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Un visiteur
1,0
Publiée le 1 juillet 2013
Si Coppola tente de filmer le vide, c'est réent réussi que son film devient lui-même vide, dénué de tout intérêt : une première partie centrée sur les nombreux vols, la seconde plus intéressante ne suffit pas à rattraper la première. Les images ne varient pas : succession de plans surchargés d'objets et de couleurs qui ne pourront peut-être plaire qu'aux fashionistas, qui s'émerveilleront alors devant les Louboutins avec la même hystérie que les écervelés représentés ; succession de plans de soirée tellement clichés que l'on se demande si le manque de recul de la réalisatrice est volontaire ou non... Il ne vaut pas vraiment le coup d'être vu au cinéma.
un film qui ressemble davantage a un documentaire . interessant mais un peu longuet parfois et surtout tres repetitif. je regrette egalement le role de second plan d Emma Watson que l on ne voit finalement que tres peu
Le film est bien dans l'ensemble. Les images sont belles, les acteurs jouent très bien mais beaucoup de lenteurs et de plans inutiles dans la mise en scène. Un film à recommander pour un moment de détente.
J'ai du mal à comprendre toute cette pluie de mauvaises critiques. Certes j'ai été déçu par le précédent film de Sofia Coppola "Somewhere". Mais ce dernier est juste superbement bien conçu ! L’amitié formée entre Marc et Rebecca, l'idée originale du film, le concept etc... Il y a énormément de choses que j'ai adorées dans ce film. On ne voit pas le temps passer et surtout, les personnages sont vraiment intéressants. Et je suis en colère que Israel Broussard n'ai pas été mis plus en avant à côté d'Emma Watson qui était un personnage quand même assez secondaire à côté. Le marketing a fait un boulot de merde et ça me fâche. Bref, un film à ne pas manquer !
Je sais même plus pourquoi je suis allé voir ce film.
On y suit les aventures d'un groupe d'adolescents commettant des cambriolages chez les stars de Hollywood. Inspiré de faits réels, on voit que les apparences jouent beaucoup chez cette jeunesse dorée, qui pense ne jamais pouvoir se faire attraper.
Voila, le film ne m'a pas du tout marqué, mais je ne me suis pas ennuyé pour autant, il reste regardable.
Inspiré de faits réels, The Bling Ring narre les aventures d’une bande de jeunes gens adeptes du luxe et des paillettes. Pour assouvir cette passion, ils se lancent dans le cambriolage de maisons de stars à Los Angeles.
Dans les faits, The Bling Ring se place dans la lignée de Somewhere qui tente de nous montrer Hollywood d’une autre manière. A l’heure de l’information non-stop et de l’ultra connectivité (web, portables, réseaux sociaux) l’image est devenue plus importante que jamais. La fascination provoquée par les stars permet de vendre du papier et une infinité de babioles enrobées de marketing parfois agressif et toujours omniprésent.
Là où Sofia Coppola se plante, c’est dans la clarté du message qu’elle transmet. On ne distingue pas si elle cherche à condamner ces jeunes délurés fascinés par le showbiz au caramel ou à les mystifier. Même si on penche pour la première solution, le film n’est pas évocateur et tombe irrémédiablement dans le superficiel. Tout cela est d’une platitude accablante: histoire, personnages, dialogues, musique. Aucun temps fort ne rythme ce clip vidéo géant dont on comprend après 15 minutes comment tout se terminera. The Bling Ring : Photo Claire Julien, Israel Broussard, Katie Chang
En guise de cerise sur le gâteau, The Bling Ring n’est pas crédible pour un sous. Comment expliquer que Paris Hilton cache ses clés sous son paillasson ? Est-ce si simple de rentrer chez toutes les stars ? Les américains ne ferment ils jamais leurs portières de voiture ? Comment des jeunes de 20 ans peuvent se trimbaler un tel bric à brac sans se faire chopper rapidement ?
Sans la présence de la sublime et talentueuse Emma Watson dont tous les garçons de ma génération sont amoureux (d’ailleurs Emma, veux tu m’épouser ?), je ne suis pas sûr que le film aurait attiré tant de foule. J’ai du mal à comprendre comment une réalisatrice comme Sofia Coppola a pu réaliser un teen movie inconsistant avec une vision des jeunes sidérante… C’était Spring Breakers mais avec moins de boobs !!
Il va falloir vite oublier The Bling Ring qui raconte une histoire superficielle, avec des personnages superficiels qui écoutent de la musique superficiel dans un monde superficiel. Ajoutez une dose hallucinante de placements de marques et de produits de luxe (Vuitton, Louboutin, Chanel, Porsche, Rolex et j’en passe) pour comprendre que ce ne sont pas les maisons de stars que l’on a voulu braquer mais plutôt votre porte monnaie !
A boring film, on boring teenagers! Spoiled and just interested by what kind of trademarks they can wear, the film follows a group of boring teenagers who do not feel anything nor learn anything. After the fifth time they’re back in Paris Hilton’s house (maybe because she is the only “victim” who allowed Mrs. Coppola to film her property) you are really bored and want to leave the theater as fast as they leave the premises on screen. When they finally get arrested and the director has an opportunity to give some thickness to his characters, the film is abruptly terminated. It’s the second, really, really bad movie by Mrs. Coppola I have been going to; I promise it’s the last one.
Un film de Sofia Coppola qui m'a déçu. Des ados qui veulent devenir des stars bon ça ok en plus c'est une histoire vraie. Mais au niveau des scènes ! Combien va t'elles nous montrer de cambriolages ? les spectateur décroche un peu et la nous sommes remis dans le film grâce à une bande originale qui déménage. Un très bon casting mention spéciale à Emma Watson qui réussit à sortir du registre Fantastique haut la main. Une très bonne bande originale comme toujours.
Les films de Sofia Coppola ont toujours eu le même effet sur moi : a priori super-agaçants, mais au final plutôt convaincants. Cette fois elle s'empare d'un fait divers médiatique, du moins dans son pays, et en tire ce à quoi on pouvait s'attendre. Un film "trop" cool, "trop" branché, mais surtout très malin. L'histoire, rapidement (elle est succincte). Marc (Israel Broussard) change de collège et rencontre Jessica, une jeune fille dont le principal passe-temps est la cambriole, et ses amies sexy en diable. Le petit groupe prend bientôt pour habitude de visiter les maisons de stars, en les vidant des articles de mode "soooo cute" dont elles regorgent. Au programme : vacuité du désir, miroir aux alouettes, la société du spectacle dans toute son horreur. Le propos, qui confronte des ados en quête de reconnaissance à l'influence d'un monde aussi séducteur que vain, est malheureusement juste et très actuel. Etrangement Sofia Coppola donne le beau rôle à Marc, seul ébranlé d'être mis face à ses responsabilités. A contrario, les filles sont des murs. L'humour est féroce. Emma Watson est impayable dans le rôle de Nicki, le personnage le plus révélateur du côté obscur de la génération Y. Contrairement à ce qui a pu être dit dans d'autres critiques, le propos est moral, le jugement pour une fois manifeste. Rien n'est vraiment expliqué parce que c'est inutile. Du coup la réalisatrice ne montre que peu d'empathie pour ses personnages, ce qui marque peut-être la seule vraie différence avec ses films précédents. Au final, pas son meilleur cru, loin de là. Un film moins subtil qu'à l'ordinaire mais efficace, effrayant et drôle. Je mets quatre étoiles. C'est beaucoup, mais d'autres lui ont donné bien moins que ce qu'il mérite ...
Des gamines pourries gâtées, fashion victims a outrance, qui prennent leur dose d'adrénaline en cambriolant des villas de stars... qui se ressemblent toutes...Quel snobisme... Quel ennui
Le scénario est original mais le problème c'est qu'il n'est pas assez consistant pour tenir tout un film. Après le 1er cambriolage c'est une succession de répétitions (inintéressantes) qui nous guette. Le casting, dans son intégralité, tient la route (et ça fait plaisir de retrouver Hermione...). Le film a le mérite d'exister pour nous montrer à quel point la jeunesse actuelle est en manque de repères et base ses attentes sur du vent (Facebook, la télé-réalité et ses pseudo-stars éphèmères) .. triste d'être ado de nous jours.
Je l'avais attendu impatiemment et quand il est sorti des amis m'ont dit : "vraiment bof merci papa Coppola de financer les désirs de sa fille". J'ai quand même voulu me faire mon avis alors je viens de le regarder et là à chaud je l'ai trouvé très sympa. De plus sorti depuis peu du système éducatif je sais ce que peut être l'influence et les frustrations lié à cette période difficile. Cette histoire reflète d'abord un fait divers mais également le manque de discernement, de repère et de structure dans lequel vivement certains adolescents, sans oublier cette fascination perverse que l'on peut avoir à propos des célébrités et les désirs qu'on peut avoir à vouloir vivre une similaire.
Cela dit le film aurait pu avoir un parti pris à dénoncer le monde dans lequel on vit où la presse people est partout à narguer l'individu moyen par les richesses et fait et gestes des célébrités (d'autant plus depuis l'avènement d'internet).
Le film ne décolle pas alors que sa critique est trop grossière. La première partie, extrêmement longue et répétitive, se résume par le schéma cambriolages, prises de drogues et soirée festives. La critique du consumérisme, de la superficialité autant matérielle qu'intellectuelle est bien comprise, mais après la troisième occurrence ont fini par se demander si Sofia s'est retrouvé face à un manque cruel d'idées, ou à un gros chèque pour faire du placement de produit. Les personnages sont négligés, tout particulièrement ceux qui sont présentés comme les principaux protagonistes, Marc et Becky. Ces derniers, et surtout Becky, sont presque oubliés en deuxième partie pour laisser place nette au personnage d'Emma Watson qui est là pour jouer le cynisme décomplexé que la réalisatrice souhaite critiquer mais qui jusque alors, n'était qu'un personnage secondaire totalement au niveau de Chloe et Sam qui elles, ne serviront à rien jusqu'à la fin du film (tout comme les deux autres rôles masculins qui font réellement de la figuration). C'est réellement dommage, car la relation Marc-Becky et leur relative opposition caractérielle, éventuellement soutenue par les personnages secondaires, promettait une vraie discussion de fond. Mais non. Certaines choses positives cependant : certains plans sont vraiment bon, comme par exemple spoiler: celui du cambriolage éclair filmé en hauteur ou celles des sirènes hurlantes trahissant l'inquiétude de la petite fille de la famille américaine modèle prenant son breakfast , la musique colle parfaitement à l'univers dépeint et à la mentalité des personnages, tout comme les "costumes" qui quant à eux, n'avaient pas d'autre choix que d'être réussis. Mais dans sa généralité, ce film n'est pas bon et ne mérite pas votre déplacement dans une salle de cinéma.
Un long métrage basé sur l'actu-buzz du moment, avec une b.o pop "du moment" nous fait suivre une bande de gosses de riches qui avaient defrayé la chronique, qu'on nous décrit avec une caricature attendue. L'absence cruelle d'intrigue provoque un ennui abyssal. Le cinéma de Sofia Coppola (en tout cas un film signé par elle - mais visiblement réalisé par son directeur artistique) est finalement banal, fade et ennuyeux.