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Omar B
18 abonnés
30 critiques
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4,0
Publiée le 28 mai 2013
Passionnant ! L'histoire est complexe et rondement bien menée. Berenice Bejot mérite son prix a Cannes tellement elle est touchante et quand a Pauline Burlet... j'en suis tombé amoureux ! Un bémol pour lequel je ne mets pas 5... on reste tout de même sur faim ...a la fin... et certaines intrigues du film n'ont pas été résolues..
Un drame d’Asghar Farhadi qui, à la différence de ses précédents films, se déroule non pas en Iran mais dans la banlieue parisienne. On note également la présence de deux acteurs principaux français : Bérénice Bejo et Tahar Rahim. Un film solide à la mise en scène lente et minimaliste, qui bénéficie d'une belle atmosphère empreinte de malaise. Le scénario permet au réalisateur de déployer ses thèmes de prédilection : les secrets, les mensonges, les non-dits, la responsabilité, la rupture et les conflits familiaux. Cependant, l'histoire présentée apparaît trop ténue et formalisée, dégageant bien peu d’émotion. On aurait également aimé des rebondissements un peu plus surprenants. Une réalisation en demi-teinte donc pour laquelle on lui préférera "A propos d’Elly", un thriller plus exotique, poignant et inattendu !
A maints égards, cette réalisation est intéressante, voire satisfaisante. Le tout est bien mené, convenablement interprété, parfois ambitieux, peut-être trop. Mais l'on ne peut fermer les yeux sur certains défauts touchant à la fois la réalisation et l'écriture. Pour cette dernière, le titre est déjà une maladresse apparente, donnant à l'oeuvre un ton bien trop réflexif ne s'accordant pas au reste de l'oeuvre. Aussi, il semble difficile d'en évaluer la qualité morale. Pourtant l'intention est bonne, le scénario ne cesse d'insister sur la non-culpabilité et la culpabilité de chacun: la condition de possibilité de la paix est mise en place et, sur ce, certaines scènes sont remarquables. Mais, le final semble révéler davantage un manque de maîtrise, qu'une véritable écriture, la beauté ne vient pas, elle reste à l'état de puissance, parfois l'on imagine l'éclatement qui nous bousculera, mais rien n'arrive, et le film s'achève sur un silence de mort, qui n'éblouit pas, à la fois pour son imperfection morale et sa non maîtrise artistique. Bref, Le maître Kiarostami est encore loin devant...
La "Séparation" ne m'avait pas enthousiasmé. Mais là, c'est l'ennui qui m'a gagné (et 2 h c'est LONG... mais j'ai tenu à aller jusqu'au bout). Pourtant, j'y suis allé curieux de voir si le style très "naturaliste" de la chose humaine se confirmait comme la marque de fabrique du réalisateur iranien. Malheureusement OUI. La caméra est sobre dans les plans choisis. Priorité est donnée aux regards, aux expressions des visages ... mais Dieu que ce n'est pas palpitant d'être les voyeurs de ces drames très intimes de la vie ... Je suis dérouté par ce "cinéma" peu dynamique, pas forcément si dense ou intense que les critiques pro se plaisent à encenser, qui veulent nous imposer peu ou prou la chronique sociale comme une forme d'art. Par ailleurs, j'ai été gêné par le casting : Tahar n'a pas le profil adéquat (trop jeune !) pour incarner le nouvel amant de Bérénice et son jeu ne m'a pas convaincu (dans ce film ... je précise).
Le Passé est un bon film, dure et réaliste, très réaliste, intéressant même si pas toujours plaisant, les cris de gosses ou les engueulades sont pas hyper fun à voir, mais ça fait parti de l'histoire et ça y est totalement logique, le casting est impeccable, là dessus y'a aucun reproche, la réalisation est elle aussi sans problème de très bonne qualité. Voilà j'ai pas tellement envie de faire un pavé, donc bon film sans non plus être époustouflant.
Une séparation, c'était un film sublime, adoré de tous dans le monde entier. Eh ben pour moi, Le Passé (elle va râler, l'autre, là [Isabelle Motrot]), c'est plus dur et plus rébarbatif. Eh ben oui, moi je trouve, hein. Alors Bérénice Bejo, qui est très très bien, elle a deux enfants, dont une ado visiblement en conflit avec elle, elle reçoit son mari qui vient d'Iran pour régler le divorce. Ca se passe très très mal, il voit bien que la famille est en peine, et tout comme il répare le lavabo, il essaie de réparer le destin. C'est bien, c'est bien quand même, hein, mais le sens du péché et plus fort que tout, et la fille de Bérénice a peut-être raison, elle en veut à sa mère, et c'est très très bien. Alors ce film iranien, c'est en fait une tragédie grecque. Mais moi je prends mon courage à deux mains : il m'a pas emballée.
12 159 abonnés
12 157 critiques
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2,0
Publiée le 28 mai 2020
Applaudi aux Oscars et à Cannes, "Le passè" est pourtant un film surestimè qui doit surtout sa rèputation à Asghar Farhadi, rèalisateur des brillants "A propos d'Elly" (2009) et "Une sèparation" (2011). C'est l'histoire d'un iranien qui vient retrouver sa femme française pour règulariser son divorce! Et voici le passè qui ressurgit [...] De la jalousie, des conflits familiaux, des mensonges, des non-dits et des choses qui se rèvèlent petit à petit! Mais que c'est long à se mettre en place avec un scènario complètement refermè sur lui-même et des rebondissements forcès! On se laisse nèamoins sèduire par la prestation remarquable de Ali Mossafa! Tahar Rahim n'est pas mal non plus! En revanche, on ne plonge jamais dans la douleur de Bèrènice Bejo qui, avouons le, n'est pas bonne dans ce rôle! A l'arrivèe, un suspense psychologique ambigu avec des personnages complexes! Mais en même temps banal, peu intense et assez dècevant...
Asghar Farhadi est un orfèvre ... C'est, comme dans la "Séparation" SON scénario qu'il réalise lui-même. Cela donne une merveilleuse cohérence entre le récit et la manière de le délivrer ! Ce petits faits en détails insignifiants, il construit un drame qui nous surprend toujours. Après une mise en place relativement "longuette", il nous tient en haleine jusqu'au denouement auquel on s'attend pas , bien évidemment ! C'est une mécanique implacable dont on ne voit pas les rouages. Tout parait anodin mais tout est signifiant. Une horlogerie magnifique !!
Dubitative en raison des critiques contrastées des spectateurs, j'ai longtemps hésité et j'avais raison. Ce film est un vrai bazar, ennuyeux au possible, d'une lenteur affligeante et au jeu d'acteurs nullissime (tous très mauvais). Conclusion: le palmarès de Cannes n'est pas crédible!
Mon premier film d'Asghar Farhadi. Un film magnifique, pesant et très psychologique. Il faut absolument souligner les performances de chaque acteur, les adultes comme les plus jeunes, qui jouent tous avec une absolue justesse; Bérénice Bejo obtient d'ailleurs une palme à Cannes. Quelques petites longueurs parfois mais qui soulignent surtout tout le coté lourd que veux traduire le réalisateur dans son récit, car tout le film se joue sur les ressentis. Une belle réussite !
Bon film, bien joué dont le titre serait plutôt "la décomposition de la famille en Occident"..Que veut montrer le réilsateur avec ses décors sinistres et ses personnages peu crédibles???
Le cinéaste d'une séparation (que j'avais trouvé superbe) revient avec une sorte de thriller à tiroir sur le secret et le mensonge. Alors pourquoi s'ennui-t-on autant dans cet interminable pensum ? Sans doute parce que ce qui fonctionnait dans un pays comme l'Iran (où le poids du mensonge est énorme du fait de la religion), devient en France simplement un banal drame familial du mensonge sans intérêt. Ne nait jamais une once de sympathie pour aucun des protagonistes du drame qui en font des tonnes (Bejo joue continuellement l'hystérie, ce qui a le mérite de faire sonner ses répliques un peu moins faux que d'habitude). Un film un peu laiteux dont on ressort en ne pouvant s’empêcher de s’exclamer : "tout ça pour ça ?"