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    Le Passé
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    711 critiques spectateurs

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    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2013
    Un très beau film, très dense, peut-être un peu trop long et mélodramatique. Les interprètes sont très bons même Bérénice Béjot. La lenteur laisse éclore des sentiments profonds parfois suffocants. Une réussite qui aurait mérité quelques coupes.
    Flex07
    Flex07

    86 abonnés 1 705 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 juin 2014
    Je n'ai pas accroché. Trop silencieux même si je dois reconnaître que c'est bien interprété et que c'est intéressant. Mais ce silence (1 seconde de blanc mini entre chaque dialogue), ça plombe tout.
    SansCrierArt
    SansCrierArt

    54 abonnés 420 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 mai 2013
    Pour son premier film français, Asghar Farhadi perd la finesse qui fait son grand talent. "Le Passé" propose un récit laborieux autour d’un secret qui plus ou moins élucidé sera trituré dans tous les sens pour créer une tension un peu artificielle. On n'est pas loin de la surenchère. Les rebondissements, dignes d'un soap opéra, se succèdent en nombre dans un scénario qui n’a pas la fluidité de ceux des précédents films Asghar Fahradi. Tout est sur expliqué, surjoué.

    Grand portraitiste, Farhadi met habituellement un point d'honneur à rester neutre, ne prenant le parti-pris d'aucun de ses héros mais n'en condamnant aucun autre non plus. Il reste, ici aussi, d'une certaine façon neutre mais ne fournit que peu d'excuses à son personnage féminin interprété par Bérenice Béjo. Egoïste, immature, pas très bonne mère et régulièrement hystérique, elle n’est pas particulièrement sympathique. Les deux hommes, compagnon rongé par la culpabilité et ex moralisateur font avec. Côté interprétation, l’Iranien Ali Mosaffa, excellent, survole la distribution.

    Après cette grosse déception, espérons qu'Asghar Farhadi retrouvera pour son prochain film toute la délicatesse de ses productions iraniennes.

    Le film est présenté en compétition officielle au Festival de Cannes 2013.
    officiel76
    officiel76

    46 abonnés 411 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 mai 2013
    Autant j'avais trouvé une séparation passionnant, autant j'ai trouvé que le passé se trainait, qu'il n'y avait aucune intensité dramatique, que c'était tout juste spoiler: chiant
    ...je dois reconnaitre que je fais partie d'une minorité, car les critiques sont élogieuses et la salle semblait subjuguée; moi je l'avoue, je suis parti avant la fin, sinon je sombrais dans un sommeil profond, et ce jour là il faisait beau, c'est suffisamment rare pour que j'aie préféré regarder les arbres et le ciel plutôt que les atermoiement de cette famille qui ne m'ont pas ému ni intéressé un seul instant, peut être parce que j'avais vécu les mêmes.
    bedsouin
    bedsouin

    31 abonnés 177 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 juin 2013
    Premier film que je vois de ce réalisateur, et je ne sais pas si c'est le cas pour ses autres films mais l'absence quasi-totale de musique est un pari risqué. Personnellement, avec les films "caméra à l'épaule", les films sans musique ont quasiment 100% de chances de ne pas me plaire. Quasiment, car il arrive très rarement que l'exercice soit quand même réussi. Pour cela, il faut un Grand monsieur (ou une Grande dame) derrière la caméra. Je dois avouer que cette absence de musique m'a gâché une bonne partie du film. Puis la mayonnaise a pris, je me suis laissé emporter par cette histoire et j'ai finalement été touché au plus profond. Peu importe que ce soit très bavard, que parfois les dialogues sonnent faux et qu'on ne parlerait sûrement ainsi "dans la vraie vie". C'est du cinéma, pas la réalité; et le thriller intérieur est bien là, et très efficace. Je suis ressorti littéralement sonné, et pas indemne de cette projection. L'unique musique du film m'a cueilli par surprise et m'a laissé muet. Un générique n'a pas suffi à sécher mes larmes, qui ont même tenté de revenir à plusieurs reprises lorsque j'ai repensé au film. Il faudrait plusieurs visionnages pour voir et saisir toutes les symboliques, toute la complexité et la profondeur de l'intrigue, mais avant cela je compte bien découvrir les autres films de ce grand cinéaste. Pour finir (je garde le meilleur pour la fin), chapeau bas à ce grand acteur qu'est Ali Mosaffa.
    ocelot
    ocelot

    24 abonnés 927 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 juin 2013
    Magnifique film ! A voir absolument ! Il méritait bien un prix à Cannes, ca c'est sur ! La dernière séquence est juste magnifique !
    Hallyne de Cinéglobe
    Hallyne de Cinéglobe

    22 abonnés 376 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 mai 2013
    Après "Une séparation", le cinéaste iranien Asghar Farhadi revient avec un nouveau drame intimiste, toujours aussi puissant du point de vue émotionnel. "Le passé" fouille d'une manière très juste chacun des personnages, avec un scénario qui réussit à amener une pointe de suspense.

    L'écriture des personnages renvoie à une réalité authentique et complexe : "Le passé" plaira à ceux qui aiment les personnages vrais. Les gestes ne sont pas laissés au hasard, et la direction des acteurs est de bon niveau.

    La mise en scène reste pourtant simple, avec une caméra plongée au coeur d'une famille recomposée qui nous fait découvrir peu à peu les secrets de chacun. Avec des silences bien placés et un discours intelligent, le cinéaste démontre encore une fois qu'il est possible de faire des films au rythme lent, où l'on ne voit pas le temps passer.

    Une jolie claque en termes de mise en scène et d'interprétation.
    Thierry M
    Thierry M

    159 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 juillet 2013
    Grandiose, intense pendant les 2 heures que dure ce petit bijou. Mention spéciale à Berenice Bejo qui fait une performance inattendue.
    antoine_r7
    antoine_r7

    34 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mai 2013
    À voir absolument : tout est juste dans ce film, que ce soit dans la profondeur des personnages (impressionnante de justesse), l'interprétation des acteurs (tous parfaits), la finesse du scénario (à multiples rebondissements, mais sans coup d'éclat) ou les subtilités du montage (première séquence, ellipses, et surtout plan final). Un chef d'oeuvre.
    Jean Francois L
    Jean Francois L

    14 abonnés 600 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mai 2013
    Une distribution parfaite avec B.Béjo, exceptionnelle dans son rôle de femme essayant de se reconstruire à travers 2 hommes, une famille recomposée, et un passé laissant des traces. Le petit garçon est déjà très doué, et nous émeut bien souvent. Une histoire familiale qui peut s'avérer presque banale de nos jours, peut être un peu longue dans sa 1ère partie. En revanche au fur et à mesure du film, le scénario puis la fin reflètent tout le génie du réalisateur, et nous laissent dans le questionnement et la réflexion bien après notre sortie.
    Lotorski
    Lotorski

    17 abonnés 588 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juin 2013
    Un drame très bien ficelé. Malgré l'absence de musique pendant la quasi totalité du film, le spectateur finit par être pleinement immergé dans l'ambiance fort réaliste proposée par Fahradi.
    Gilles P
    Gilles P

    21 abonnés 553 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 juin 2013
    Pendant tout le film, on l'attend, on l'espère puis on désespère de le voir surgir ce fameux passé qui va bouleverser ce petit mélodrame familial, mais rien. Tahar Rahim ne dégage absolument rien, Bérénice Bejo était parfaite en muette, seul Ali Mosafa tire son épingle de ce triste film.
    wesleybodin
    wesleybodin

    1 110 abonnés 3 864 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2013
    (...) Somptueux, juste, bouleversant, intense…les qualificatifs ne manquent pas pour décrire Le Passé. Un film d’une grande humanité qui renvoie chacun à ses propres interrogations sur l’amour, la culpabilité ou encore la filiation. La narration est passionnante et accouche d’un final d’une sensibilité surprenante. Un film maitrisé et touchant qui devrait avoir de beaux jours devant lui…
    Robin M
    Robin M

    70 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 mai 2013
    Asghar Farhadi est un cinéaste définitivement iranien. Outre son origine, c’est surtout son cinéma qui s’inscrit dans la société iranienne. Il dresse à travers ses films non pas le portrait d’un pays, mais le portrait d’un peuple. Le Passé est alors une double épreuve dans la filmographie du réalisateur : son cinéma s’exporte-t-il ? Aura-t-il toujours une identité propre ? Avec ce décalage géographique, l’œuvre de Farhadi prend une envergure conséquente. Ce déracinement permet de montrer qu’il n’installe pas ses récits dans un contexte géographique et social précis mais qu’il tend à montrer l’universalisme des comportements humains. Le Passé n’est pas un long-métrage parisien. Les lieux semblent hors du temps, hors d’une quelconque définition : la maison n’a aucune caractéristique typique, les trains de banlieue passent comme ceux dans Les Enfants de Belleville (2004). Le Passé est un long-métrage sur le déracinement : celui passé d’Ahmad auquel fait écho celui de Fouad, enfant sans présence maternelle.

    Les scénarios de Farhadi s’axe autour d’une rupture relationnelle familiale : la mise à mort dans Les Enfants de Belleville, le voyage d’A Propos d’Elly (2009) et la rupture dans Une Séparation (2011). Le Passé prolonge l’intrigue d’Une Séparation reprenant le thème du divorce. Ahmad revient 4 ans après sa fuite à la demande de Marie (Bérénice Bejo, incroyable) pour officialiser leur divorce. L’éloignement et la perte du dialogue, Farhadi le met en scène par une simple vitre d’aéroport empêchant des retrouvailles et de placer les personnages dans une même optique. La tension latente sur laquelle repose Le Passé est due à la superposition de deux relations : celle du Passé (Marie/Ahmad) et celle du Présent (Marie/Samir). L’illustration de cette solitude masculine autour d’une seule et même femme se fait dans le plan séquence muet qui regroupe dans le cadre pour la première fois Samir et Ahmad. Les habitudes de l’un s’opposent aux devoirs de l’autre. Farhadi le montre comme toujours avec une subtilité remarquable. Cette confrontation se fait alors autour d’un simple robinet bouché qu’Ahmad répare alors que cette tâche revenait normalement à Samir (Tahar Rahim, saisissant) qui s’empresse de reprendre la main.

    Le Passé prend le temps d’amener son histoire, ou plutôt sa tragédie. Cependant, c’est dans cette distillation de l’information capitale que Farhadi trouve son génie d’écriture. Le long-métrage se révèle alors être une redoutable mécanique qui avance à la manière d’une spirale: le passé d’un des personnages expliquant toujours le présent de l’ensemble. Chaque révélation, judicieusement espacée, redéfinit l’intégralité des personnages et des comportements. La vraisemblance, et donc la maestria, des scénarios de Farhadi résident dans le refus d’un manichéisme facile. Les personnages auxquels il insuffle la vie sont humains et donc complexes et ne disposent pas d’une seule grille de lecture réductrice. Il n’y a pas d’antipathie chez Farhadi, mais une bienveillance pour chaque personnage. Ahmad n’est pas le si juste salvateur qu’il semble être, Fouad est bien plus qu’un enfant colérique, Lucie (Pauline Burlet, sensationnelle) n’est pas qu’une simple adolescente en crise.

    Le Passé montre une nouvelle fois l’intérêt du réalisateur iranien pour ce « petit rien qui fait tout basculer ». Après la baignade d’A Propos d’Elly et un homme poussant une femme dans Une Séparation, ce n’est ici qu’une main tenue qui déclenchera la tragédie que Farhadi met si habilement en scène et qu’entoure de conséquences. C’est souvent de l’incompréhension et des décisions hâtives que naît le trouble dans son cinéma. C’est d’ailleurs par un geste commun mais dont le sens est décuplé que Farhadi clôt son film. Comme il le dit dans l’interview qu’il a donné aux Inrocks (n°911), le cinéaste iranien est partisan de ce qu’il nomme la « fin continue » ou « fin infinie ». Ses films sont finalement que l’immersion du spectateur dans une vie autre que la sienne : elle a commencé avant qu’il la voit et continue de s’étendre après qu’il la quitte. C’est sans doute çà qui fait la force des films de Farhadi, ce rôle qu’il donne aux spectateurs de continuer son scénario, d’imaginer et de rêver la suite. Tout cela en imprimant dans la conscience l’œuvre du cinéaste.

    Asghar Farhadi est entrain de construire une oeuvre irréprochable que même le déplacement géographique n’aura pas altérer. Le Passé subjugue, émeut, transcende. Le cinéaste iranien est assurément un des plus grands réalisateur/scénariste/directeur d’acteurs.

    Le Cinéma du Spectateur
    Oriwa
    Oriwa

    63 abonnés 898 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mars 2014
    On avance à tâtons, essayant de (se) pardonner, en "oubliant" le passé petit à petit. Il est bien le seul moment qu'on ne peut changer. Tahar Rahim y est très fade, contrairement à Ali Mosaffa.
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