Ahmad arrive dans un univers en plein chaos, la maison de Marie est en chantier, sa vie également. Sa jeune fille Lucie est extrêmement perturbée, mais le petit Fouad aussi, dans une famille recomposée qui ne parvient pas à s'extraire de ses passés. Chacun observe les autres, chacun en proie à ses doutes. Chacun tenant à la fois un bout de son passé avec attachement, et chacun souhaitant intensément vivre son présent.
    Un grand bravo à Fouad, le petit garçon, joué par le jeune Elyes Aguis, personnage clé dont le regard cadence régulièrement le film. Un peu plus secoué que les autres, parfois souffre-douleur, parfois témoin discret, il rue dans les brancards, il est la sagesse même, alors qu'il trinque régulièrement lors des engueulades des adultes. Dans la catégorie "films joués entre autres par des enfants", ne pas louper celui-ci, au moins pour Fouad.
    Loin de moi l'envie de dévoiler la fin, mais tout de même, un instant j'ai craint ce genre de fin qui n'en est pas, et qu'on voit hélas souvent dans le cinéma d'art et d'essai, où les réalisateurs sous couvert de langage symbolique ou de modernisme, vous laissent vous enquiller le travail d'imaginer la fin, vous balancent donc le générique n'importe quand, en plein milieu de la dernière action, et débrouillez-vous... Mais là, dans "le passé", c'est comme qui dirait retour vers le futur, si on réalise que la fin ne peut qu'être une conjugaison au présent d'un passé qui reste présent... comprend-on ? le passé vous laisse tant de marques, à vous de les aménager dans votre présent pour que ce dernier puisse librement respirer, n'est-ce pas ? j'espère ne pas être trop sybilline, tout en vous mettant sur la piste ? la fin du film est une belle démonstration des permanences du passé, et des ouvertures du présent. "Coupe ! Coupe ! (le passé)", conseille Shahryar, l'ami iranien... Jouons avec l'hélico, se disent les gosses... pensons à notre futur bébé, se disent les amants... serre-moi la main tout de suite dans ta main si tu peux sentir mon parfum, dit le mari à sa femme endormie... autant de vies, autant de vigueurs, vraiment quel film étonnant, au milieu des Fast and Furious et autres thrillers ou comédies convenues, vraiment un film qui vaut le détour !
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 12 juin 2013
    je vais au cinéma pour rêver, rire, pleurer, avoir une émotion donc. Et grosse déception je n'ai rien ressenti de tout cela en voyant ce film ! Pourquoi aller payer 10€ voire 11 pour regarder ce qu'il y a tous les jours aux infos : une banlieue triste, des gens désabusés, des divorces, des ados en crise. Pourquoi tant d'éloges ? C'est un bon film télé.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 juin 2013
    Un film magnifique sur la complexité des sentiments, les conséquences inévitables du passé sur le présent et la difficulté de tourner le page d'une histoire d'amour. Le film sonne très juste car le jeu des acteurs est parfait de précision et les dialogues ciselés. On comprend petit à petit toute la complexité du film et on en prend pleinement conscience car les fils de l'intrigue se déroulent petit à petit, lentement. Bérénice Béjo a un rôle en or, pas étonnant qu'elle ait eu un prix d'interprétation à Cannes!
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 12 juin 2013
    Film hyper décevant ! Brouillon, quel ennui ! Dans le panier des Navets !
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 12 juin 2013
    Très mis en avant ces temps-ci, ce film me semblait prometteur. Cependant, dès le début, je me suis dit que quelque chose n'allait pas. Cette histoire, en plus d'être absolument banale et mal mise en scène, sans aucune musique, ne captive pas. Ne serait qu'une seconde. Les personnages font de la peine, certes, mais cela est du à leur manque absolu de charisme. Tout est si monotone dans ce film, gris, sans teint, sans émotions. J'ai attendu qu'il se passe quelque chose, mais rien, même pas une histoire d'amour captivante, ou un drame déroutant. Ce film est en fait un drame, car j'y ai perdu 2h10 à regarder des gens banales vivre des choses inintéressantes.
    Bref, un mauvais téléfilm à mon sens, je saisis mal en quoi certains le considèrent comme un chef-d'oeuvre... Un chef d'oeuvre d'ennui à la limite, je pourrai comprendre.
    A réserver aux cinéastes en herbe, ceux qui s'extasient devant les films oscarisés en cherchant à les valoriser de quelque manière que ce soit.
    ninilechat
    ninilechat

    74 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 juin 2013
    Emporte t-on son talent à la semelle de ses souliers? Hélas, le dernier opus d'Asqhar Farhadi nous démontre le contraire. Car on ne retrouve pas grand chose du formidable réalisateur d'Une séparation dans ce qui frôle par moments le nanar pathétique....

    Golshifteh Farahani vous manquait? Comme on vous comprend, cher Asqhar. Qui voudrait échanger un baril de Golshifteh contre deux barils de Bérénice...

    Vous connaissez tous le scénar, tellement on en a parlé. Ahmad (Ali Mosaffa, qui a perpétuellement l'air d'avoir un balais dans le cul), iranien, vient à Paris pour finaliser son divorce avec Marie (Bérénice Béjo). Celle ci, enceinte, veut en effet se marier avec le futur père, Samir, qui gère la teinturerie du quartier. Petit problème: Samir est déja marié, et sa femme est dans le coma. Notre don Juan, c'est le bovin Tahar Rahim, remarquablement inexpressif; il faut dire qu'on lui a écrit un dialogue particulièrement indigent.

    Bizarrement, Marie n'a pas retenu l'hôtel demandé par Ahmad; elle préfère le loger chez elle, alors qu'elle héberge déja Samir et son fils, le petit Fouad (Elyes Aguis), enfant qui semble assez perturbé. [On a dit au jeune acteur: faut que tu aies l'air malheureux et buté -il arbore d'un bout à l'autre du film la même mimique. Malheureux et buté....] Marie veut elle montrer à Ahmad quel bordel est devenue sa vie, en raison en particulier de l'hostilité que lui témoigne sa fille ainée Lucie (Pauline Burlet)? [On a dit à la jeune actrice: faut que tu aies l'air malheureuse et révoltée -elle arbore d'un bout à l'autre du film la même mimique. Malheureuse et révoltée....]

    Céline, l'épouse de Samir, a t-elle voulu se suicider parce qu'elle était dépressive, parce qu'une robe a été tachée (et par qui) à la teinturerie, ou bien a t-elle eu connaissance de la liaison de son époux? Et si oui, qui lui a fait suivre les mails amoureux échangés avec Marie? Lucie, l'employée au noir de la teinturerie, le Pape, le père Noël? Pendant deux heures (car le truc est interminable) ça pleure, ça braille, les portes claquent.....tandis que notre intérêt ne cesse de faiblir. Jusqu'à la dernière scène, au chevet de Céline, limite grotesque.

    Bon, j'imagine que pour Farhadi, le personnage de Marie est hautement exotique: une femme qui a eu deux filles de deux hommes différents, s'est marié avec un troisième, et divorce pour en épouser un quatrième lui même marié, c'est sacrément folklo par rapport aux prudes iraniennes. Ou alors: autre hypothèse: Farhadi était payé par Ahmadinedjab pour montrer combien les femmes occidentales sont peu recommandables? Combien la France est à fuir? Ce qui expliquerait qu'il ait situé son action dans l'endroit le plus moche possible: un pavillon foutraque dans la banlieue nord, collé aux voies de RER. J'rigole!

    Reste Bérénice Béjo, qui a eu récemment je ne sais plus quel prix. Elle n'est pas mal -mais elle est totalement incapable de donner à son personnage ce petit plus qui l'humaniserait, qui donnerait envie de s'y intéresser. Hélas, on ne voit qu'une bovary de banlieue, hystérique sur les bords.

    Plaisanterie mise à part, c'est une grosse déception. Si vous avez adoré "A propos d'Elly", passez votre chemin, vous vous feriez trop de mal.....
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 12 juin 2013
    decevant..une berenice bejo pas touchante du tout à part faire la fausse ecorchee vive avec des larmes de rahim n'en parlons pas transparent comme son personnage d' environnement sale fouilli qui se donne un ns a habitué à alors le pompom la scene final..regardez le en dvd et soyez pas deprimé!
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 12 juin 2013
    Ali Mosaffa est excellent, il méritait le prix d'interprétation. Dommage que ce film soit si long et n'en finisse plus.
    gjolivier1982
    gjolivier1982

    66 abonnés 330 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juin 2013
    Le Passé (dont le titre a été franchement mal choisi) n'est pas un mauvais film loin s'en faut mais laisse le spectateur sur sa faim. Si l'on commence par les points positifs du film, on peut dire que l'interprétation est plutôt bonne (sans être aussi exceptionnelle que l'on peut le lire un peu partout), c'est surtout le talent de réalisateur Farhadi qui transparaît le plus. Il filme ses personnages au plus près, souvent en gros plans et crée un suspense et une tension dramatique qui tiendront le spectateur en alerte. L'atmosphère qu'il crée est vraiment fascinante et ce dès la première scène du film (muette d'ailleurs mais très cinématographique). Le problème vient du fait que le film est écrit de manière plutôt paresseuse car il n'y a pas vraiment d'enjeu dramatique dans le film. Aucun des personnages du film n'a de ligne directrice construite, aucun ne gagne ou perd quoi que ce soit d'ailleurs dans ce film et c'est là que c'est bien dommage. En définitive, Le passé fonctionne uniquement grâce à des tours de passe passe "scénaristiques" assez artificiels en soi en forme de twists (que l'on devine assez rapidement d'ailleurs). Certes le réalisateur sait suggérer plus qu'il ne dit mais à force de tout suggérer il finit par ne pas dire grand chose et surtout il finit par frustrer le spectateur en refusant de lui donner les scènes qu'il était en droit d'attendre. Dommage donc.
    mazou31
    mazou31

    98 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juin 2013
    Très beau film, très humain. Une construction admirable avec ses réminiscences à tiroirs, une mise en scène de maître et d’excellents acteurs, avec une mention spéciale pour le prodigieux Ali Mossafa (Ahmad). Ajoutons une émotion parfaitement dosée et des dialogues vrais. Donc du grand cinéma mais… avec quelques traces d’ennui pour son côté “documentaire” d’une histoire de famille recomposée, d’une histoire que nous sommes nombreux à avoir traversée ! Pour ma part, j’aurais préféré une histoire plus engagée, une opinion et un appel à la réflexion plus marqués de la part de l’auteur. Du café fort plutôt qu’une tisane savoureuse.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 11 juin 2013
    Bien sûr, Cannes! L'Iran et notre sympathie collective pour une culture passionnante, les acteurs et actrices qui me font penser à des scènes d'une Chatte sur un toit brulant. Spielberg a donné un prix au cinéma européen pour ce qu'il représente selon son point de vue d'étranger américain: entre Zola revisité, des moyens d'art et d'essai sans pouvoir concurrencer le professionnalisme américain et une absence totale de musique sous oublier un scénario de série B qui ne débouche sur rien, pas de catharsis en vue ni de résolution obvie. De quoi être surpris de recevoir un prix. Et puis le décor, à plat sans recul, sale, désordonné, vraiment pouilleux. Ah l'histoire: une femme avait trois "maris" ou plus, ou juste pas des maris mais quoi alors? Des enfants, de qui? Des mensonges partout, chez les enfants aussi, sans doute le plus petit est le criminel que l'on n'a pas trouvé. Bref, on est loin des sentiments ambivalents de Casablanca. Et Bejo est bien mais loin de Taylor ou Bergman... en plus ce n'est pas celle que l'on voit le plus. Sans doute un prix pour un autre rôle. De quoi déboussoler tout ce petit monde qui sortait du cinéma, ente perplexité et impression de s'être fait flouer. Merci les critiques! Pas de quoi angoisser Spielberg, question concurrence. Bravo l'artiste!
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