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Un visiteur
5,0
Publiée le 15 mars 2016
Les films français sont, et de loin les meilleurs adaptation cinématographiques s’approchant d'une certaine vérité contrairement aux amércains. Certe moins captivant (et encore...) mais tellement magnifique parfois ! Bref je conseille de le voir,très belle histoire !
Une histoire très émouvante extraordinairement bien interprété par un panel d'artistes d'exception. Un scénario dynamique et bien rythmé. Un petit chef d’œuvre comme on en voit rarement.
J'adore les films sur cette partie de l'Histoire. Je trouve que la Résistance, la collaboration sont des faits hyper cinématographiques, j'ai donc adoré bon nombre de films sur le sujet y compris les 4 premières saisons d' Un village français mais là.... pardon...Impossible d'accrocher. C'est creux, c'est vide, ça manque de force, d'intensité, de dramaturgie. Pour ne citer que lui, Laurent Gerra est nul, ne fait pas corps avec son costume. J'ai regardé l'heure toutes les 5 minutes, bref vraiment pas emballée.
abordant la guerre sur un angle peu vu, l'exode ds civils, Christian Carion réalise un film classique grand public, agréable mais sans surprise, souvent emprunt de maladresse quand il passe par des raccourcis elliptiques pour les besoins de son scénario. La dramaturgie parfois bancale qui en découle est dommageable. Pas un grand film, donc, mieux inspiré par son "joyeux Noël" sorti en 2005...
Le 4ème long métrage du réalisateur Christian Carion En mai fais ce qu’il te plait vient clore ce qui pourrait être un triptyque sur les grands conflits du XXème siècle ; 10 ans après Joyeux Noel, 6 ans après L’affaire Farewell, le cinéaste s’attaque à la seconde guerre mondiale. Coincée dans le temps comme étant la conséquence de la WW1 et une des causes de la guerre froide, la plus grande boucherie de l’histoire bénéficie d’un traitement de faveur par le cinéma historique. Entre Clint Eastwood et Steven Spielberg, les plus grands s’y sont frottés, souvent avec succès, 39/45 en est presque devenu un genre à part entière, faisant de lui un sujet redondant du cinéma international (Le fils de Saul primé à Cannes cette année), mais entre la Shoah, le D Day et Pearl Harbour, les monuments de la mémoire commune ne laissent que peu de place au paysan et à la fermière en fuite.
En mai fais ce qu'il te plaît traite d'un sujet trop peu présent dans le cinéma français : l'exode de la population française au premier printemps de l'Occupation. Christian Carion, cinéaste passionné, tente alors ici le grand écart entre cinéma populaire et vibration humaniste. La mise en scène, à la fois ample et délicate, sert de brillants interprètes, dans un long-métrage qui manque pourtant d'étoffe. Un joli premier pas dans la bonne direction. Pour en savoir plus, lisez notre critique complète sur :
C'est très bien amené, bien écrit, dans le sens ou tout les sujets sensibles sont abordés intelligemment sans nous bourrer d'information sans queue ni tête. Un beau scenario, une belle histoire dure a mettre entre toute les mains, surtout celles qui ont la mémoire courte...
Après « Suite Française », le cinéma nous plonge à nouveau dans cette période de la Seconde Guerre Mondiale qui parle aux français.
Un maire, autoritaire (Olivier Gourmet) va prendre la tête d'un cortège semé d'embûches et conduire ses villageois sur la route du fameux grand exode de 1940.
A partir de fragments empruntés à sa famille, Christian Carion nous offre un road movie à travers nos belles campagnes, avec des thèmes comme l'amitié entre les peuples (déjà évoqué dans Joyeux Noël) et l'amour paternel, par le personnage de ce soldat allemand qui cherche à retrouver son fils protégé par la jeune et jolie institutrice du village (Alice Isaac qui confirme son grand talent, et qui fait merveilleusement bien du vélo). C'est aussi sur ce long chemin que le maire va changer son rapport aux autres.
Tous les ingrédients et les petites histoires qui ont faits la grande Histoire sont décrits avec sérieux et minutie. Les marchands du temple profiteurs de la guerre, la propagande allemande, l'attaque des panzers et des stukas magnifiquement filmés, ou encore par une scène géniale où la maîtresse détourne l'attention des enfants pour leur éviter de voir l'innommable tragédie.
Je regrette quelles éclipses faciles dans le scénario, et une émotion un peu trop suggérée, alors que la fin est moins larmoyante que prévu. On pardonne car la musique, intense, est signée du maestro : Ennio Morricone.
Les comédiens sont excellents, à l'image de Laurent Gerra plein d'humour, qui trouve sa force à résister dans sa cave à vins. Dommage que Mathilde Seigner soit un peu en retrait.
Un belle réalisation, pleine d'émotions, pour un grand film de cinéma.
Christian Carion, c'est un petit peu la résurrection de la qualité française dans tout ce qu'elle peut avoir d'académique et de ronronnant. Sans doute croit-il qu'on peut faire des grands films en abordant de grands sujets, ce qui n'est pas non plus complètement faux. Ici, il a oublié l'essentiel : Pour qu'un film attire un tant soit peu notre attention, il faut des personnages, et là, il n'y en a pas. La faute à une écriture, soit trop paresseuse, soit trop peu inspirée, à moins que la seule ambition du film ait été de revisiter une époque sans se soucier de la faire vivre autrement que par des images standard. Pendant la séance un spectateur s'est écrié "René Clément sors de ce corps !" eh bien moi j'aurais tendance à dire "au contraire ! Rentre dans ce corps" car effet Clément dans JEUX INTERDITS, utilisait l'exode comme contexte à l'intérieur duquel il établissait des rapports humains entre des personnages riches de caractères et porteur d'émotion. Carion ne s'intéresse à aucun instant aux conséquences de la situation sur ses protagonistes. Même avec une mise en scène aussi plate, aussi peu ambitieuse, le film aurait décollé de terre si on avait écrit de vrais rôles aux acteurs, qui n'ont ici pas plus d'importance que les accessoires et les décors. Tout comme LA RAFLE, un film qui s'adresse au mieux à des scolaires du premier cycle.
En mai fait ce qu'il te plait de Christian Carion est un film qui à mes yeux remonte un peu le niveau du cinéma français actuel avec un sujet fort. En effet ce n'est pas une énième comédie burlesque, là Mr Carion nous montre la débâcle de mai 40, dont on ne parle jamais assez, toujours du coter civil avec les dangers que cela représenter. Malgré quelque tournure scénaristique un peu bateau et prévisible ainsi qu'un début un peu longuet qu'on en a l'impression qu'il introduit la secondes (et géniale) partie du film, le film reste dur, émouvant, drôle et toujours d'une belle finesse. Il reprends aussi quelques codes de films militaire avec son horreur et cette musique type, douce dans les aiguë et souvent au violon. A préciser que beaucoup de scène sont tiré de vrai vécu, récolter par mr Carion ou viennent de récit de ses grands parents qui on vécu cette débâcle dans cette même zone de la France près d'Haras.
J'ai eu beaucoup d’agrément à voir ce film. La musique est belle, les acteurs sont sympathiques et on s'y attache. Le seul bémol est le thème maintes fois vu au cinéma, mais on passe néanmoins une très bon moment.
Le film joue sur beaucoup de niveaux différents avec grâce et intelligence. Historique, romance, sentimental, philosophie, politique, sociétal, humour. Il est très riche pour qui a envie de s en inspirer. Superbement joué, belles images. Un doux mélange de nostalgie, de tristesse, d espoir,
Un film très ancré dans l'histoire et la région du réalisateur qui a su très bien retranscrire un passage trop méconnu de notre Histoire. Si certaines ficelles sont un peu grosses, l'ensemble est cohérent et amène beaucoup d'émotions.
Seule déception, les montages en effets spéciaux du survol d'Arras paraissent peu crédibles
La première inspiration du réalisateur Christian Carion (Joyeux Noel, Ne le dis à personne) est le récit de sa mère, qui comme 1/4 de la population française en 1940, s'est enfuie sur les routes de France. Au départ donc, une volonté de relater plusieurs anecdotes, comme celle de familles séparées qui se laissaient des messages sur les portes comme on jette des bouteilles à la mer, ou qui se retrouvaient de manière complètement fortuite.
Le thème de la migration donc, qui résonne vis à vis de l'actualité récente, avec les images de ces peuples qui fuient leurs pays dévastés par la guerre pour tenter leur chance en Europe. Pour mon cas, ce thème résonne également avec l'histoire de ma grand-mère, émigrée hollandaise, se trouvait également sur les routes en 1940.
Coté acteurs, j'ai beaucoup aimé Olivier Gourmet (vu récemment dans Jamais de la vie), toujours charismatique et juste, qui joue le maire d'une petite commune de Picardie. Un homme simple, profondément attaché à la République, qui abandonne son village à contre cœur et se retrouve à la tête d'un cortège en destination de Dieppe.
L'acteur allemand August Diehl (vu dans la série The American, Inglourious Basterds) amène beaucoup d'intensité. Idem pour Joshio Marlon, le très jeune acteur trilingue qui incarne son fils.
Par contre, je suis moins enthousiaste pour le personnage Mathilde Seigner, la femme de Olivier Gourmet dans le film, qui fait très citadine, voir un peu vulgaire, alors que lui est un paysan épris de justice et d'humanité. J'ai trouvé que ce couple manque d'harmonie et fait peu crédible.
Petit mot également sur Laurent Gerra, dont la présence au casting me laissait assez perplexe au premier abord. Finalement il s'est avéré assez convaincant pour son premier rôle au cinéma, un rôle d'amoureux des bonnes bouteilles, qui s'empresse de déboucher son Chateau Petrus car "ça serait dommage de laisser ça aux boches".
Ce récit de gens (de nos parents) qui prennent la route fait réfléchir. A l'époque déjà, il était question de fuir la guerre, de partir parce qu'il n'y avait pas d'autres choix. A l'époque déjà, il était question d'accueillir des réfugiés, et de dépasser cette peur de l'autre, d'oublier que "celui qui arrive à pied n'est jamais le bienvenu" et d'oser la solidarité, la confiance, l'humanisme.
Un film qui nous rappelle notre histoire. A méditer..