Film lent et froid sur un ado en quète de reconnaissance. Autant prévenir ce film ne vous fera pas sentir jyeux, ne vous donnera pas une bouffée d'air durant sa projection. PLV : la tête de Charles Berling à la fin du film fier de son fils en train de partir vers une nouvelle aventure est particulièrement....inadaptée.
Comme un homme veut aborder beaucoup trop de questions (séquestration, deuil d’une mère, deuil d’un ami, relation père-fils,…) En 1H28, celles-ci sont de fait bâclées et rendent le film terne.
Tel père tel fils ! Donc une très bonne interprétation du fils Berling dans cette histoire qui remplit malheureusement nos journaux trop souvent. Pourquoi ? Les barrières sociales explosent. Il n'y a que le titre qui me gène. Ce n'est pas un chef d'oeuvre mais un bon thriller dramatique
Mâtiné de drame et de polar, "Comme un homme" est un film sur l'adolescence, dont le principal intérêt est de confronter Charles Berling à son fils Emile. L'histoire a beau être originale, le rythme lent et les nombreux temps morts m'ont clairement rebuté. Bref cette adaptation de Boileau-Narcejac (série dont je ne suis déjà pas un grand fan) manque d'envergure et s'apparente davantage à un téléfilm haut de gamme qu'à une oeuvre sur grand écran. A noter la présence de Sarah Stern, qui prouve qu'elle a du talent dans un rôle à l'exact opposé de celui tenu dans le nanar cosmique "Les Tuche".
un film à s'endormir, où on a envie de secouer les personnages tellement ils sont inertes. Même les dialogues sont au ralenti, rien qui ne donne envie de regarder jusqu'au bout .....
Un bon scénario logique et réfléchi, mais ça ne suffit pas. Charles Berling lance son fils c'est déjà énervant, en plus ça ne dépasse pas le niveau d'un téléfilm sur une chronique sociale.
Un film sur l'adolescence. Hésitant. De très belles images, l'ambiance des marais est sublime. On pense au Tavernier dans le Bayou. La tension est bien portée par les acteurs, très bons. Et pourtant... quelque chose ne va pas dans le scénario qui semble tourner en rond au bout d'une heure, jusqu'à la résolution, un peu trop rapide à mon goût, qui m'a laissé sur un : mmmouais...
Très bon film. Le meilleur cinéma part souvent d'un roman. Il eut été difficile de mieux réaliser, de mieux ciseler la souffrance parfois, l'absurdité des situations qui peut en découler aussi. Rien a reprocher. un exemple de maturité, de tolérance, de compréhension mutuelle. Bien que lent, ce film révèle un climat, un suspense, un fin aussi, parfaitement cohérents. Et appréciables. Peu importe que ce soit un 1er film. On savoure réellement le résultat, la maîtrise. Le choix du casting reste lui aussi un exemple. Les questions qu'il ne manque pas de soulever, restent très légitimes, voire nécessaires. J'ai découvert ce film avec un réel plaisir.
Pas trop partisan pour que le père fasse jouer le fils ... mais ça fonctionne plutôt bien et ce n'est pas parce que le père a du talent que le fils ne doit pas en avoir. Un film lent, mais où chaque plan vous emprisonne dans une ambiance pesante, oppressante ; tous les personnages sont justes et les caractères parfaitement dépeints. La vraisemblance souffre un peu parfois (la captive reste assez forte malgré les privations qu'elle subit, la police est absente de l'hopital alors qu'il y a blessure par balle erc...) mais rien de bien méchant et de totalement loufoque. Un beau film, bien interprété.
La note générale de 2.2 étoiles des spectateurs allocinéens me parait un peu sévère car ce "Comme un homme" s'inscrit dans la tradition des bons thrillers français qui misent plus sur la tension et les ambiances moites façon omerta plutôt que sur les grandes scènes d'actions et le spectaculaire à l'américaine. Un peu plus prenant que "Voie Rapide" que j'ai vue récemment, j'ai quand même préféré le film de Safy Nebbou qui propose un suspens différent, plus prenant, et qui nous laisse en attente d'un climax qu'on ne saurait prédire à l'avance tant le héros Louis devient de plus en plus imprévisible au fur à mesure que l’étau se resserre sur lui. Et c'est toujours cet aspect là qui reste le plus intéressant, comment ici ce jeune garçon, propre sur lui et sans histoire, va pouvoir se sortir de sa situation : aller au bout de sa connerie et garder avec lui son lourd secret ou décider de tout révéler et voir sa vie brisée et faire rejaillir la honte sur son père, proviseur de son lycée et notable respectable. On est d'autant plus captivé dans cette histoire que la connerie en question n'est pas un meurtre qui arrive au début de l'histoire mais un enlèvement et une séquestration qui sont toujours des sujets très efficaces et prenant sur grand écran car il faut à la fois garder la victime en vie et tout faire pour qu'elle ne s'échappe pas et qu'elle ne sache pas où elle se trouve (L'affaire Rachel Singer et La disparition d'Alice Creed était très réussi de ce côté là). Nos kidnappeurs ne sont pas ici des professionnels mais de simples ados qui vont se laisser déborder par les événements; plus inconscient et insouciant que réellement méchant, l'amateurisme de nos lycéens en est presque touchant et amène toute sa dose d'émotion nécessaire à cette histoire. Émotion parfaitement communiquée par les deux jeunes acteurs, Emile Berling et Kevin Azaïs, mais aussi par Sarah Stern, très convaincante en jeune professeur d'anglais qui ne comprend pas ce qui lui arrive. Charles Berling, simple et sans surjouer assure avec talent son rôle de père de famille inquiet élevant seul son enfant. Le fait de savoir qu'il est le vrai père du jeune héros dans la vraie vie amène un plus indéniablement.
C'est mou, c'est lent. Beaucoup d'invraisemblances (je doute qu'une jeune femme sans eau ni nourriture ait encore la force de taper dans une porte au bout de 3 jours...). Les rapports homo-friendly de Louis et Greg sont juste effleurés et la relation au père mal exploitée . Reste de bons comédiens....