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Un visiteur
2,0
Publiée le 15 septembre 2013
Trois ans après le très ( trop ) contemplatif Putty Hill, qui rendait poreuse la frontière entre fiction et documentaire et utilisait sa matière chorale afin de dresser le portrait touchant d'une jeunesse paumée, Matthew Porterfield livre son deuxième long, présenté à la 63ième Berlinade.
Doté d'un scénario faiblard qu'aucune scène émotionnellement forte ne viendra renforcer ( d'aucuns appelleront ça de la sobriété ), le film trimballe sa nonchalance arty durant 1h30 qui en paraissent le double. L'idée de confronter une jeunesse paumée en proie aux doutes à des adultes qui le sont tout autant promettait sur le papier bien plus que ce triste film à la mise en scène bien trop lisse. Quant à l'utilisation de la musique, elle est d'une alarmante démagogie, tant elle ne sert qu'à moduler les différentes tonalités sentimentales éprouvées par les personnages, qui se réfugient dans un folk/country à chaque coup de blues pour mieux exprimer leur désarroi. Reste cette sensibilité particulière à laquelle certains seront peut-être plus réceptifs mais qui, pour votre narrateur, fut synonyme d'ennui mortel.
Mon Dieu mais quel navet !! Sérieusement, 3 dialogues potables en une heure et demi c'est abusé !!! C'est filmé n'importe comment (plan de dos, de profil mais jamais un gros plan bien net) et même la BO qui s’annonçait excellente est décevante... Une grosse déception !! Le film qui sert à rien !!!
Certains films peuvent parler de tout et surtout de rien, du vide, de la vie quotidienne avec talent, voir avec fascination (cf. La tendresse cette année par exemple). Mais ce n'est pas donné à tout le monde. En tout cas pas à Matthew Porterfield qui, pour son deuxième long métrage, nous offre là surtout un bon...
Cette chronique sentimentale qui fait se rencontrer deux générations d'adultes, tous un peu paumés, entre ruptures et difficultés d'être parent, ne manque pas de charme, notamment avec ses quelques interludes musicaux sympathiques, mais elle m'a surtout donné l'impression de n'aller nulle part. Le scénario est très léger et le film manque de scènes émotionnellement fortes pour marquer et ne pas laisser le spectateur sombrer dans l'ennui.
Jolie film que ce I used to be darker. Il laisse un sentiment assez spécial, on en sort indécis, un peu comme les protagonistes qui sont tous en proie à de grands bouleversements. Les acteurs pour la plupart débutants sont impeccables, surtout les deux jeunes filles. La mise en scène est sobre et lumineuse, la ville de Baltimore sied particulièrement bien à l'action du film et l'on voit que ce jeune réalisateur connaît bien sa ville. En résumé, une bonne surprise! (A noter la participation amusante et anecdotique d'Adèle Exarchopoulos).
L'adolescence, c'est dur. Le divorce, c'est dur. Être fille de parents qui divorcent c'est dur. Mais après? Ce film est un des plus ennuyeux depuis bien longtemps. Laissant place à trois reprise à des chansons jouées en entier qui sont censées traduire le mal être de chaque individu, n'ellipsant jamais aucun événement (même la jeune qui va faire ses besoin, c'est du temps réel) et n'ayant rien à nous transmettre, le réalisateur ne nous épargne rien, mais ce n'est même pas cru, dérangeant ou autre, c'est ennuyeux. Ce n'est même pas particulièrement lent, il n'a juste rien à raconter sur le monde, en tout cas rien à dire d'autre qu'une grossesse quand on est ado, vraiment, c'est pas simple de l'avouer à ses parents...
Le film s'ouvre une scène dans laquelle une fille semble en vouloir à un garçon... Une scène qui est censée, je pense créer un peu de mystère par rapport à son choix de partir sauf qu'on devine instantanément ce qu'il se passe. Ce film raconte l'histoire de 4 gens un peu paumés, 2 adultes et 2 adolescentes, une chronique de vie assez fade, sans émotion la faute à un scénario sans enjeu qui n'aboutit à rien et à une histoire ennuyeuse.
Petite chronique de Baltimore, I used to be darker diffuse son petit charme mélancolique sans avoir l'air d'y toucher. Un couple qui se sépare, leur nièce qui débarque sans crier gare, enceinte et déprimée. Le tout sur fond de musique folk, des morceaux joués live dont les paroles expriment mieux que des dialogues la difficulté de vivre ensemble, l'ouverture aux autres et ses propres anxiétés. Rien de spectaculaire dans ce dernier film de Matthew Porterfield, moins documentaire que son précédent, Putty Hill, mais toujours spontané et tristounet comme un automne pluvieux. Le film est attachant et assez rapidement oubliable, comme une humeur qui passe et s'efface.
Ce petit film indé tout droit arrivé de Baltimore à quasiment toute les caractéristiques du genre, photographie "instagram", de longs plans servi avec une très belle bande sons folk/rock. On suit l'arrivé Taryn dans la famille de ça tante alors en pleine séparation. Le thème est ici traité de façon très réaliste et avec une grande justesse par Matthew Porterfield, loin des cliché habituelle des films de divorce. La cohabitation dans cette famille se feras pour Taryn entre le va-et-vient entre la maison de sa tante et celle de son oncle ou vie aussi cousine pleine de rancoeur pour sa mère. Une très belle comédie dramatique, qui film d'une manière très contemplatif ce passage difficile à vivre pour chacun des protagonistes.
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1,0
Publiée le 15 août 2020
Taryn est une fugitive d'Irlande du Nord. Elle arrive à l'arrêt de bus d'Ocean City dans le Maryland avec peu d'avertissement. Elle ne sait pas que sa tante Kim et son oncle Bill se séparent. Sa cousine Abby est de retour de sa première année d'université et souffre de la rupture. Taryn et Abby essaient de trouver du réconfort dans leur vie de famille dysfonctionnelle. Il y a beaucoup de longues scènes sans dialogue dans ce film. Il y a quelques intermèdes musicaux. Certains des personnages sont des musiciens et la musique semble être importante. Un dialogue percutant et convaincant est vraiment ce qui manque à ce film. Dans I Used To Be Darker le cinéaste Matthew Porterfield a comblé ce problème de dysfonctionnement familial avec de la musique. Les problèmes ne sont jamais vraiment discutés et cela explose plus que tout. Il y a quelques discussions mais pas grand-chose d'autre...
Attention c est du lourd, voila un des films les plus cons, inutiles et ennuyeux que j ai vu. Un drame indé composé de plans fixes interminable dénués de toute dramaturgie cinématographique (non mais sérieux la gamine qui pisse...) et d acteurs sous lexomil. Un grand vide de 1h30 qui en parait le double. Au secours...