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Un visiteur
4,5
Publiée le 12 novembre 2015
Ce film est un vrai coup de coeur , une véritable petite perle en son genre. Les acteurs sont tous très attachants , des principaux aux secondaires. Les acteurs-vitrine comme laurent gerra ou mathilde seigner sont très efficaces. Un film de quasi 2h qui parait 30minutes. Tout est retranscrit à la perfection: la peur, la rage, la souffrance, le devoir de mémoire... Un film qui fait réfléchir face a cette montée des extrêmes....
Un très beau film sur un sujet de la seconde guerre mondiale peu traité à savoir l'exode des populations. Très émouvant avec des acteurs toute en justesse. Une belle histoire malgré la gravité du sujet.
Un regard très enrichissant sur autre versant sur les ravages de la guerre dans l'exode des populations aussi. L'histoire entre le père à la recherche de son fils est assez bien interprété. Les 2h du film passent tout seul, tellement on est plongé dans le quotidien de ces populations.
Je ne comprends pas les mauvaises critiques ni les moyennes devant ce beau film merveilleusement bien joué (y compris Laurent Gerra, n'en déplaise à certains) et mis en scène. Une piqûre de rappel sur cette triste page d'histoire de notre pays était indispensable. Seule petite critique, le thème portant sur l'exode n'a pas, à mon sens, été assez exploité. Même si la fin reste prévisible, on tremble pour ces héros ordinaires tout le long du film. Comme quoi, les émotions fortes, c'est dans les films racontant la vraie vie qu'on les trouve.
Film à voir pour la prestation d'Olivier Gourmet (encore une fois vrai), le travail de reconstitution, et surtout le sujet abordé "l'exode de 40", événement tragique de notre histoire, et que C Carion a le courage de mémoriser sur la pellicule.
Pour la plupart des tranches d'âges des spectateurs, c'est de l'Histoire telle qu'elle a été survolée dans les livres de classe. Un sous-chapitre de la seconde guerre mondiale, l'Exode. Pour les générations d'après-guerre, souvenir d'avoir vu ces photos de ces colonnes en marche : quelques véhicules automobiles (les notables ou les gens aisés nécessairement), mais surtout le peuple des villes et des campagnes (principalement ici), des brouettes, des attelages tirés par des chevaux de trait, des carrioles, quelques vélos, des piétons, hommes, femmes, enfants, bébés, vieillard. Ce film nous en restitue un tableau vivant très réaliste et détaillé à la perfection. Autour du fil conducteur qu'est la recherche de cet enfant confié à une jeune institutrice par son père en fuite, se greffent et s'enchainent des scènes de la vie quotidienne de cette période. Jusqu'au dramatique, nécessairement. Un beau film. Une belle réalisation. Une distribution des rôles de qualité. Ce film trouvera une ou plusieurs places dans les palmarès des prochaines nominations cinématographiques.
christian carion nous offre un film magnifique dans la continuité de son oeuvre , j'avais adoré joyeux noël , j'ai adoré en mai fais ce qu'il te plait, émouvant, dur aussi,un film avec une interprétation magistrale, olivier gourmet, mathilde seigner,laurent gerra formidables mais aussi les autres comme alice isaaz ou august diehl .la reconstitution de l'époque de l'exode donne au film un accent de vérité, pour moi une réussite totale!
En voyant ce film, je me revois enfant, écouter ma grand mère, assise sur le seuil de sa porte, me raconter "son évacuation". J'étais attentif et intrigué par ses récits complètement extraordinaires, où se mêlaient la peur, l'anxiété, l'horreur de la guerre qui débutait. Le film : Les expressions scéniques, les décors naturels, l'authenticité des situations, attisent une certaine émotion, imprégnée d'une dramaturgie de peurs contraintes et forcées devant l'avancée de forces allemandes. Cette avancée que l'on ne voit presque pas, donne au film et dans les yeux des personnages, une menace de mort inéluctable. La peur devant la férocité et la violence des assaillants traduit bien la débâcle honteuse de 1940 pour les civils et notre armée. L'aspect champêtre et lumineux de la campagne, la musique sirupeuse de Ennio Morricone renforce encore ces notifications funèbresspoiler: jusque l'image finale digne d'un happy end hollywoodien.
Christian Carion évoque dans En Mai Fais Ce qu’il te plaît certes l’exode, un moment très difficile pour la France entière, mais il parle aussi d’amour. Amour avec un grand A d'un père pour son fils, amour d'une femme pour un enfant qui n'est pas le sien, amour d'un maire pour la République mais aussi plus léger, amour du fin et d'un personnage au premier abord antipathique.
Christian Carion raconte une histoire qui lui tient particulièrement à cœur et pour cela nous livre une réalisation particulièrement soignée et un casting formidable.
Le film est une galerie de personnages forts et des histoires qui le sont tout autant.
Un excellent film, qui rentrassent ce qu'ont vécu nos Parents et grands parents, très émouvant et à la fois au plus près de la réalité. À voir absolument.
et voilà encore un film sans aucune sensibilité alors que l'histoire, malheureusement triste, méritait d'être mieux traitée. je ne sais pas si ça vient de la réalisation ou des acteurs eux-mêmes mais c'est morne, long et insensible. même dans les moments les plus douloureux aucun sentiment ne passe.
« En mai fais ce qu’il te plaît » est à l’image de la musique créée exclusivement par Morricone : classique et pas assez caractériel. Et il y’avait pourtant de quoi faire avec comme directeur de projet une personnalité telle que Christian Carion. Si la plus grande preuve qu’on peut en donner est sa carrière talentueuse, on peut aussi parler de sa plus grande inspiration pour ce film en particulier, ou la vision intimiste, entre poésie et pure leçon de philosophie axée à la vie et à la mort, fondée grâce à l’imaginaire de Terrence Malick. Le tout possède de bonnes idées artistiques, mais il se répète affreusement dans des scènes qui prônent le larmoyant, comme lorsqu’une arrestation aussi implacable que péremptoire, avec les pleurs de Joshio Marlon en fond sonore. Ce plan fixe, montrant le père s’éloignant au loin dans la nuit noire avant de disparaître derrière les arbres, dans son carré de lumière, est une décision esthétique hautement discutable. Mais on s’aperçoit bien d’une chose et ce dès le départ : les trois directrices de casting (Susie Figgis, (qui avait déjà travaillée dans bon nombre de projets intéressants, en commençant sa carrière par le « Gandhi » d’ Attenborough) Anne Walcher (dont c’est la première participation cinématographique) et Franziska Aigneront (qui a assisté Müllerschön pour son « Baron Rouge » sorti cette année) ont su bien entourer le réalisateur d’interprètes talentueux, comme Gourmet et Seigner en couple qui représente la meilleure idée concernant le casting. Le problème principal de ce film ne tient pas de sa mise en scène mais de l’émotion qui s’en dégage, qui veut tremper dans l’attendrissant mais dont on ne ressort que bien dépité. Autant la scène de l’attaque venant du ciel offre bien sa séquence de pure frayeur et se veut donc réussie, autant les retrouvailles du père avec un fils perdu de vue se veulent lourdes car la réalisation tombe soudain dans une lenteur barbante, délivrant autant de larmes de la part des acteurs que de pitié de la part des spectateurs. De ces plans et ce travelling derrière les tombes (atmosphère morbide à souhait) se détache cette scène délirante dans laquelle on aperçoit la balle tirée par un soldat écossais se fracasser contre la caméra d’un cinéaste de propagande allemande. Écran noir. On aimerait en voir plus, des scènes folles et déterminées comme celle-ci, qui ferait passer le film pour un peu plus qu’il est réellement : plus qu’un film ne racontant que l’exode, plongeant parfois dans l’anticonformiste et en ressortant victorieux, pour ensuite rendre hommage à toutes ces femmes et à ces hommes, filles et fils de, qui se sont retrouvés sur les routes d’un France désordonnée, en feu et en sang. Voilà ce qu’on voudrait, quelque chose d’inaccoutumé déployant des personnages piégés dans leurs raisonnements du bien et du mal, objet cinématographique sur la souffrance et sur la perte de ses biens physiques et matériels, qui innove avec des idées de mise en scène formelles et voire peut-être même pittoresques. Malheureusement l’original et l’historique ne font pas la pair dans le cinéma français produit par Gaumont. Tant pis, on repassera.