Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
jaja77
61 abonnés
1 326 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 24 août 2012
je suis allée par hasard voir ce film et j'avoue qu'il est assez spécial.il a y a de très bons passages d'émotion et des passages un peu violent je trouves.en gros pas si mal car il y a un bon suspence et une bonne interprétation du père et du fils.un film assez dure et sombre à éviter si vous êtes du genre peureux.
Quatrième long-métrage pour Safy Nebbou qui adapte ici le roman "L'âge bête" du tandem Boileau/Narcejac et en restitue un thriller psychologique double d’un drame familial. Ne tournons pas autour du pot, le seul et unique intérêt du film était de pouvoir retrouver à l’écran (pour la seconde fois), Charles & Emile Berling (père & fils) réunit dans un seul et même film (après L'heure d'été - 2008) et interprétant leur propre rôle. Si le film démarrait plutôt bien en première partie, hélas la seconde sera quant à elle décevante dans le sens où le personnage interprété par Emile Berling paraît peu crédible et incohérent dans sa façon de faire (et d’être). Le scénario quant à lui est assez décevant, trop linéaire et plat, aux allures de téléfilm et traînant sans cesse en longueur (il a beau afficher 90 minutes au compteur, il paraît bien plus long). Reste au final d’agréables interprétations sauvant sans nul doute le film d’un ennui certain.
...la mise en scène et le scénario n'ont rien de particulier mais le tout est bien fait et distille une ambiance particulière. L'histoire donne parfois froid dans le dos. Cela peut sembler un peu gros mais j'ai marché à fond. Les rapports pères/fils sont très bien décrit, le malaise (et mal-être) des personnages très bien rendus. Charles Berling insuffle toute sa classe et tout son talent au personnage du père (aussi proviseur du lycée). Et, bon sang ne saurait mentir, son propre fils dans la vie, Emile, s'en sort très bien. Il est convaincant en ado tourmenté... La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-comme-un-homme-109266319.html
Comment un producteur a-t-il pu financer un projet aussi faible ? Ce film dont les critiques dithyrambiques sont éminemment suspectes, va évidemment faire un bide. Une fois de plus dans le cinéma français, le scénario ne tient pas la route. Passé l'accident de Greg, on tourne en rond entre des images répétitives de la séquestrée et les états d'âme incompréhensibles de l'adolescent. Les unes et les autres laissent le spectateur indifférent. Quant à Berling père, il n'a pas de rôle. "Une bonne histoire, une bonne histoire, une bonne histoire !" C'est pourtant simple.
Le réalisateur des films remarqués "L'autre Dumas" et "L'empreinte de l'ange" nous offre un thriller teinté de drame familial et de psychologie. Emmené par un duo étonnant père-fils (dans la vie comme dans le film), Charles et Emile Berling sont franchement merveilleux dans leur rôle, leur lien étant de toute façon un plus évident. Après avoir aidé son meilleur ami à se venger d'une prof le fils du proviseur se retrouve seul à assumer la connerie... Le vrai bon point du scénario c'est de créer un malaise en parsemant quelques moments ambigus ; suite au passé il semble parfois que ce fils de bourgeois ami d'un garçon plus modeste (socialement et intellectuellement) soit attirer par le malsain (rictus d'un sourire sournois, attouchement...etc...) et on se demande souvent s'il ne va pas prendre le chemin prédestiné de son ami. Le réalisateur brouille les pistes au niveau mobile mais est trop clair vis à vis du lien père-fils. Le drame psychologique n'est pas approfondi même si ça reste prenant, le côté fait divers atroce fait son effet. Le malus vient que Safy Nebbou manque de finesse dans la manière de traiter les différences sociales (papa dirlo qui prévoit hypokhagne pour son fiston, qui est évidemment un très bon élève...). Néanmoins le film est aussi réussit et maitrisé que ses précédents films. Evitant tout patho et restant au plus près de son sujet Safy Nebbou réalise un film qui ne peut laisser indifférent.
Un très bon film, certes, mais pas un chef d'oeuvre. Une intrigue pas toujours crédible mais, par contre, un atout majeur: le tandem père-fils de la famille Berling. Là, tout est crédible et apporte à ce drame une originalité qui le rend parfaitement recommandable...
Il y a un sens de la narration dans Comme un homme, mais on se demande où le réalisateur veut en venir. Pardonner les actes de ces 2 délinquants écervelés est impossible, même les comprendre est vain par manque d'indices. Il ne reste donc qu'un face à face entre un père et un fils et une fascination d'un ado pour un être machiavélique. On est loin d'un Paranoïd Park sur les voies de la culpabilité...
Charles et Emile Berling sont père et fils à la ville. Ce sont des choses qui arrivent mais il se trouve qu’ils ne se ressemblent physiquement pas du tout. Les voici également père et fils dans le film de Safy Nebbou. Pourtant, on a réellement du mal à croire à cette relation. D’un côté, il y a donc le père, proviseur de lycée, intellectuellement au-dessus de la moyenne, s’exprimant avec aisance et classe ; de l’autre, il y a le fils qui balbutie avec des accents de banlieusard. Le décalage entre ces deux-là nuit considérablement au développement de la dramaturgie du récit. Oublions vite cette histoire de rapt qui tourne mal, aux médiocres dialogues et aux clichés récurrents et gardons plutôt en mémoire les précédents films de Safy Nebbou qui étaient de bien meilleure facture. La présence au générique du talentueux Gilles Taurand en tant que co-scénariste étonne d’ailleurs fortement. Voici le type même de film où les ingrédients sont réunis mais dont l'assemblage ne fonctionne désespérément pas. Et quand le spectateur s’ennuie, il privilégie davantage son attention sur les détails qui énervent (en 2012, écouter des vinyles … mouais) ou qui ne sont pas crédibles (les deux loustics qui communiquent par messagerie sans faire une seule faute de français et qui respectent syntaxe et ponctuation). Oeuvrette à vocation estivale qui ne devrait pas faire long feu en salles, ce « Comme un Homme » prouve une fois de plus qu’un acteur de la trempe de Charles Berling peut livrer une prestation transparente s’il n’a rien de convaincant à défendre.
Peut-on encore adapter Boileau-Narcejac de nos jours ? Pourquoi pas ? Avec un petit ripolinage, une bonne intrigue noire donne souvent d'excellents résultats sur grand écran. Mais dans Comme un homme, Safy Nebbou semble peu concerné par l'aspect criminel de son histoire, traité sans grande conviction ni densité. Le scénario est faible, linéaire et il n'y a vraiment pas de quoi fouetter un chat, fût-il noir. L'intérêt est donc ailleurs. Oui, mais où ? Dans l'émancipation progressive de l'adolescent incarné par Emile Berling, lequel rejeton de Charles joue le rôle du fils de son père dans le film. C'est un peu troublant et l'affrontement entre les deux ne manque pas de sel, quoi que restant trop médiocrement développé pour susciter davantage qu'une curiosité polie. Sans enjeux réels et passivement réalisé, Comme un homme glisse doucement sous nos yeux comme les barques dans le Marais poitevin, aux paysages éminemment photogéniques fort peu utilisés dans le cinéma français.
Histoire d'une prise d'otage organisée par vengeance et sur un coup de tête par deux ados, Greg et Louis. Tout devait "bien" se passer. Et puis tout foire. Le rythme du film est assez lent, mais la description des sentiments éprouvés par les personnages est vraiment bien faite. Charles Berling, très sobre, est excellent et son fils Emile (Louis) transcrit bien ce qui se passe dans sa tête : le dépit, la compassion, le désespoir et même des idées de meurtre et de suicide. Je n'ai pas trop aimé la fin du film, un peu abrupte et en queue de poisson. Le petit sourire de Louis dans la camionnette des flics à son père qui les suit en voiture m'a un peu mis mal à l'aise. Où sont donc passés le regret et le repentir là-dedans, alors qu'il est promis à un destin certainement très différent de celui que projetait son père pour lui ?