Le Passé
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711 critiques spectateurs

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dolphinus31
dolphinus31

4 abonnés 29 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 20 mai 2013
Un film exceptionnel, d'une intensité rare au cinéma. Des acteurs exceptionnels, Ali Mossafa est touchant, voilà une affiche incontournable qui mérite les critiques excellentes. Vous n'en sortirez pas indemne ..
tixou0
tixou0

720 abonnés 2 005 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 2 juin 2013
"Drame" ? Alors côté "mélo", nettement - fin "ouverte" comme à l'ordinaire chez le cinéaste, en l'espèce très sirupeuse (plus du "psychodrame", comme dans "A propos d'Elly", ici en famille - tendance "tuyau de poêle" la famille, enfin "recomposée", dans la douleur). Le film précité, "Les Enfants de Belle Ville" (le meilleur pour moi des trois) et "Une Séparation" avaient ceci d'intéressant qu'ils se passaient en Iran, et éclairaient sur la société chiite revisitée par le fanatisme religieux et le totalitarisme. En tournant en France, Asghar Fahradi ne livre plus qu'un long (très long, de plus en plus long, de film en film : 2 h 10 ici !) métrage banal. Que l'un des hommes de la vie amoureuse compliquée de Marie (Bérénice Béjo - prix cannois d'interprétation féminine pour moi de type "bof-bof" - tenant sans doute à quelques scènes à faire de pure hystérie réussies - dans le calibrage surtout) soit Iranien (Ali Mosaffa, alias "Ahmad") - le "passé"- n'ajoute rien de déterminant. L'autre - le "présent" - est simplement très, très en-dessous au niveau personnalité et charisme (l'insignifiant Tahar Rahim, alias "Samir", qui vit sur son succès du "Prophète", ultra surfait), mais qu'il soit Français d'origine maghrébine, là encore, n'est pas important. Le récit, sur fond de divorce (thème récurrent chez Fahradi), est peu intéressant, du genre filandreux, c'est-à-dire plein de longueurs, d'incohérences (voir le rôle de Naïma"), volontiers verbeux et indigeste..... Bâillements, hélas, garantis !
Chris58640
Chris58640

223 abonnés 766 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 26 mai 2013
2h10 au cœur d’une famille recomposée (ou décomposée, çà dépend comment on voit les choses !) dont l’équilibre tient en un château de cartes, voilà comment on pourrait résumer ce film. Parfaitement bien réalisé, avec de très beaux plans (des scènes de dialogues silencieux assez étonnantes) et notamment une dernière image assez bouleversante, « Le passé » confirme le talent indéniable de ce cinéaste iranien qui ira loin, pour peu que les autorités de son pays lui en laisse l’occasion. Son scénario est suffisamment bien écrit pour qu’on ne devine jamais le fameux secret avant qu’il soit dévoilé. Du coup ce qu’on prend pendant toute la première partie du film pour un conflit assez banale entre une adolescente et sa mère sur le point de refaire sa vie bascule dans quelque chose de beaucoup plus tragique, plus lourd, et de nettement plus anxiogène ! Bérénice Bejo est juste parfaite en mère de famille un peu dépassée par les évènements et par ses propres sentiments, et c’est heureux qu’on lui ait enfin offert un rôle de « femme », et non pas un rôle de « fille » ! A ses cotés, la jeune Pauline Burlet campe une adolescente en souffrance avec une justesse désarmante, Tahar Rahim, quant à lui, tient parfaitement un rôle d’homme renfermé, taiseux, tiraillé entre deux femmes, entre le passé et l’avenir. L’acteur iranien Ali Mosaffa complète ce casting absolument impeccable avec une sobriété très à propos, et un français parfait. Comme dans « Une séparation » la scène de fin est presque la plus belle du film (qui ne manque pourtant pas de scènes intenses et bouleversantes), même si elle ne donne pas vraiment de clef pour « fermer » le film. Ca paraitra surement frustrant pour beaucoup de spectateurs, cette dernière scène, je dirais même cette dernière image, parce qu’elle veut tout dire et son contraire. En réalité, c’est une plus belle « fin ouverte » que j’ai vu au cinéma depuis longtemps ! Le propos du film devrait parler absolument à tout le monde : comment se projeter vers l’avenir quand on n’a pas dénoué les nœuds du passé ? De ces nœuds bien pourris, bien infectés, qui ne se dénouent que dans la souffrance, que faut-il faire ? On peut les laisser en l’état et essayer d’avancer, ou bien s’y attaquer, au risque de tout détruire. Tout au long du film, il sera question de ces choix douloureux pour tous les personnages, parler ou se taire… Sans jamais donner de réponses définitives, sans jamais porter le moindre jugement, en ne mettant en scène que les faiblesses humaines et amoureuses, Asghar Farhadi offre un film très beau, à ne pas rater quand on aime le beau cinéma, le cinéma intelligent.
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 17 mai 2013
Le Passé = "Kramer contre Kramer" plus "Jamais sans ma fille" plus "La belle au bois dormant".
Le son est tellement pourri qu'on ne comprend qu'une phrase sur deux (soit les acteurs murmurent ou chuchotent soit ils gueulent). Sans parler des accents à couper aux couteau ! Je pense que cette histoire aurait méritée d'être tournée en Iran cela aurait donné un très beau film mais la transplantation à Paris ne donne rien d'autre qu'une banale histoire. Encore un film surnoté par les critiques ...
davidgainsbourg
davidgainsbourg

32 abonnés 367 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 8 juin 2013
Bof : Triste, pauvre, banal, gris, vieux, sale, comme la vie pourrie de milliers de gens malheureux. Je vais au cinéma pour rêver ou pour apprendre, pas pour être le témoin des turpitudes des humains que je subis déjà au quotidien...
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 6 décembre 2013
N'oublions pas que ces derniers temps, la plupart des films que l'on dit formidablement intelligents sont en fait de grosses arnaques, des couvertures pour snobinards qui signifient ainsi aux manants combien ils leurs sont supérieurs intellectuellement. Et ce film-ci est sans doute la pire escroquerie dont j'ai été victime depuis fort longtemps : hormis un très, très long mélodrame familial sans intérêt ni conviction, une brochette d'acteurs molassons incarnant des personnages sans profondeur, des questions qui ne trouvent jamais de réponse et un semblant de morale si bateau qu'elle en devient sotte, que puis-je faire à part regretter amèrement d'avoir investi deux heures de ma vie dans cette daube et conseiller sobrement à toute personne assez patiente pour lire ceci de ne pas suivre mon exemple?
Frédéric L
Frédéric L

14 abonnés 61 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 18 mai 2013
Un bon film dans le sens où il y a une bonne histoire jouée avec de bons acteurs. L'ambiance y est grise, les lieux sont gris, le pavillon de banlieue près de la voie ferrée, le quartier populaire de Paris, les personnages qui se démènent dans leurs vies affectives compliquées et Berenice Bejo dans le rôle d'une femme à la recherche de l'amour et un peu destructrice des hommes qui sont entrés dans son intimité, tous semble t il de culture orientale. Mais on plaint surtout les enfants qui souffrent des errances de ces adultes un peu paumés. Ça pourrait être un film réquisitoire contre le divorce et les familles recomposées.
felix-cobb
felix-cobb

19 abonnés 54 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 21 mai 2013
Ce qu'il y a d'honnête chez ce réalisateur, et dans ce film, c'est le retour en arrière symbolique, c'est l'incompréhension entre les êtres.
Cependant, la production cinématographique n'est pas au rendez vous car les acteurs restent distants de notre empathie, car leur jeu est monotone, triste, trop triste. Même dans une vie regrettée, au cinéma, on ne peut pas ignorer quelques instants de bonheur et de changement dans le comportement : ici rien ne se passe, et de plus, le choix (volontaire) de la ville dégradée de Paris et non souhaitable n'est pas très habile. Finalement, il semble que Fahradi soit tenté d'utiliser la détresse (beaucoup trop neutre) de certains pour attirer le spectateur dans la sienne, mais l'ennui reste profond, bien que l'on tente de s'y trouver. La où Fahradi nous trouve, c'est seulement dans la scène d'ouverture : lui est de l'autre côté de la vitre, nous pouvons le voir, mais malheureusement, nous ne pouvons l'entendre.
conrad7893
conrad7893

309 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 7 juin 2014
drame psychologique où l'on est plongé au coeur des conflits familiaux, des situations difficiles de la vie
le jeu des acteurs est superbe
tahar rahim toujours aussi émouvant
Bérénice bejo dans un rôle pas habituel
un film avec beaucoup de tension que l'on ressent
bravo au jeune acteur qui joue fouad
j'ai bien aimé
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 22 mai 2013
Intense et très profond, "Le Passé" ne laisse en aucun cas indifférent. La camera intime nous place aux côtés d'acteurs aux jeux renversants, dans un drame où la moindre larme nous poignarde le cœur. La gorge nouée, les yeux rougis, on ne peut rester que stupéfait face au talent d'Asghar Farhadi.
Aspro
Aspro

14 abonnés 357 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 20 octobre 2013
Le Passé suit Marie de Bérénice Bejo, comme elle tente de jongler entre son amant actuel (Samir Tahar Rahim ) et son ex-mari (Ahmad Ali Mosaffa) qui lui rend visite pour signer des papiers de divorce au cours des quelques jours particulièrement mouvementées. Comme ce fut le cas avec le précédent film de Farhadi " une séparation", la progression se passe à un rythme délibérément et manifestement méthodique qui accentue son atmosphère d'authenticité - avec une tranche de vie du film perpétué par une demi-heure d'ouverture qui est presque entièrement dépourvu de contexte (le spectateur est forcé de suivre les choses par inférence et des bribes de dialogue). Les bonnes performances vont d'un long chemin vers le maintien des choses intéressantes et plus ouvertement des étirements sans interets. Il est tout aussi clair, cependant, que le film commence à être manifestement à bout de souffle dès qu'il dépasse un certain point, quand Farhadi, à un degré de plus en plus exaspérant, souligne les circonstances entourant la maladie mortelle d'un personnage secondaire .
L'inclusion de plusieurs instances du mélodrame n'a certainement pas arrangé les choses, et c'est le cas, par conséquent, devenu pratiquement impossible de trouver quelconque intérêt ou sympathie pour les différents personnages qui cimente Le Passé on fini par s'ennuyer 2.5/5
brunetol
brunetol

197 abonnés 179 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 22 mai 2013
Une escroquerie. Ce n'est pas la première fois qu'un cinéaste étranger rate son passage à l'occidentalisation. Autant "Une séparation" était un bijou magistral sur la toile de fond de la société iranienne, autant ici tout tombe à plat. La peinture sociale transposée en banlieue parisienne est réduite à un mélodrame gratuit, écrit à la règle à calcul (un rebondissement toutes les 7 minutes), une sorte de mauvais Feydeau sur le mode sinistre, enfilant les coups de théâtre dont l'accumulation vire rapidement au ridicule, sans souci de crédibilité. Les acteurs froncent les sourcils d'un bout à l'autre, s'entre-déchirent mécaniquement suivant la partition implacable du scénario, manifestement interprété à la croche près, sans aucun espace pour respirer, s'exprimer, sans aucun mystère, comme des marionnettes dociles. Farhadi ne fait rien de la mixité de ses personnages (l'ancien mari iranien aurait pu être néo-zélandais... ou même marseillais). Au final, on a compris que tout le monde avait ses raisons et que rien n'est simple en ce bas-monde, ma pauvre dame, rien n'est ni tout noir ni tout blanc, tout est gris, comme ce film complètement raté.
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 21 mai 2013
j'ai très bien dormi durant une partie du film. Long, trop long. Les acteurs ne sont pas mauvais mais l'ensemble est très mou
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 19 mai 2013
Film lent et ennuyeux qui n'apporte rien et ne mène à rien avec une pseudo intrigue inintéressante.
Patrick Braganti
Patrick Braganti

97 abonnés 425 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 18 mai 2013
Au-delà des qualités incontestables de mise en scène et de direction d'acteurs, adultes et enfants, de la capacité à installer et mener pendant plus de deux heures un récit haletant à la tension croissante et palpable et de la parfaite intégration du réalisateur iranien à l'environnement parisien, loin des clichés et des cartes postales, on émet quelques réserves, non sur la forme, on l'aura compris, mais sur le fond. Plus précisément sur l'image de la femme véhiculée par le film et donc le regard du cinéaste. Prise entre un moralisateur - dont on peut penser qu'il est le double de Asghar Farhadi - et un martyr sacrificiel, la femme réduite à l'égoïsme, la mauvaise mère (qui répudie, certes temporairement, sa fille et fume abondamment alors qu'elle est enceinte) et à l'hystérie hérite ainsi de la mauvaise place - sans même évoquer un rôle secondaire d'une autre trahissant et interprétant en quelque sorte les événements à sa convenance. A la décharge du réalisateur d'Une Séparation, il y a cette volonté de ne pas juger ses personnages, de montrer comment coexistent le meilleur et le pire et comment la déception, le sentiment d'abandon et l'enfermement fertilisent le terreau de la rancœur et de l'incompréhension entre les êtres. Ce qu'il montre aussi avec intensité et fougue, c'est l'impossibilité de s'affranchir de son passé et de vouloir tout effacer d'un coup d'une éponge qui n'existe pas. Prisonniers d'un passé compliqué, les protagonistes partagent le même geste lourd de symboles : retourner sur ses propres pas pour confirmer, corriger quelque chose qui empêche la machine de tourner correctement. La grande interrogation demeure en substance : parviendront-ils à s'extraire d'une gangue qui, pour l'heure, ne leur permet plus d'avancer et d'envisager le futur ?
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